Les troubles allergiques et atopiques

Si un chien est réellement allergique au riz, il ne tolérera pas le COD-HY/FOD-HY. Cependant, une allergie au riz est souvent présumée sur la base d'un test IgE positif. Or, il a été démontré que les tests d'IgE ne sont pas fiables pour détecter une allergie alimentaire (Hardy et al. 2014). Le chien ne présentera donc pas nécessairement une intolérance alimentaire en mangeant du riz, bien qu'il possède un taux d'IgE positif.

Si le chien est réellement allergique au riz, l'un des aliments sans riz suivants peut être utilisé : CPD, CXD, CGD, CED-DM, CIW-LF, F/C-IN-W, F/C-IN-L, C-BIO-W avec du bœuf, C-BIO-W avec du poisson.

Pour les chats souffrant d'une véritable allergie au riz, les aliments SPECIFIC suivants peuvent être utilisés : FED-DM, FKD, FRD, FXW, FEW-DM, FRW, F/C-IN-W, F/C-IN-L, F-BIO-W avec du poulet, F-BIO-W avec du poisson.

Référence :

Hardy JI et al. Food-specific serum IgE and IgG reactivity in dogs with and without skin disease: lack of correlation between laboratories. Vet Dermatol 2014: 25: 447-e70

Dans le product book, il est indiqué que SPECIFIC CDD-HY ou FDD-HY Food Allergen Management ou COD-HY, COW-HY, FOD-HY, FOW-HY Allergen Management Plus peuvent être utilisés dans le cadre d'un régime d'éviction. Il convient toutefois de souligner que pour diagnostiquer des intolérances alimentaires, l'idéal est de procéder à un régime d'éviction fait maison suivi d'un test de provocation.

Cependant, dans la pratique, les vétérinaires font souvent face à des propriétaires qui ne veulent pas ou ne peuvent cuisiner pour leur animal. Dans ces situations, les aliments SPECIFIC Food Allergen Management ou Allergen Management Plus peuvent être utilisés comme régime d'éviction.

L'allergie alimentaire peut survenir à tout âge. Chez les chiens, l'âge varie de 4 mois à 14 ans. Cependant, l'allergie alimentaire est le plus souvent diagnostiquée chez les jeunes chiens.

Chez 35 à 50 % des chiens présentant une allergie à la nourriture, les premiers symptômes apparaissent avant l'âge d'un an.

Chez les chats, les signes d'allergie alimentaire peuvent apparaître entre l'âge de 6 mois et 11 ans. Dans près de 40% des cas, les symptômes cliniques sont observés avant l'âge de 2 ans.

Oui, tant que le chien présente des réactions allergiques à des allergènes qui ne peuvent être évités, SPECIFIC Allergen Management Plus ou SPECIFIC Skin Function Support peuvent être utilisés pour atténuer la réponse inflammatoire.

La gamme SPECIFIC CDD Food Allergen Management est recommandée parce qu'elle ne contient pas de blé. Avec cette gamme, la fonction hépatique du chien est soutenue par :

  • la teneur modérée en protéines (pour réduire l'hyperammonémie et l'encéphalopathie hépatique) ;
  • la haute digestibilité de ses protéines ;
  • un supplément de zinc ;
  • un supplément de vitamine C ;
  • et une faible teneur en purines (car certains problèmes hépatiques peuvent augmenter le risque d'urolithes de purine).

Cette gamme n'a pas un taux aussi bas en sodium et en cuivre que la gamme pour insuffisants rénaux, mais les taux restent tout de même modérés.

La composition idéale d'un aliment hypoallergénique dépend de l'historique alimentaire du chien et/ou de ses allergènes alimentaires connus.

Si le chien tolère à la fois le CDD-HY et le CDD, il est préférable de lui proposer le CDD-HY car il y a moins de risque que le chien développe une nouvelle allergie dans le futur. Dans le CDD-HY, les protéines de saumon sont hydrolysées et seront donc trop petites pour provoquer une réaction allergique.

Les acides gras peuvent avoir un effet sur la coagulation car ils sont utilisés comme précurseurs dans la production d'eicosanoïdes (pouvant donc influencer la coagulation). L'agrégation des plaquettes est affectée par les thromboxanes : le TXA2, produit à partir de l'acide arachidonique, a un fort effet pro-agrégant. Le TXA3, produit à partir de l'EPA, n'induit que très faiblement l'agrégation des plaquettes.

Dans la littérature, une diminution de l'agrégation plaquettaire a été constatée chez l'homme en cas d'apports élevés en EPA/DHA. Cependant, chez les chats, les résultats sont mitigés. Dans une étude où l'on a utilisé des niveaux d'EPA et de DHA plus de deux fois supérieurs aux niveaux les plus élevés présents dans SPECIFIC Skin Function Support, il n'y a pas eu d'effet (Bright et al. 1994). De même, les études menées sur des chiens n'ont révélé que de très faibles effets (sans pertinence clinique) ou aucun effet.

Nous avons évalué l'effet de SPECIFIC COD sur le temps de saignement dans le cadre d'une étude sur des chiens qui ont été nourris avec du COD pendant 12 semaines. Le temps de saignement n'a pas été affecté par l'alimentation. De même, dans l'essai clinique sur l'effet du COD sur les chiens atopiques, le temps de saignement des chiens a été mesuré au début de l'étude et après avoir suivi le régime pendant 10 semaines. Le COD n'a pas augmenté le temps de saignement. Bien que nous n'ayons pas constaté d'effet négatif sur le temps de saignement des chiens, nous avons indiqué dans les "contre-indications" du COD qu'il fallait être prudent avec les chiens ayant des problèmes de coagulation. Il s'agit d'une simple précaution et non d'un effet indésirable.

Les eicosanoïdes jouent un rôle clé dans les réactions inflammatoires. La production d'eicosanoïdes peut être influencée par la teneur et le type d'acides gras alimentaires. Les niveaux élevés d'EPA et de GLA contenus dans SPECIFIC COD et COD-HY induisent la production d'eicosanoïdes bénéfiques, qui peuvent contribuer à atténuer la réponse inflammatoire naturelle de l'organisme.

La production d'eicosanoïdes peut également être affectée par l'utilisation de médicaments tels que les corticostéroïdes et les AINS (anti-inflammatoires non stéroïdiens tels que l'aspirine et l'ibuprofène). Les corticostéroïdes inhibent l'activité de la phospholipase A2, l'enzyme responsable de la libération de l'acide arachidonique de la membrane cellulaire, produisant de l'acide arachidonique libre qui peut être métabolisé en eicosanoïdes pro-inflammatoires. Les AINS inhibent l'activité de la cyclo-oxygénase et donc la production de prostaglandines de série 2 à partir de l'acide arachidonique.

Ainsi, l'EPA et le GLA, mais aussi les corticostéroïdes et les AINS, ont pour effet de réduire la production d'eicosanoïdes pro-inflammatoires "agressifs" à partir de l'acide arachidonique. La littérature décrit que les acides gras et les médicaments tels que les corticostéroïdes et les antihistaminiques agissent en synergie : le niveau de corticostéroïdes ou d'antihistaminiques nécessaire pour supprimer les signes cliniques chez les chiens atopiques peut être réduit par l'utilisation d'EPA et de GLA (Saevik et al. 2004).

La littérature ne fournit pas d'informations univoques sur l'incidence de l'atopie et de l'allergie alimentaire. L'incidence rapportée peut être influencée par plusieurs facteurs tels que la région, le type de clinique et les critères de diagnostic. En général, l'atopie est considérée comme la deuxième cause la plus fréquente de prurit canin, après l'allergie aux puces. On estime que 3 à 15 % de la population canine souffre d'atopie. L'allergie alimentaire est la troisième allergie cutanée la plus fréquente, représentant 1 % de toutes les maladies cutanées chez les chiens et 10 % de toutes les maladies cutanées allergiques chez les chiens. On ne dispose pas de beaucoup d'informations sur l'incidence de l'atopie chez les chats.

Les animaux de compagnie souffrant d'une allergie alimentaire, qui ne présentent pas de symptômes cliniques avec un certain régime hypoallergénique et qui passent à une autre alimentation, peuvent présenter une réapparition des symptômes cliniques en l'espace de 2 à 3 semaines.

Chez les animaux de compagnie souffrant actuellement de symptômes d'allergie alimentaire, il peut s'écouler jusqu'à 6 à 10 semaines avant qu'une nette amélioration ne soit constatée lorsqu'ils sont soumis à un régime hypoallergénique approprié (en particulier en cas de signes cliniques dermatologiques ; les signes gastro-intestinaux tendent à s'améliorer plus rapidement). C'est pourquoi il est recommandé d'effectuer un régime d'éviction sur une période d'au moins 8 semaines (Olivry et al 2015).

L'effet bénéfique du SPECIFIC COD Skin Function Support sur l'état de la peau et du pelage peut être attribué à l'augmentation de l'apport en nutriments tels que les acides gras Oméga-3, la vitamine A, E, le zinc et le sélénium et à la production d'eicosanoïdes bénéfiques. Pour la production de "bons" eicosanoïdes, il est indispensable que les acides gras soient bien absorbés et incorporés dans les membranes cellulaires. Selon les études, il faut plusieurs semaines avant de trouver un niveau élevé et stable d'EPA dans la peau. La littérature décrit également qu'il faut plusieurs semaines avant d'observer un changement significatif dans la production d'eicosanoïdes et dans la sévérité des signes cliniques. Nous conseillons donc d'utiliser SPECIFIC COD Skin Function Support pendant une période d'au moins 6 à 8 semaines pour que l'effet bénéfique sur l'état de la peau et du pelage ne soit pleinement visible.

On sait que les animaux de compagnie ayant des allergies présentent un risque plus élevé de développer d'autres hypersensibilités. Il est donc fréquent que les animaux de compagnie soient allergiques à plus d'un allergène et qu'ils souffrent d'une combinaison d'allergies. Il a été rapporté que 20 à 30 % des cas d'allergie alimentaire sont accompagnés d'une atopie ou d'une allergie aux puces. Dans certaines études portant sur des chiens souffrant d'allergie alimentaire ou d'atopie, jusqu'à 50 % d'entre eux souffraient à la fois d'atopie et d'allergie alimentaire.

Oui, un chien ou un chat peut être nourri tout au long de sa vie avec des aliments riches en Oméga-3 tels que SPECIFIC Allergen Management Plus ou Skin Function Support. Des études expérimentales et un essai clinique sur des chiens nourris avec SPECIFIC COD n'ont pas révélé d'effets négatifs : le temps de saignement reste inchangé, les analyses de sang sont normales, et l'animal ne présente pas plus de diarrhée. Malgré cela, nous ne recommandons pas ce régime aux chiens immunodéficients ou présentant des troubles de la coagulation.

Les acides gras Oméga-3 ont un effet bénéfique sur la peau et le pelage, le système immunitaire, la bonne santé des articulations et la fonction rénale. Un apport élevé en acides gras Oméga-3 est particulièrement bénéfique pour les chiens présentant des réactions inflammatoires hyperréactives, car les acides gras peuvent atténuer la réponse inflammatoire. Ceci est par exemple important chez les chiens atopiques ayant des réactions à des allergènes ne pouvant pas être évités.

Oui, il est possible d'avoir des réactions indésirables à cause des sources d'acides gras Oméga-3 et Oméga-6. L'allergénicité des huiles et graisses alimentaires est liée à la présence de protéines résiduelles. On estime que la teneur en protéines des huiles alimentaires brutes est de l'ordre de 0,1 à 0,3 mg/ml ; dans les huiles raffinées, cette teneur est réduite d'environ 100 fois. Des études ont montré que l'huile brute peut provoquer des réactions allergiques chez les personnes très sensibles ; on suppose que les huiles raffinées ne présentent pas de risque de provoquer des réactions allergiques chez la majorité des personnes allergiques.

L'analyse PCR a montré que la graisse de porc utilisée dans les croquettes hypoallergéniques de SPECIFIC ne contient pas de protéines de porc et ne provoque donc pas de réactions indésirables chez les animaux de compagnie allergiques à la viande de porc.

L'huile de poisson utilisée dans les aliments hypoallergéniques SPECIFIC a également été testée par analyse PCR. Elle est exempte de protéines de poisson et ne provoque donc pas de réaction indésirable chez les animaux de compagnie allergiques au poisson.

L'allergie alimentaire ne peut être diagnostiquée qu'au moyen d'un régime d'éviction, il n'existe pas d'autres tests fiables. Il est donc nécessaire de procéder ainsi pour établir un bon diagnostic. Cependant, il arrive que les propriétaires ne souhaitent pas ou ne soient pas en mesure d'effectuer ce régime. Dans ce cas, il est recommandé de donner à l'animal la gamme SPECIFIC Food Allergen Management ou SPECIFIC Allergen Management Plus et d'évaluer la réaction de l'animal face à cette nouvelle alimentation.
Si l'état de l'animal s'améliore avec le régime hypoallergénique, le diagnostic d'allergie alimentaire ne peut être posé qu'en cas de rechute après être repassé à l'alimentation d'origine.

L'allergie alimentaire ne peut être diagnostiquée qu'au moyen d'un régime d'éviction, il n'existe pas d'autres tests fiables. Par conséquent, pour établir le bon diagnostic, il est essentiel d'effectuer un régime d'éviction. Cependant, il arrive que les propriétaires ne souhaitent pas ou ne soient pas en mesure d'effectuer un régime d'éviction. Dans ce cas, il est recommandé de prendre en charge les allergies alimentaires et d'évaluer la réaction de l'animal au régime.

Pour diagnostiquer les allergies alimentaires, réaliser un régime d'éviction fait maison suivi d'un test de provocation est considérée comme la méthode idéale. Dans la pratique, réaliser un régime d'éviction fait maison n'est pas toujours possible. La préparation d'un régime maison peut nécessiter beaucoup de travail et les propriétaires ne sont pas toujours disposés à le faire. En outre, les régimes faits maison ne contiennent pas tous les nutriments et ne sont donc pas recommandés pour les jeunes animaux en pleine croissance. Dans ces situations, SPECIFIC Food Allergen Management ou Allergen Management Plus avec du saumon hydrolysé sont recommandés.

L'objectif d'un régime d'éviction est de poser le diagnostic d'allergie alimentaire. L'allergie alimentaire ne peut être diagnostiquée que si les symptômes cliniques disparaissent lors d'un régime d'éviction et réapparaissent après provocation avec l'aliment habituel. La pertinence d'un régime d'éviction dépend des matières premières utilisées dans le régime et des matières premières auxquelles le chien/chat a été exposé au cours de sa vie (car une allergie ne peut se développer qu'après une exposition préalable à un allergène).

Les matières premières utilisées dans SPECIFIC CDD-HY/FDD-HY Food Allergen Management sont presque identiques à celles utilisées dans SPECIFIC COD-HY/FOD-HY Allergen Management Plus.

Il y a cependant une différence dans les sources de graisse : Le CDD-HY/FDD-HY Food Allergen Management et le COD-HY/FOD-HY Allergen Management Plus contiennent tous deux de la graisse de porc et de l'huile de poisson, mais à des taux différents. Le CDD-HY/FDD-HY Food Allergen Management contient une quantité beaucoup plus importante de graisse de porc et une petite quantité d'huile de poisson, tandis que le COD-HY/FOD-HY Allergen Management Plus contient une grande quantité d'huile de poisson et une quantité beaucoup plus faible de graisse de porc.

Il y a également une différence dans le type de matière première utilisé. Le COD-HY/FOD-HY Allergen Management Plus contient de l'huile de bourrache, qui n'est pas présente dans le CDD-HY/FDD-HY. Comme le CDD-HY/FDD-HY contient une matière première de moins, il y a moins de risque que l'animal ait une allergie. Mais ceci étant dit, les allergies à l'huile de borrache sont très faibles.

SPECIFIC COD-HY/FOD-HY Allergen Management Plus est une sorte de "régime tout-en-un", qui peut être bénéfique pour tous les types de dermatite allergique, d'allergie alimentaire, d'atopie, d'allergie aux puces et pour toute combinaison d'allergies. Les aliments SPECIFIC Allergen Management Plus sont particulièrement recommandés lorsque le vétérinaire souhaite avoir le plus de chances possibles de faire disparaître les signes cliniques, sans établir au préalable le diagnostic exact.

Non, il n'y a aucun problème à donner ces croquettes hypoallergéniques car les analyses PCR de la graisse de porc ont montré que la graisse ne contient aucune trace de protéine de porc. Or les réactions allergiques sont dirigées contre les protéines.

L'une des principales caractéristiques de l'huile d'onagre est sa teneur en GLA, l'acide gamma-linolénique. Tout comme pour les acides gras Oméga-3 EPA et DHA, il a été démontré que le GLA peut être utilisé comme précurseur pour la métabolisation d'eicosanoïdes. Or ces derniers ont un effet anti-inflammatoire.

En plus des niveaux élevés d'EPA et de DHA contenus dans SPECIFIC Allergen Management Plus et Skin Function Support, ces régimes contiennent également de l'huile de bourrache comme source de GLA. Lors de l'utilisation de SPECIFIC Allergen Management Plus ou Skin Function Support, il n'est donc pas nécessaire d'ajouter des suppléments tels que l'huile d'onagre.

Il n'existe pas de consensus général sur le poids maximal exact de la molécule pour garantir l'absence de réactions allergiques.

Les réactions immunitaires d'origine alimentaires sont généralement dirigées contre des glycoprotéines, dont la taille varie généralement entre 10 000 et 70 000 Dalton (Cave 2006, Sampson 1993). Certaines publications font état d'un poids moléculaire minimum des allergènes alimentaires encore plus élevé, de l'ordre de 14 000 ou 18 000 daltons (Puigdemont et al. 2006, Biourge et al. 2004). En théorie, l'hydrolyse des protéines en petits fragments peptidiques réduira leur allergénicité, car les épitopes incriminés seront décomposés et ne se lieront pas aux récepteurs IgE à la surface des mastocytes. La plupart des publications indiquent qu'une molécule doit avoir une taille d'au moins 10 000 Dalton pour pouvoir se lier à 2 récepteurs d'IgE (Cave 2006).

D'un point de vue théorique, plus le poids de la molécule est faible, moins il est probable que l'épitope allergène soit encore intact. Toutefois, si la taille de la molécule est très petite, l'hydrolysat de protéines peut toujours provoquer une réaction allergique. Des formules de lait de vache fortement hydrolysées (avec un poids moléculaire d'environ 1500 Dalton) ont été utilisées avec succès dans l'alimentation de bébés allergiques au lait de vache. Cependant, même avec ces sources de protéines fortement hydrolysées, environ 5 à 20 % des nourrissons allergiques rechutent. Cela peut s'expliquer par la présence de traces mineures de protéines intactes dans l'hydrolysat. On a également émis l'hypothèse que de très petits peptides, qui ne peuvent pas activer les molécules d'IgE elles-mêmes, pourraient néanmoins se lier à d'autres composants et agir comme des haptènes, provoquant ainsi une réaction allergique. Les intolérances alimentaires qui ne sont pas médiées par les IgE (donc autres que les réactions immunologiques de type I) ne s'améliore pas toujours après l'hydrolyse des protéines.

Une hydrolysation importante pourrait également entraîner des effets secondaires tels qu'une appétence réduite et une osmolalité accrue, avec des selles molles ou des diarrhées associées.

Il n'existe pas beaucoup d'études sur l'efficacité des hydrolysats de protéines chez les chiens souffrant d'une allergie alimentaire bien diagnostiquée. Cependant, la plupart d'entre elles portent sur l'efficacité des hydrolysats dont le poids moléculaire maximal est de 10 000 ou 12 200 Dalton. Des études menées avec des hydrolysats de soja (MW< 12.200 Dalton) chez des chiens présentant une hypersensibilité induite au soja ont montré une réponse réduite au soja hydrolysé (contrairement au soja intact) (Beale & Laflamme 2001, Puigdemont et al. 2006). Une autre étude a montré que 90 % des chiens souffrant d'allergie alimentaire pouvaient être maintenus avec succès avec une alimentation hypoallergénique à base d'hydrolysat de soja d'un poids moléculaire maximal de 10 000 daltons (Biourge et al. 2004).

La présence de puces ou d'autres parasites, d'infections par des bactéries ou des levures, l'exposition à des allergènes, la sécheresse de la peau ou le stress sont autant de facteurs qui stimulent les démangeaisons. Un animal souffrant d'allergies alimentaires ou d'atopie peut avoir des allergies concomitantes et peut être nourri de manière optimale avec la gamme SPECIFIC Allergen Management Plus. Le contrôle des puces, un brossage régulier, un shampoing et l'évitement des allergènes peuvent contribuer à réduire l'intensité des démangeaisons. Le traitement immédiat des infections secondaires peut empêcher la détérioration des signes cliniques. Si nécessaire, des médicaments peuvent être utilisés pour réduire le prurit.

Dechra propose une gamme complète de produits pharmaceutiques et de soins qui peuvent aider à prévenir ou à réduire les signes cliniques chez les animaux de compagnie atteints de dermatite allergique.

Compte tenu de la présence d'une allergie alimentaire et d'une urolithiase à l'oxalate de calcium, le régime hypoallergénique SPECIFIC CDD Food Allergen Management serait la meilleure option pour ce chien, car la réduction du taux de protéines dans l'alimentation et l'induction d'un pH urinaire plus élevé réduiront le risque d'oxalate de calcium (un taux de protéines réduit diminuera l'apport d'acides aminés glycine, qui peuvent être métabolisés en oxalate). Pour réduire davantage le risque de rechute (ce risque est également présent avec un régime anti-oxalate), il est recommandé de favoriser la consommation d'eau du chien en ajoutant de l'eau tiède à l'alimentation.

La composition de base des aliments hydrolysés SPECIFIC est identique (saumon et riz hydrolysés). Ce qui change, c'est la quantité de graisse utilisée. Les croquettes SPECIFIC hydrolysées contiennent toutes de la graisse de porc et de l'huile de poisson (Allergen Management Plus contient plus d'huile de poisson afin d'augmenter les niveaux d'EPA et de DHA, des acides gras pouvant soutenir la réponse anti-inflammatoire naturelle de l'organisme). Les barquettes Allergen Management Plus contiennent de l'huile de tournesol et des niveaux élevés d'huile de poisson. Les croquettes et les barquettes Allergen Management Plus contiennent également de l'huile de bourrache, une source de GLA, un acide gras aux propriétés anti-inflammatoires naturelles.

Avec des aliments hydrolysés ayant une composition de base similaire (saumon et riz hydrolysés), les animaux présentant des allergies alimentaires peuvent facilement passer des barquettes aux pâtées Allergen Management et Allergen Management Plus, en fonction de leur préférence pour les croquettes ou les pâtées et/ou de leur besoin d'acides gras supplémentaires.

SPECIFIC Skin Function Support et Allergen Management Plus contiennent une très forte teneur en EPA. Plusieurs études ont montré que ce niveau élevé d'EPA est intéressant en cas de dermatite atopique chez les chiens et peut avoir des effets bénéfiques sur l'état clinique de l'animal, notamment sur son pelage, en cas de cancer, d'arthrite, de colite, etc.

SPECIFIC Skin Function Support et Allergen Management Plus contiennent également des teneurs accrues en nutriments bénéfiques pour la peau tels que le zinc, la vitamine A, les vitamines B et le sélénium. Ces nutriments favorisent un état optimal de la peau et du pelage.

SPECIFIC Skin Function Support et Allergen Management Plus sont des aliments complets et équilibrés avec des niveaux accrus d'EPA, de GLA et de nutriments bénéfiques pour la santé de la peau. Le rapport Oméga-3/Oméga-6 est de 1/1. Lorsque des suppléments d'acides gras sont ajoutés à l'alimentation habituelle d'un animal, le rapport Oméga-3/Oméga-6 de l'apport total de l'animal (alimentation + supplément) sera principalement déterminé par la composition en acides gras de l'alimentation de l'animal (qui contient généralement une abondance d'acides gras Oméga-6 tels que l'acide linoléique) et restera proche de 1/10.

Lorsque l'on rajoute des compléments à l'alimentation d'un animal, le dosage du complément est à ajuster en fonction du poids du chien. Cependant, il n'y a souvent que 3 niveaux de dosage indiqués. Les régimes complets à très forte teneur en EPA, comme SPECIFIC Skin Function Support et Allergen Management Plus, garantissent un dosage adapté au poids du chien, car la composition en acides gras est équilibrée par rapport à la teneur en énergie du régime.

De nombreuses marques de compléments d'acides gras recommandent le même dosage pour tous les chiens pesant plus de 25 kg. Par conséquent, plus le chien pèse plus de 25 kg, moins la quantité d'acide gras fournie par les compléments sera suffisante. Ces grands chiens risquent de ne pas recevoir suffisamment d'acides gras pour obtenir un effet.

Il est plus simple d'utiliser un aliment qui fournit tous les acides gras et les nutriments importants pour la santé du pelage (SPECIFIC Skin Function Support et Allergen Management Plus), que d'ajouter un supplément d'acides gras à une alimentation normale. Si de très grandes quantités de suppléments d'acides gras ou d'huiles sont ajoutées à une alimentation classique, cela ajoute également beaucoup de matière grasse supplémentaire à l'apport quotidien de l'animal. Il y a donc un risque d'obésité ou, si le propriétaire prend l'initiative de donner moins d'aliment pour pallier le risque d'obésité, il y aura un risque de carence en certains nutriments.

Le saumon hydrolysé a tout d'abord été sélectionné en raison de son poids moléculaire inférieur à 10 000 Dalton (considéré comme suffisamment petit pour ne pas provoquer de réactions allergiques).

L'utilisation de saumon hydrolysé possède également d'autres avantages tels que : la qualité élevée des protéines (bon profil d'acides aminés et digestibilité élevée), le contrôle de qualité élevé et la traçabilité du saumon norvégien. Le fait que les protéines ne soient pas d'origine végétale et qu'il soit moins couramment utilisé comme matière première dans les aliments pour animaux de compagnie que d'autres hydrolysats de protéines tels que l'hydrolysat de poulet, de soja et d'œuf) a été un argument supplémentaire. En outre, le poisson est une source de protéines durable qui correspond bien à l'image et au positionnement de SPECIFIC.

Les protéines de saumon intactes peuvent être considérées comme une matière première plutôt nouvelle dans les aliments hypoallergéniques pour animaux de compagnie ; cependant, il existe dans le commerce des aliments contenant également du saumon. C'est pourquoi nous préférons utiliser des protéines de saumon hydrolysées.

SPECIFIC CDD, CDW et FDW Food Allergen Management conviennent uniquement aux chiens et chats adultes, mais les aliments SPECIFIC CDD-HY, FDD-HY Food Allergen Management et COD-HY, COW-HY, FOD-HY et FOW-HY Allergen Management Plus sont spécialement formulés pour répondre aux besoins nutritionnels des chiens et chats en pleine croissance et conviennent donc également aux chiots et chatons.

Pour les chiens : CDD, CDD-HY, CID, CID-LF, COD-HY et tous les aliments humides pour chiens, à l'exception de C-BIO-W (qui contient de l'épeautre).
Pour les chats : FQD-F, FDD-HY, FID, FOD-HY et tous les régimes humides pour chats.

Les troubles gastro-intestinaux

Pour prendre en charge les cas de pancréatite, il est généralement conseillé d'éviter les excès de graisses et de protéines dans l'alimentation pour ne pas trop stimuler le pancréas.

Les recommandations sont les suivantes* :

  • Pour les chats :

Matière grasse : 10-15% sur matière sèche.
Protéine : 30-45% sur matière sèche.
 

  • Pour les chiens :

Matière grasse : 10-15% sur matière sèche.
Protéine : 15-30% sur matière sèche.

De plus, les graisses doivent être inférieures à 10 % en cas d'hyperlipidémie concomitante ou d'obésité sévère.

Les aliments SPECIFIC adaptés aux chats atteints de pancréatite :

De manière générale nous recommandons le FDD-HY, le FΩD-HY et le FXD chez les chats adultes atteints de pancréatite et le FDD-HY, le FΩD-HY et le FND chez les juniors.

Note : le FRD convient aux chatons capables de consommer suffisamment de croquettes FRD pour combler leurs besoins nutritionnels.

Note : Le FDD-HY et le FOD-HY ont respectivement 29,5 et 29,7 % de protéines, et le FQD-F 15,2 % de matières grasses, ce qui est également acceptable.

(Le FID et le FIW sont trop riches en matières grasses).

La présence d'autres complications aura un impact sur la recommandation diététique.

Pour les chats atteints de pancréatite et d'hyperlipidémie, le FΩD-HY peut être utilisé en première intension car sa teneur élevée en Oméga-3 peut contribuer à réduire les taux de triglycérides et/ou de cholestérol. Le FRD, avec des taux de graisses encore plus faibles, peut également convenir.

Pour les chats atteints de pancréatite et de diabète sucré, le FED-DM peut être utilisé en première intension en raison de sa faible teneur en glucides et de sa teneur réduite en graisses.

Pour les chats souffrant de pancréatite et d'obésité, il est recommandé d'utiliser le FRD et le FRW.

Pour les chats présentant également des problèmes de struvite, le FXD et le FCD-L sont de très bons choix.

Les aliments SPECIFIC adaptés aux chiens atteints de pancréatite :

Les recommandations générales pour les chiens adultes atteints de pancréatite sont le CID-LF, le CIW-LF, le CDD-HY et le CΩW-HY et pour les chiots le CPD-XL, le CDD-HY et le CΩW-HY.

En cas d'hyperlipidémie concomitante, le CID-LF et le CIW-LF sont les choix de prédilection, car leur teneur élevée en Oméga-3 peut contribuer à réduire le taux de triglycérides et/ou de cholestérol. Cependant, le CRD-2 et le CGD, grâce à leur teneur faible en matières grasses, et le CΩW-HY avec sa teneur élevée en Oméga-3, conviennent également.

Chez les chiens atteints de pancréatite et de diabète sucré, il est préférable de choisir le CED-DM et le CRD-2. Le CED-DM est légèrement plus riche en protéines que ce qui est recommandé, mais en raison de sa faible teneur en glucides, il reste adapté aux chiens atteints de pancréatite et de diabète sucré.

Chez les chiens atteints de pancréatite et d'obésité, le CID-LF et le CIW-LF sont adaptés. Le CRD-2 peut venir en seconde intention.

Chez les chiens atteints de pancréatite et de MICI, chez lesquels l'allergie alimentaire peut également jouer un rôle, le CID-LF et/ou le CIW-LF sont recommandés.

On connaît de mieux en mieux l'effet bénéfique que peuvent avoir les acides gras Oméga-3. Ces connaissances proviennent d'études menées sur des humains, des animaux de laboratoire et parfois aussi sur des chats ou des chiens. 

Selon une étude portant chez un rat souffrant de colite, l'ajout de 8 % d'huile de poisson au régime alimentaire a réduit la gravité des symptômes cliniques et ralenti l'évolution de la maladie (Vilaseca et al. 1990). Dans des études en double aveugle, contrôlées par placebo, menées sur des patients humains atteints de colite ulcéreuse, une supplémentation à long terme en huile de poisson (300-450 mg EPA/MJ) a réduit la dose nécessaire de corticostéroïdes (Hawthorne et al. 1992), a également réduit le niveau du médiateur inflammatoire LBT4 et a amélioré l'aspect histologique du côlon (Stenson et al. 1992).

Chez les animaux de compagnie atteints de MICI, il est recommandé d'utiliser un régime hypoallergénique, étant donné que l'on s'attend à ce qu'il y ait une composante allergique impliquée dans la MICI. La gamme SPECIFIC Allergen Management Plus est recommandée chez les animaux souffrant de MICI, en raison de sa composition hypoallergénique et de sa teneur élevée en EPA et en DHA.

Les bêta-1,3/1,6-glucanes sont des glucanes naturels présents dans la paroi cellulaire des champignons et des levures (les glucanes sont des polymères glucidiques constitués d'une chaîne de molécules de glucose). La molécule de bêta-1,3/1,6-glucane possède une longue chaîne principale de molécules de glucose liées au bêta-1,3 et des chaînes latérales composées de molécules de glucose liées au bêta-1,3. Les bêta-1,3/1,6-glucanes ont une grande capacité à renforcer le système immunitaire.

Les globules blancs, qui constituent la première ligne de défense immunitaire, possèdent des récepteurs capables de se lier aux agents pathogènes envahissants. À leur surface, ils possèdent également des récepteurs qui se lient aux bêta-1,3/1,6-glucanes. La liaison des bêta-1,3/1,6-glucanes au récepteur spécifique induit l'activation du macrophage, renforçant ainsi le système immunitaire non spécifique. Cependant, la liaison des bêta-1,3/1,6-glucanes stimule également le macrophage à produire des "signaux d'alarme" (tels que des cytokines) qui alertent les cellules du système immunitaire spécifique (cellules B et T). Cela conduit à un statut immunitaire plus élevé et à une production plus importante d'immunoglobulines.

Des études ont montré qu'une supplémentation orale en bêta-1,3/1,6-glucanes réduisait les concentrations plasmatiques des cytokines pro-inflammatoires IL-6 et TNF-alpha et augmentait la concentration de la cytokine anti-inflammatoire IL-10. Les bêta-1,3/1,6-glucanes peuvent ainsi avoir un effet modérateur sur les réactions inflammatoires.

Ainsi, la supplémentation en bêta-1,3/1,6-glucanes peut avoir des effets bénéfiques sur la santé grâce à deux modes d'action : elle peut renforcer le système immunitaire et elle affecte la réponse inflammatoire naturelle de l'organisme.

La supplémentation en bêta-1,3/1,6-glucanes a augmenté les niveaux d'anticorps après la vaccination et a amélioré la résistance à plusieurs infections. Chez des porcelets sevrés exposés à l'E.coli, la supplémentation en bêta-1,3/1,6-glucanes a réduit la durée et la gravité de la diarrhée ainsi que les risques de voir proliférer l'E. Coli. Dans une étude portant sur des poules pondeuses souffrant d'entérite chronique, la supplémentation en bêta-1,3/1,6-glucanes a réduit de manière significative l'infiltration des cellules inflammatoires et a amélioré les indicateurs de santé générale des poules.

La gamme SPECIFIC FOD-HY Allergen Management Plus peut être utilisée chez un jeune chat souffrant de MICI et d'urolithiase à struvite :

Il s'agit d'un aliment hypoallergénique (à base de protéines de saumon hydrolysées et de riz). Un régime hypoallergénique est souvent recommandé chez les animaux de compagnie atteints de MICI, la MICI ayant souvent une origine allergique.

Cet aliment contient des niveaux élevés d'acides gras oméga-3 provenant du poisson. Il peut donc contribuer à atténuer les réactions inflammatoires (dans des études chez l'homme et le rat, un apport élevé en Oméga-3 a réduit la gravité de la colite).

Cet aliment convient à tous les âges, et donc également aux jeunes chats en pleine croissance.

Cet aliment est formulé pour prévenir les struvites par l'induction d'un pH urinaire bas (< 6,4).

Pour les chats diabétiques souffrant de pancréatite, SPECIFIC FED-DM est recommandé car il contient un niveau très modéré en graisses.

En cas de constipation légère à modérée chez le chat, les régimes contenant une quantité élevée de fibres insolubles, telles que la cellulose, (par exemple SPECIFIC FRD/FRW Weight Reduction) peuvent être bénéfiques. Les fibres insolubles augmentent la masse fécale, ce qui peut améliorer le péristaltisme et normaliser la motilité, à condition que le chat soit bien hydraté et consomme suffisamment d'eau.

Cependant, chez les chats souffrant de constipation plus sévère, chronique ou récurrente et de mégacôlon, il n'est pas recommandé de fournir des niveaux élevés de fibres insolubles. Comme ces chats sont souvent déshydratés et que l'absorption de l'eau par le côlon augmente en conséquence, un apport élevé en fibres insolubles chez ces chats peut entraîner la formation d'une masse fécale encore plus ferme et plus sèche dans le côlon. Il est donc recommandé de donner une alimentation hautement digestible pour réduire la quantité de matières fécales. Une quantité modérée de fibres solubles peut contribuer à augmenter la teneur en eau du côlon. Le psyllium est une fibre soluble formant un gel qui peut ramollir les selles et aider à retenir l'eau dans le côlon.  Les fibres solubles fermentescibles, telles que la pulpe de betterave, l'inuline et les FOS, peuvent être métabolisées en acides gras à chaîne courte (AGCC), des nutriments importants pour les colonocytes. La fermentation et la production d'acides gras saturés peuvent favoriser la motilité du côlon et augmenter la quantité d'eau présente dans les matières fécales grâce à l'effet osmotique des métabolites. Dans la gamme SPECIFIC, le FID et le FIW Digestive Support sont des aliments hautement digestibles enrichis en fibres solubles et fermentescibles (psyllium, pulpe de betterave, FOS, MOS, XOS), et peuvent être particulièrement recommandés pour les chats souffrant de constipation chronique et de mégacôlon. Un apport suffisant en eau est essentiel. Il peut donc être intéressant d'opter pour les barquettes FIW. Mais de l'eau peut également être ajoutée aux croquettes sèches et la consommation d'eau potable peut être stimulée par la mise à disposition de plusieurs écuelles ou fontaines à eau.

En fonction de la réponse de chaque chat, l'utilisation supplémentaire d'un laxatif tel que le lactulose peut être envisagée, la dose étant titrée pour obtenir l'effet désiré.

Tout changement de nourriture peut entraîner un certain degré de perturbation digestive temporaire. Bien sûr, cela peut être dû à un défaut de qualité dans l'alimentation. Mais de manière générale, changer d'alimentation nécessite une adaptation des enzymes digestives et de la microflore intestinale. Il convient de procéder à un changement progressif en mélangeant petit à petit la nouvelle alimentation à l'ancienne jusqu'à changer complètement d'aliment, et ce sur une période de 7 à 10 jours. Il s'agit d'un point important pour tout changement de régime et le propriétaire de l'animal doit être correctement informé à ce sujet. Les exceptions à cette procédure sont les cas très graves où un régime thérapeutique doit être introduit le plus rapidement possible.

Si des problèmes digestifs sont observés ou signalés à l'occasion d'un changement de régime alimentaire, il convient toujours d'examiner d'abord si d'autres facteurs peuvent en être la cause.

Qu'est-ce qui a changé dans la vie de l'animal dernièrement ?
L'animal a-t-il eu accès à d'autres sources de nourriture ? A-t-il pu manger autre chose ?
Les habitudes alimentaires de l'animal ont-elles été modifiées d'une manière ou d'une autre ?

Chez les chiens souffrant de diarrhée chronique associée à une entéropathie sévère avec perte de protéines ou à une lymphangiectasie, il est recommandé d'utiliser la gamme Digestive Support Low Fat de SPECIFIC CID-LF/CIW-LF. La combinaison unique de l'utilisation d'ingrédients hypoallergéniques et de la faible teneur en graisses de l'alimentation fait que la gamme Digestive Support Low Fat est parfaitement adaptée à cette pathologie. La plupart (environ 66 %) des chiens atteints d'entéropathies chroniques réagissent positivement aux aliments hypoallergéniques. Cependant, dans plusieurs de ces cas, un régime pauvre en graisses est également nécessaire pour gérer les signes cliniques.

Outre des ingrédients hypoallergéniques et une faible teneur en matières grasses, la gamme SPECIFIC Digestive Support contient également des fibres fermentescibles, des bêta-glucanes, des teneurs relativement élevées en huile de poisson, de l'AuraGuard et des nucléotides pour favoriser la santé du microbiome intestinal et soutenir la réponse immunitaire et la fonction de la barrière intestinale.

En cas de pancréatite, il est conseillé d'éviter les excès de graisses et de protéines dans l'alimentation.

Les recommandations alimentaires des chiens atteints de pancréatite sont : une teneur en matières grasses comprise entre 10 et 15 % sur matière sèche et une teneur en protéines entre 15 et 30 % sur matière sèche. Dans les cas graves de pancréatite, d'hyperlipidémie concomitante ou d'obésité sévère, une teneur en graisses alimentaires encore plus faible (inférieure à 10 % sur matière sèche) est recommandée.

Chez SPECIFIC, pour les chiens atteints de pancréatites, nous recommandons le CID-LF/CIW-LF Digestive Support Low fat (7 % de matières grasses dans la MS) ou le CID/CIW Digestive Support, le CDD-HY Food Allergen Management ou le COW-HY Allergen Management Plus (ces aliments ont des taux de matières grasses comprises entre 10 et 15 % sur matière sèche).

En fonction de l'état de santé et des éventuelles affections cliniques concomitantes, il peut être possible de donner un autre aliment.

 

Dans le cadre de la prise en charge nutritionnelle de la pancréatite, il est généralement conseillé d'éviter les excès de graisses et de protéines dans l'alimentation. Il est conseillé d'avoir une alimentation ayant une teneur modérée en graisse (10-15% sur matière sèche) et une teneur en protéines comprise entre 15-30% sur matière sèche. Dans les cas les plus graves ou en cas d'hyperlipidémie ou d'obésité concomitantes, une teneur en graisses encore plus faible, inférieure à 10 %, est recommandée. Malheureusement, les aliments pour insuffisance rénale sont un peu trop riches en matières grasses pour répondre aux directives relatives à la pancréatite (CKD 17,5% et CKW 16,4 % de matières grasses).

Dans la liste des aliments SPECIFIC, le CGD Senior (13,4 g de protéines/MJ, P 0,35 g/MJ) et le CDD Food Allergen management (10,1 g de protéines/MJ et P 0,34 g/MJ) peuvent être utilisés pour les chiens atteints de pancréatite et d'insuffisance rénale concomitante. Les teneurs en phosphore de ces aliments sont encore plus élevées que celles pour l'insuffisance rénale. Un chélateur de phosphore peut être ajouté à ces aliments afin de maintenir les taux de phosphore plasmatique dans la fourchette souhaitée.

L'insuffisance pancréatique exocrine se caractérise par une forte réduction de la sécrétion des enzymes digestives du pancréas. Par conséquent, les aliments mal digérés restent dans le tractus gastro-intestinal, ce qui peut entraîner des diarrhées, des flatulences et une prolifération bactérienne. Pour traiter l'insuffisance pancréatique exocrine, il est recommandé d'utiliser des aliments hautement digestibles tels que SPECIFIC CID/W Digestive Support. Les aliments hypoallergéniques à base de protéines de saumon hydrolysées et de riz (SPECIFIC CDD-HY Food Allergen Management et COD-HY/COW-HY Allergen Management Plus) sont également très digestes et donc recommandés pour les chiens souffrant d'insuffisance pancréatique exocrine. Malgré le fait que ces régimes soient hautement digestibles, il est recommandé d'utiliser des préparations d'enzymes pancréatiques en plus de ces régimes hautement digestibles.

Pour les chiens atteints de pancréatite, il est recommandé de donner une alimentation avec une teneure modérée en graisses et en protéines afin de ne pas trop stimuler le pancréas. On préconise une teneur en matières grasses de 10 à 15 % et une teneur en protéines de 15 à 30 %.

Dans le cadre de la prise en charge des MICI et des réactions cutanées allergiques, une alimentation hypoallergénique est recommandée et des niveaux élevés d'EPA et de DHA provenant du poisson peuvent contribuer à soutenir la réponse anti-inflammatoire naturelle de l'organisme.

La gamme SPECIFIC CID-LF / CIW-LF Digestive Support Low Fat répond à tous ces critères et est recommandée pour les chiens souffrant de pancréatite accompagnée de MICI et de réactions cutanées allergiques.
La présence de fibres fermentescibles, de bêta-glucanes, d'AuraGuard et de nucléotides contribue en outre à la santé du microbiome intestinal, à la réponse immunitaire et à la fonction de barrière intestinale.

Les cas de troubles multiples comme celui-ci ne peuvent pas être facilement pris en charge sur le plan nutritionnel. Le principal objectif sera d'équilibrer la gravité et le risque des différents troubles notamment grace à l'alimentation.

Il convient, dans ce cas précis, d'accorder la plus grande attention à la maladie rénale et à la pancréatite : Il a été démontré que l'espérance de vie des patients souffrant de maladies rénales était rallongée par un régime pauvre en phosphore et en protéines. Un régime pauvre en protéines est également recommandé pour les problèmes liés au foie. La pancréatite nécessite des niveaux modérés de graisses et de protéines alimentaires pour stimuler au minimum le pancréas.
(Les recommandations chez le chien sont : Des taux de graisse compris entre 10 et 15 % sur matière sèche et un taux de protéines de 15 à 30 % sur matière sèche).

- L'arthrite, bien que douloureuse, ne met pas la vie en danger. Cependant elle est étroitement liée au surpoids, pouvant aussi bien en être la cause que la conséquence. L'arthrite s'améliorera si le chien perd du poids et reçoit des GAG et des niveaux élevés d'oméga-3.

- Les struvites chez les chiens sont très souvent causés par des infections des voies urinaires, et il convient donc de faire des analyses urinaires avant de revoir l'alimentation.

Malheureusement, les régimes pour les reins sont un peu trop riches en matières grasses pour répondre aux directives relatives à la pancréatite (CKD 17,5 et CKW 16,4 % de matières grasses sur sur matière sèche).

RECOMMANDATION ALIMENTAIRE :

Comme il n'existe pas d'aliment pour ce cas, il est recommandé d'adapter quelque peu les régimes rénaux en les mélangeant avec du CGD (régime pauvre en graisses, relativement pauvre en phosphore et en protéines) ou avec du riz cuit (apportant principalement des glucides, réduisant ainsi le pourcentage de protéines et de graisses dans l'aliment). L'avantage d'utiliser du CGD est qu'il s'agit également d'un aliment complet, c'est-à-dire que tous les nutriments sont présents en quantité suffisante. L'avantage de l'utilisation du riz est qu'il permet d'abaisser les niveaux de phosphore, mais aussi de diluer quelque peu les autres nutriments (ce qui ne devrait pas causer de problèmes). De plus en mélangeant avec le CGD, le niveau d'Oméga-3 reste plus élevé, ce qui est bénéfique pour les reins et les articulations.

Il suffit d'évaluer la recette qui convient le mieux à chaque chien (en fonction de la taille de la race, de la préférence de prix pour les CKD par rapport aux CKW - ou de l'appétence).

Mélanger le CKW avec le CGD-M :

Pour 100 g de CKW mélangez 20 grammes de CGD-M

Ce mélange contiendra :

  • 11,2 g de protéines/MJ soit 18,9 % sur matière sèche
  • 0,23 g de phosphore/MJ
  • 13,7 % de matière grasse sur matière sèche

Conseil d'alimentation : donnez 61% de la quantité recommandée de CKW et ajoutez 20% de CGD.

(exemple pour un chien de 14 kg : La quantité d'aliment pour animaux recommandée est de 660 g/jour. Il faut donc donner 61 % = 400 g de CKW et mélanger cette quantité avec 0,2*400=80 g de CGD-M).

Mélanger le CKD avec le CGD :

Pour 100 g de CKD mélangez 75 grammes de CGD-M :

Ce mélange contiendra :

  • 10,3 g de protéines/MJ soit 16,9 % sur matière sèche
  • 0,23 g de phosphore/MJ. 
  • 14,2 % de matière grasse sur matière sèche

Conseil d'alimentation : donnez 60 % de la quantité recommandée de CKD et ajoutez 75 % de cette quantité sous forme de CGD.

Mélanger le CKW avec du riz cuit (poids du riz = poids après cuisson)

Pour 100 g de CKW mélangez 30 grammes de riz cuit :

Ce mélange contiendra :

  • 8,7 g de protéines/MJ soit 14,3 % sur matière sèche
  • 12,6 % de matière grasse sur matière sèche

Conseil d'alimentation : donnez 78 % de la quantité recommandée de CKW et ajoutez 30 % de cette quantité sous forme de riz cuit.

Mélange le CKD avec du riz cuit (poids du riz = poids après cuisson)

Mélanger pour 100 g de CKD 85 grammes de riz cuit :

Ce mélange contiendra :

  • 7,7 g de protéines/MJ soit 12,7 % sur matière sèche
  • 0,14 g de P/MJ
  • Matières grasses = 14 % sur DMB


Conseil d'alimentation : donnez 82 % de la quantité recommandée de CKD et ajoutez 85 % de cette quantité sous forme de riz cuit.

Pour les chiens souffrant d'hyperlipidémie ou d'hypercholestérolémie, nous recommandons une alimentation à teneur réduite en matière grasse, tel que le CID-LF/CIW-LF Digestive Support Low Fat, le CRD-1/CRW-1 Weight Reduction, le CRD-2 Weight Control ou le CED-DM Endocrine Support.

La teneur en graisses du CED-DM n'est pas aussi basse que celle des autres gammes recommandées, mais elle est juste assez basse pour respecter les recommandations en cas d'hyperlipidémie (législation sur les régimes thérapeutiques, R 2020/354). Dans la gamme Digestive Support Low Fat et Endocrine Support, une grande partie des graisses est dérivée de l'huile de poisson, également bénéfique pour réduire les triglycérides et le cholestérol.

Un chat qui souffrait de diarrhées et de vomissements chroniques est maintenant nourri avec SPECIFIC FID Digestive Support et va beaucoup mieux depuis. Cependant, le propriétaire a remarqué que sur le sac, il est indiqué que cet aliment ne peut être donné que pendant 12 semaines. Le chat doit-il passer à une autre gamme ?

La durée d'utilisation indiquée sur l'étiquette de SPECIFIC FID Digestive Support est obligatoire en vertu de la législation de l'UE relative aux aliments thérapeutiques (R 2020/354). La durée d'utilisation recommandée indique une fourchette de temps au cours de laquelle l'objectif nutritionnel devrait normalement être atteint. L'objectif de cette indication légale est qu'après cette période, un vétérinaire évalue comment le chat se porte. Sur cette base, le vétérinaire décidera ensuite de poursuivre ou non l'alimentation.
Sur l'emballage du FID, la durée d'utilisation recommandée est indiquée comme suit :
Initialement jusqu'à 12 semaines et à vie en cas d'insuffisance pancréatique chronique.

Si l'animal a été nourri avec SPECIFIC FID Digestive Support pendant la période d'utilisation recommandée et que désormais il se porte bien, le vétérinaire peut recommander de continuer à le lui donner. SPECIFIC FID Digestive Support est un aliment qui répond aux recommandations nutritionnelles de tous les chats et peut donc être donné sur le long terme.
Comme pour tous les chats et chiens nourris avec une alimentation thérapeutique, il est recommandé de surveiller régulièrement sa santé et son état nutritionnel et d'adapter le régime si nécessaire.

Comme les intolérances alimentaires peuvent jouer un rôle dans le développement des MICI, un régime hypoallergénique est recommandé. Les MICI et l'arthrose sont des maladies inflammatoires qui peuvent profiter d'un apport élevé en acides gras Oméga-3 EPA et DHA provenant de l'huile de poisson, car ces acides gras peuvent contribuer à soutenir la réponse anti-inflammatoire naturelle de l'organisme. Dans les essais cliniques, parmi tous les nutraceutiques utilisés dans le traitement de l'arthrose, un apport en acides gras Oméga-3 s'est révélé plus efficace.

Les aliments SPECIFIC FOD-HY / FOW-HY Allergen Management Plus sont hypoallergéniques, très digestes et contiennent des niveaux élevés d'EPA et de DHA (huile de poisson). Ils sont donc recommandés chez les chats atteints de MICI et d'arthrose.

Les nucléotides sont des molécules organiques qui constituent les éléments structurels de l'ADN et de l'ARN. Ils se composent d'une base (adénine, thymine, guanine ou cytosine dans l'ADN et uracile dans l'ARN), liée à un sucre et à une molécule d'acide phosphorique.

Les nucléotides jouent un rôle important dans le métabolisme au niveau cellulaire et peuvent fournir de l'énergie.

En tant qu'éléments constitutifs de l'ADN et de l'ARN, les nucléotides sont nécessaires pour une division cellulaire rapide, notamment dans la muqueuse intestinale (où les cellules se renouvellent en quelques jours) et les cellules immunitaires. Les nucléotides peuvent provenir d'une synthèse de novo, mais aussi de la réutilisation de nucléotides provenant de cellules mortes ou de l'alimentation. Dans des conditions normales, il n'est pas nécessaire d'apporter des nucléotides supplémentaires par le biais de l'alimentation (la synthèse de novo et la réutilisation des nucléotides suffisent), mais en période de besoins accrus (stress, maladie, vaccination, croissance), la demande en nucléotides peut être plus importante et la supplémentation en nucléotides s'avère bénéfique.
Il a par exemple été démontré que la supplémentation en nucléotides est associée à une augmentation de la hauteur des villosités et de la profondeur des cryptes dans la muqueuse intestinale, ce qui est associé à une augmentation de la surface d'absorption, à une meilleure absorption, à une amélioration de la croissance et de l'indice de consommation. La supplémentation en nucléotides favorise également la réponse immunitaire, par exemple en augmentant la production d'IgE après la vaccination.

SPECIFIC CDD-HY et COD-HY contiennent tous les deux les mêmes ingrédients hypoallergéniques (du saumon hydrolysé et du riz). Les deux régimes contiennent de la graisse de porc et de l'huile de poisson, mais les sources de matière grasse sont différentes : le CDD-HY contient plus de graisse de porc et le COD-HY plus d'huile de poisson. L'entérite éosinophile étant une affection inflammatoire, il est préférable d'opter pour le SPECIFIC COD-HY ; les niveaux élevés d'EPA et de DHA provenant de l'huile de poisson dans le COD-HY peuvent contribuer à soutenir la réponse anti-inflammatoire de l'organisme.

Notre gamme de friandises idéales pour un chien atteint d'IPE serait le SPECIFIC CT-HY Hypoallergenic Treats, car cette friandise (à base de riz et de protéines de saumon hydrolysées) est hautement digestible.

Cristaux urinaires

Pour un chat souffrant de diabète et de struvite, nous recommandons FEW-DM. Le pH de l'urine des chats nourris avec FEW-DM est inférieur à 6,4 et en donnant une alimentation humide, le risque de formation de cristaux est toujours beaucoup plus faible qu'avec une alimentation sèche (avec FED-DM, le pH de l'urine est juste un peu plus élevé, 6,4-6,6, et convient donc moins aux chats ayant des antécédents d'urolithiase à struvite).

Les calculs de phosphate de calcium sont souvent liés à des anomalies du métabolisme du calcium (sauf si des suppléments spéciaux riches en calcium ou en vitamine D sont administrés). Dans ces cas, il est recommandé d'effectuer des recherches plus approfondies pour détecter les problèmes sous-jacents et de donner à l'animal une alimentation rénale (de préférence humide).

La teneur en GAG (150 mg/MJ) de la FJD/FJW favorise le maintien d'un cartilage sain et une synthèse accrue des protéoglycanes. En théorie, cela peut également être un avantage pour protéger la paroi de la vessie en cas de cystite idiopathique chez le chat (CI). Chez les chats atteints de CI, le revêtement en GAG de la vessie est plus fin que chez les chats en bonne santé. Il n'existe pas encore d'études en double aveugle contrôlées par placebo prouvant l'efficacité des GAG chez les chats atteints de CI. Dans une étude en double aveugle sur des chats atteints de CI, certains cas ont montré un résultat clair et ont rechuté après l'arrêt de la supplémentation en GAG, mais l'effet n'était pas significatif par rapport au groupe de contrôle. Cette étude de GunnMoore a confirmé (comme l'avaient déjà montré Markwell et al) qu'un simple passage à une alimentation humide réduirait les rechutes des épisodes d'IC chez les chats.

La recommandation alimentaire SPECIFIC pour la gestion des cas de problèmes articulaires et de CI serait FJW.

Tout d'abord, il est important de noter que la présence de struvite dans l'urine d'un chat n'est pas nécessairement alarmante. Des cristaux de struvite peuvent également être présents dans l'urine de chats en bonne santé ne présentant pas de problèmes urinaires. La présence de cristaux de struvite ne devient alarmante que lorsqu'ils sont nombreux et qu'ils forment des agrégats.

La présence de cristaux ne peut pas être considérée comme une maladie. Les cristaux de struvite sont présents dans l'urine des personnes qui forment des calculs et de celles qui n'en forment pas (Carbone M.G. Phosphocrystalluria and urethral obstruction in the cat. J. Am. Vet. Med. Assoc 1965 : 147 : 1195-1200). Apparemment, le développement de l'urolithiase à struvite ne dépend pas seulement de la présence de cristaux de struvite, mais plusieurs facteurs physiologiques et pathogènes complexes et interdépendants sont impliqués (tels que la présence et/ou l'absence d'inhibiteurs et de promoteurs de la précipitation et de l'agrégation des cristaux). Comme l'indiquent également Allen et Kruger : "La détection d'une cristallurie ne signifie pas qu'un chat développera par la suite une urolithiase. La cristallurie qui survient chez des chats dont l'anatomie et la physiologie des voies urinaires sont normales n'a généralement pas de signification clinique (Allen T.A. & Kruger J.M. Feline Lower urinary Tract Disease in : Small Animal Clinical Nutrition (Eds Hand, Thatcher, Remillard and Roudebush), 2000, Mark Morris Institute).

La présence de cristaux de struvite peut être le résultat d'une infection des voies urinaires. Il est donc recommandé de vérifier si c'est le cas.

La présence de cristaux d'urate chez les chats est plutôt rare, il est donc recommandé d'orienter la prise en charge nutritionnelle sur la réduction des calculs d'urate. Les cristaux d'urate ne peuvent se précipiter que lorsque l'urine est acide et ils se forment souvent à la suite de troubles hépatiques. Il est recommandé de vérifier le régime alimentaire du chat et de vérifier s'il souffre de problèmes hépatiques.

Pour réduire les rechutes de calculs d'urate, SPECIFIC FKW Kidney Support est recommandé. Comme il s'agit d'une alimentation humide, il induit une urine plus diluée et réduit ainsi le risque de toute forme d'urolithiase.

L'urolithiase à l'urate d'ammonium est favorisée par des concentrations élevées d'ammonium et d'urate dans l'urine et un pH urinaire bas. Chez les animaux sains, les purines (provenant de l'ADN) sont converties en allantoïne. Chez les animaux présentant une insuffisance hépatique ou un shunt hépatique, les purines ne sont pas transformées en allantoïne, mais en urate. Chez les chats, cependant, la cause est généralement inconnue. La production d'urine acide et concentrée, combinée à une alimentation riche en purine (par exemple, le foie) est décrite comme la cause.

Les recommandations alimentaires visant à éliminer ou réduire la récurrence de l'urate d'ammonium sont les suivantes :

  • Utiliser des matières premières à faible teneur en purines, telles que les œufs, les produits laitiers et le riz.
  • Avoir une faible teneur en protéines dans l'alimentation afin de réduire l'apport en purines et diminuer la teneur en ammonium dans l'urine.
  • Induire un pH urinaire compris entre 6,5 et 7,5 pour favoriser la solubilité de l'urate.

Il est également conseillé d'augmenter la prise d'eau des chats afin de prévenir la formation de cristaux. Cela augmentera le volume de l'urine et la rendra moins concentrée. Pour augmenter la prise d'eau il est possible de donner au chat une alimentation humide ou de faire tremper les croquettes dans de l'eau. Donner une alimentation humide est la solution la plus efficace pour augmenter la prise d'eau des chats, encore plus si on rajoute de l'eau dans cette alimentation.

Les gammes que nous recommandons en cas d'urolithiases à l'urate d'ammonium chez les chats sont : le FKD / FKW / FKW-P

SPECIFIC Kidney Support (FKD / FKW / FKW-P) peut être prescrit pour dissoudre et réduire la récurrence des calculs d'urate d'ammonium chez les chats. Ces régimes ne sont pas exclusivement composés de matières premières à faible teneur en purine, mais en raison de leur teneur réduite en protéines et de l'induction d'un pH urinaire plus élevé, ils peuvent être efficaces pour prévenir les calculs d'urate.

Il est recommandé de contrôler régulièrement le pH de l'urine, la densité urinaire, la présence de cristaux ou d'infection urinaire et l'apparition de nouveaux calculs. Il est conseillé de maintenir la densité urinaire en dessous de 1,030 et le pH de l'urine entre 6,5 et 7,5.

Les calculs d'urate étant souvent causés par une insuffisance hépatique, il est recommandé de surveiller la fonction hépatique du chat. En plus du régime alimentaire, l'allopurinol peut être administré aux animaux présentant des calculs d'urate récurrents, mais cela n'est pas courant chez les chats.

Les urolithiases à oxalate de calcium sont favorisées par des concentrations élevées de calcium et d'oxalate dans l'urine. Les calculs d'oxalate de calcium existants ne peuvent pas être dissous et doivent être enlevés chirurgicalement. Un régime alimentaire est recommandé pour prévenir les récidives.

Les recommandations d'un régime visant à réduire la récurrence de l'oxalate de calcium chez les chats sont les suivantes :

  • Avoir une faible teneur en protéines, car l'acide aminé glycine est un précurseur de l'oxalate.
  • Induire un pH urinaire entre 6,5 et 7,5 environ, car une urine trop acide peut provoquer une calciurie.
  • Avoir une alimentation pauvre en sodium pour prévenir la calciurie.

Il est également conseillé d'augmenter la prise d'eau des chats afin de prévenir la formation de cristaux. Cela augmentera le volume de l'urine et la rendra moins concentrée. Pour augmenter la prise d'eau il est possible de donner au chat une alimentation humide ou de faire tremper les croquettes dans de l'eau. Donner une alimentation humide est la solution la plus efficace pour augmenter la prise d'eau des chats, encore plus si on rajoute de l'eau dans cette alimentation.

Il est également conseillé de surveiller régulièrement le pH urinaire, la présence de cristaux ou d'infection et l'apparition de nouveaux calculs. 

En cas de calculs d'oxalate de calcium récurrents, il est conseillé de rechercher les causes sous-jacentes d'une perturbation de l'équilibre calcique qui peuvent éventuellement être traitées.

Les aliments que nous recommandons en cas d'urolithiase à l'oxalate de calcium chez le chat : SPECIFIC® FKD / FKW / FKW-P.

SPECIFIC® Kidney Support (FKD / FKW / FKW-P) est destiné à réduire la récurrence des calculs d'oxalate de calcium chez les chats. Ces régimes rénaux sont très savoureux et, grâce à leur teneur réduite en protéines et en sodium et à l'induction d'un pH urinaire alcalin, ils conviennent à la réduction de la récurrence des calculs d'oxalate de calcium.

ANNEXE

Affections liées aux urolithes calciques

En cas de lithiase calcique récurrente, il peut y avoir des causes sous-jacentes, comme des anomalies du métabolisme du calcium, qui peuvent prédisposer à la formation de lithiase calcique. Il est donc recommandé de rechercher les causes sous-jacentes et, si possible, de les traiter.

  • Hyperparathyroïdie primaire
    L'augmentation du taux de PTH entraîne une augmentation de l'absorption du Ca par les os ainsi que de la réabsorption tubulaire rénale du Ca. Une plus grande quantité de 1,25 vitamine D sera formée et l'absorption du Ca par l'intestin augmentera. En conséquence, le taux de Ca dans le plasma augmente, ce qui entraîne une augmentation de la filtration du Ca dans les glomérules et une augmentation de l'excrétion de Ca dans l'urine.

Les animaux atteints d'hyperparathyroïdie primaire peuvent être traités par parathyroïdectomie.

  • Autres affections liées à l'hypercalcémie :

Hypervitaminose D

​Néoplasie

Hyperthyroïdisme

Syndrome de Cushing​
 

  • Acidose tubulaire rénale distale :
    Ces animaux ont des problèmes pour maintenir le gradient H+. L'hypercalciurie, l'hyperfosfaturie et l'hypocitraturie associées peuvent être traitées par alcalinisation et supplémentation en K-citrate.

     
  • Hypercalciurie normocalcémique
    En général, il existe deux causes possibles à l'hypercalciurie normocalcémique :
    • Hypercalciurie d'absorption : augmentation de l'absorption du Ca par le tractus gastro-intestinal.
    • Fuite rénale de Ca : il existe une capacité perturbée de réabsorption du Ca à partir des tubules proximaux.

La différence entre ces deux causes possibles peut être déterminée par l'analyse de l'excrétion urinaire de calcium après le jeûne.

Essayez de détecter la cause de la récurrence des calculs et les éventuelles maladies concomitantes :

  • Analyse de sang : urée, créatinine, Ca, P, Na, K, Cl, PTH, vitamine D, Mg, urate, gaz du sang.
  • Analyse d'urine : pH, cristaux, urine de 24 heures : volume, créatinine, Ca, P, Mg, citrate, oxalate.
  • Examen des voies urinaires (radiographie, échographie)

Conseils diététiques :

  • Augmentez le volume d'urine en donnant une alimentation humide (ou ajoutez de l'eau à une alimentation sèche). Il est recommandé de maintenir la gravité spécifique en dessous de 1,030.
  • Donner une alimentation à faible teneur en protéines : cela conduira à une urine à faible teneur en Ca et P et à une urine moins concentrée.
  • Pour réduire l'hypercalciurie et l'hyperfosfaturie, il convient d'adopter un régime à faible teneur en Ca, Na, P et vitamine D. (NB : une augmentation de l'absorption de Na peut entraîner une baisse de la concentration urinaire).
  • (NB : une consommation accrue de Na est associée à une augmentation de l'excrétion urinaire de Ca ; de même qu'une consommation accrue de vitamine D).
  • Viser un régime alimentaire induisant un pH neutre - alcalin : un pH urinaire bas peut augmenter l'excrétion de calcium dans l'urine.
  • Pour prévenir l'apparition d'urolithiase au phosphate de calcium chez les chats, nous recommandons SPECIFIC FKD/FKW/FKW-P Kidney Support :
  • Ces aliments ont un niveau réduit de protéines, Ca, Na, P et le niveau de vitamine D n'est pas extrêmement élevé. En donnant du FKW ou du FKW-P (auquel on peut même ajouter de l'eau), la consommation d'eau augmente et l'urine se dilue.

Conseils supplémentaires :

  • Éviter les médicaments qui peuvent augmenter l'excrétion urinaire de calcium (par exemple, les glucocorticostéroïdes, le furosémide, l'acétazolamide).

Les urolithes de phosphate de calcium (tels que l'hydroxyapatite, la brushite, la whitlockite) sont rares chez les chats et sont souvent associés à des affections sous-jacentes telles que l'hypercalcémie, l'hyperparathyroïdie et l'hypervitaminose D.

Les facteurs participant à la solubilité du phosphate de calcium :

  1. Le pH urinaire : la plupart des calculs de phosphate de calcium (CaP) se forment généralement en milieu alcalin et sont plus solubles en milieu acide. Cela ne s'applique pas à la brushite : la solubilité de la brushite diminue lorsque le pH de l'urine baisse.
  2. La concentration de calcium (Ca) dans l'urine : elle peut augmenter en raison d'une absorption accrue de Ca par les os, d'une absorption accrue de calcium par le tractus gastro-intestinal ou d'une fuite accrue de calcium dans les reins.
  3. La concentration de phosphore (P) dans l'urine : une absorption accrue de phosphate entraîne une augmentation de la concentration de phosphate dans l'urine.
  4. Les inhibiteurs de la formation de cristaux de phosphate de calcium : par exemple, les composants qui se lient aux composants du cristal (par exemple, le citrate, qui lie le calcium et le maintient en solution) ou les composants qui perturbent la structure du cristal (par exemple, l'incorporation de magnésium dans le cristal de CaP).
  5. Présence de composants qui favorisent la précipitation des cristaux de CaP (par exemple, la présence de cristaux d'oxalate de calcium favorise la précipitation du CaP).

Dans le cas d'une urolithiase au phosphate de calcium pur, il peut y avoir des causes sous-jacentes, comme des anomalies du métabolisme du calcium, qui peuvent prédisposer à la formation d'urolithes contenant du calcium. Il est donc recommandé de rechercher les causes sous-jacentes et, si possible, de les traiter :

Hyperparathyroïdie primaire :

  • L'augmentation du taux de PTH entraîne une augmentation de l'absorption du Ca dans les os et de la réabsorption tubulaire rénale du Ca. Une plus grande quantité de 1,25 vitamine D sera formée et l'absorption du Ca à partir de l'intestin augmentera. En conséquence, le taux de Ca dans le plasma augmente, ce qui entraîne une augmentation de la filtration du Ca dans les glomérules et une augmentation de l'excrétion de Ca dans l'urine.
  • Les animaux atteints d'hyperparathyroïdie primaire peuvent être traités par parathyroïdectomie.

Autres affections liées à l'hypercalcémie :

  • Hypervitaminose D
  • Néoplasie
  • Hyperthyroïdisme
  • Syndrome de Cushing

Acidose tubulaire rénale distale :

  • Ces animaux ont des problèmes pour maintenir le gradient H+. L'hypercalciurie, l'hyperfosfaturie et l'hypocitraturie associées peuvent être traitées par alcalinisation et supplémentation en citrate de potassium.

Hypercalciurie normocalcémique :

  • En général, il existe deux causes possibles à l'hypercalciurie normocalcémique :
    • Hypercalciurie d'absorption : augmentation de l'absorption du Ca par le tractus gastro-intestinal.
    • Fuite rénale de Ca : il existe une capacité perturbée de réabsorption du Ca à partir des tubules proximaux.
  • La différence entre ces deux causes possibles peut être déterminée par l'analyse de l'excrétion urinaire de calcium après le jeûne : les animaux présentant une fuite rénale de Ca peuvent être traités avec des diurétiques thiazidiques (2-4 mg de thiazide chlorhydrique par kg de poids corporel par 12 heures) (NB : cela ne doit pas être administré aux animaux présentant une hypercalciurie d'absorption).

 

Pour les calculs combinés composés de struvite et d'urate, il est recommandé d'orienter la prise en charge vers la réduction de la récurrence de la formation d'urate. L'urolithiase à l'ammonium et à l'urate est favorisée par des concentrations élevées d'ammonium et d'urate dans l'urine et par un pH urinaire bas. Chez les animaux sains, les purines (provenant de l'ADN) sont converties en allantoïne. Chez les animaux présentant une insuffisance hépatique ou un shunt hépatique, les purines ne sont pas transformées en allantoïne, mais en urate. Chez les chats, cependant, la cause est généralement inconnue. La production d'urine acide et concentrée, combinée à une alimentation riche en purine (par exemple, le foie) est décrite comme la cause.

Les recommandations pour un régime visant à résoudre et à réduire l'urate d'ammonium sont les suivantes :

  • L'utilisation de matières premières à faible teneur en purines, telles que les œufs, les produits laitiers et le riz.
  • Une faible teneur en protéines dans le régime alimentaire pour réduire l'apport en purines et diminuer la teneur en ammonium dans l'urine.
  • L'induction d'un pH urinaire compris entre 6,5 et 7,5 pour favoriser la solubilité de l'urate.

Outre les directives spécifiques susmentionnées pour la réduction de la formation d'urate, de manière générale, pour prévenir la formation de cristaux il est conseillé de donner au chat beaucoup d'eau par le biais de l'alimentation. Cela augmentera le volume de l'urine et la rendra moins concentrée. Pour prévenir également la formation de struvite, il est recommandé de maintenir la gravité spécifique de l'urine en dessous de 1,030. L'augmentation de la consommation d'eau peut être obtenue en donnant au chat une nourriture humide ou en faisant tremper des croquettes dans de l'eau. C'est en donnant une nourriture humide que la consommation d'eau augmentera le plus, surtout si de l'eau supplémentaire est mélangée à la nourriture humide.

La formation de struvite peut résulter d'une infection urinaire bactérienne. Il est donc conseillé de vérifier la présence d'une infection urinaire et, le cas échéant, de la traiter avec des antibiotiques.

Il est également conseillé de contrôler régulièrement le pH de l'urine du chat, la présence de cristaux et l'apparition de nouveaux calculs.

Les aliments que nous recommandons pour l'urolithiase à l'urate d'ammonium chez les chats sont les suivants : SPECIFIC FKD / FKW / FKW-P

SPECIFIC Kidney Support (FKD / FKW / FKW-P) peut être prescrit pour dissoudre et réduire la récurrence des calculs d'urate d'ammonium chez les chats. Ces régimes ne sont pas exclusivement composés de matières premières à faible teneur en purine, mais en raison de leur teneur réduite en protéines et de l'induction d'un pH urinaire plus élevé, ils conviennent pour réduire la récurrence des calculs d'urate.

Les calculs d'urate étant souvent dus à une insuffisance hépatique, il est recommandé de surveiller la fonction hépatique du chat. En plus du régime alimentaire, l'allopurinol peut être administré aux animaux présentant des calculs d'urate récurrents, mais cela n'est pas courant chez les chats.

Un calcul composé d'une combinaison d'oxalate de calcium et de struvite se forme généralement sous la forme d'un calcul d'oxalate de calcium. Ce calcul provoque une irritation de la vessie, ce qui la rend plus sensible aux infections. Lors d'une infection par des bactéries uréase-positives, l'urée présente dans l'urine est transformée en ammonium. Lors de cette transformation, le pH de l'urine augmente également. L'augmentation de la concentration d'ammonium et du pH urinaire entraîne la précipitation de la struvite. Il en résulte un calcul combiné avec un noyau d'oxalate de calcium, recouvert d'une coquille de struvite.

Les calculs combinés d'oxalate de calcium et de struvite ne peuvent pas être dissous et doivent être enlevés chirurgicalement. La prévention des récidives est axée sur le type de cristal qui se trouve au cœur du calcul (problème initial = oxalate de calcium). En outre, il est important de traiter l'infection avec des antibiotiques appropriés.

Les recommandations d'un régime visant à réduire la récurrence de l'oxalate de calcium chez les chats sont les suivantes :

  • Une alimentation pauvre en protéines, car l'acide aminé glycine est un précurseur de l'oxalate.
  • L'induction d'un pH urinaire entre 6,5 et 7,5 environ, car une urine trop acide peut provoquer une calciurie.
  • Un régime pauvre en sodium pour prévenir la calciurie.

Outre les conseils susmentionnés pour la prévention de la formation d'oxalate de calcium, pour contrer la formation de cristaux il est également conseillé de donner au chat beaucoup d'eau par le biais de l'alimentation. Cela augmentera le volume de l'urine et la rendra moins concentrée. L'augmentation de la consommation d'eau peut être obtenue en donnant au chat une nourriture humide ou en faisant tremper des croquettes dans de l'eau.

Il est également conseillé de surveiller régulièrement le pH urinaire, la présence de cristaux, l'infection des voies urinaires et l'apparition de nouveaux calculs. Si le pH urinaire est inférieur à 6,5, du citrate de potassium peut être administré pour augmenter légèrement le pH urinaire et maintenir le calcium en solution. Il est conseillé de maintenir la densité urinaire en dessous de 1,030. En cas de calculs récurrents d'oxalate de calcium, il est conseillé de rechercher les causes sous-jacentes d'un trouble du métabolisme du calcium qui pourrait être traité.

Les régimes que nous recommandons pour les urolithiases combinées de struvite et d'oxalate de calcium chez les chats : SPECIFIC® FKD / FKW / FKW-P

SPECIFIC Kidney Support (FKD / FKW / FKW-P) est destiné à réduire la récurrence des calculs d'oxalate de calcium chez les chats. Ces régimes rénaux sont très savoureux et, grâce à leur teneur réduite en protéines et en sodium et à l'induction d'un pH urinaire alcalin, ils conviennent à la réduction des calculs d'oxalate de calcium.

Un calcul mixte de struvite et de phosphate de calcium se forme généralement à la suite d'une infection des voies urinaires par des bactéries uréases positives, lorsque l'urée présente dans l'urine est transformée en ammonium et que le pH de l'urine augmente. Cela entraîne la précipitation de la struvite et, en cas d'augmentation de l'excrétion urinaire de calcium, de l'apatite carbonatée.

Le traitement et la prévention des infections urinaires jouent un rôle important dans la réduction de la récurrence des calculs mixtes de struvite et de phosphate de calcium. En cas d'infections urinaires répétées, il est important de rechercher s'il existe des causes structurelles ou fonctionnelles à l'origine d'un risque accru d'infections urinaires, qui peuvent être corrigées. En ce qui concerne la formation des phosphate de calcium, il est recommandé de vérifier s'il y a une augmentation du taux de calcium sérique ou une augmentation de l'excrétion de calcium.

Les recommandations pour un régime visant à résoudre les struvites et les phosphates de calcium chez les chats sont les suivantes :

  • Une diminution du pH de l'urine dans une fourchette de 6,0 à 6,5 pour dissoudre les struvites et les phosphates de calcium.
  • Une réduction de la teneur en magnésium et en phosphore du régime alimentaire afin de réduire la concentration urinaire de ces composants.
  • Modérer le sodium alimentaire pour éviter d'augmenter l'excrétion de calcium.

Outre les directives spécifiques mentionnées ci-dessus pour la prévention de la formation de struvite, il existe également un conseil général pour prévenir la formation de cristaux en donnant au chat beaucoup d'eau par le biais de son alimentation. Cela augmentera le volume de l'urine et la rendra moins concentrée. L'absorption d'eau peut être augmentée en donnant au chat une nourriture humide ou en faisant tremper des croquettes dans de l'eau.

L'alimentation que nous recommandons pour les chats atteints d'urolithiase combinée struvite / carbonate apatite est la suivante : SPECIFIC® FCD, FCD-Light, FCW, FCW-P. Ces aliments sont particulièrement appétants et respectent les recommandations ci-dessus.

Il est par ailleur recommandé de contrôler régulièrement le pH urinaire du chat, la présence de cristaux, d'infection urinaire ou l'apparition de nouveaux calculs. Il est conseillé de conserver une densité urinaire inférieure à 1,030.

L'urolithiase à cystine est provoquée par une forte concentration de l'urine en cystine et un pH urinaire bas. La cystine est composée des acides aminés contenant du sulfure, la cystéine et la méthionine, et est réabsorbée par le tubule rénal. A cause d'une anomalie congénitale, certains animaux réabsorbent moins de cystine et ont donc une plus forte concentration urinaire en cystine. La présence de cristaux de cystine peut être résolue par un ajustement de l'alimentation et par un traitement médicamenteux. Un régime alimentaire spécifique est recommandé pour réduire la formation récidivante de ces calculs.

Les recommandations alimentaires pour réduire la récurrence de cystine chez le chat sont les suivantes : 

  • Une faible teneur en protéine, car l'aliment contiendra alors moins de cystéine et de méthionine. Ainsi, moins de cystine sera excrétée dans les urines, et donc moins de cristaux de cystine se formeront.
  • L'induction d'un pH urinaire supérieur à 7.5 pour augmenter la solubilité de la cystine.
  • Un apport modéré en sodium pour limiter la secrétion de cystine.

En plus des recommandations ci-dessus, il est conseillé, pour éviter la formation de cristaux, d'augmenter l'apport en eau du chat grâce à l'alimentation. Cela augmentera le volume d'urine et la rendra également moins concentrée. Un apport supplémentaire en eau peut se faire grâce à une alimentation humide (canflex ou sachet), ou en trempant les croquettes dans l'eau.

Les aliments SPECIFIC® que nous recommandons en cas d'urolithiase à cystine chez les chats sont : FKD / FKW / FKW-P.

SPECIFIC Kidney Support (FKD / FKW / FKW-P) est une gamme conçue pour la dissolution et la réduction de la formation récidivante des cristaux de cystine chez le chat. Cette gamme est particulièrement appétante, et sa teneur réduite en protéine et en sodium ainsi que l'induction d'un pH alcalin en fait un régime alimentaire idéal pour la prévention de la formation de cristaux de cystine.

Il est possible d'envisager un traitement médicamenteux en complément.

Il est conseillé de contrôler régulièrement la densité urinaire (<1.030) et le pH urinaire (>7.5).

L'urolithiase à struvite (précipitation d'ammonium, de magnésium, et de phosphate dans le bas appareil urinaire) est provoquée par une forte concentration de magnésium, d'ammonium et de phosphate dans les urines mais également par un pH alcalin.

Les recommandations alimentaires pour la dissolution et la réduction de la formation récidivante des struvites chez le chat sont les suivantes :

  • Baisser le pH urinaire pour atteindre un niveau entre 6.0 et 6.5 pour dissoudre les struvites
  • Réduire l'apport de magnésium et de phosphore dans l'alimentation pour réduire leur concentration dans les urines.

En plus des recommandations ci-dessus, il est généralement conseillé, pour éviter la formation de cristaux chez le chat, d'augmenter l'apport en eau grâce à l'alimentation. Cet apport supplémentaire augmentera le volume des urines et diminuera leur concentration. Un apport supplémentaire en eau peut se faire par une alimentation humide (canflex ou sachet), ou en trempant les croquettes dans l'eau.

Les aliments SPECIFIC recommandés pour les chats souffrant d'urolithiase à struvite sont : FCD, FCD-Light, FCW, FCW-P et FSW.

 

SPECIFIC FSW Struvite Dissolution et SPECIFIC FCD, FCD-Light, FCW et FCW-P Crystal Management sont recommandés pour dissoudre les struvites et pour réduire leur formation récidivante. Ces aliments sont particulièrement appétents et respectent les recommandations ci-dessus.

Il est recommandé de contrôler régulièrement le pH urinaire du chat, sa densité urinaire, la présence de cristaux, une infection urinaire ou l'apparition de nouveaux cristaux. Il est recommandé de garder une densité urinaire sous le seuil de 1.030 et un pH urinaire entre 6.0 et 6.5.

L'urolithiase à struvite chez les chats, contrairement aux chiens, n'est généralement pas associée à une infection urinaire. Il est recommandé de nourrir les chats avec la gamme SPECIFIC Crystal Management sur le long terme afin de limiter les formations récidivantes de cristaux. Pour les cas de chats souffrant d'urolithiase à struvite associée à une infection urinaire, en plus d'utiliser les gammes SPECIFIC Crystal Management et Struvite Dissolution, il est recommandé de traiter l'infection avec les antibiotiques appropriés.

Les cristaux de xhantine sont relativement rares. La xanthine est le résultat de la décomposition de purines (qui se trouvent dans l'ADN). Chez les chats en bonne santé, les purines sont transformées en allantoïne, une substance hautement hydrosoluble, qui est excrétée dans l'urine sans problème. A cause d'une anomalie congénitale, une carence de l'enzyme xanthine oxidase peut apparaître. Les purines se transforment alors en xanthine. La xanthine n'étant pas hydrosoluble, des cristaux de xanthine peuvent se former si la concentration de l'urine en xanthine est trop élevée, surtout dans le cas d'un pH urinaire bas.

Par ailleurs, les cristaux de xanthine chez les chats peuvent également être le résultat d'un traitement contre les cristaux d'urate à base d'allopurinol. Les urates comme la xanthine sont le résultat de la décomposition de purines. L'allopurinol inhibe l'activité de l'enzyme xanthine oxidase. Si des cristaux d'urate sont traités avec de l'allopurinol, mais qu'en même temps de nombreuses purines restent accessibles via l'alimentation, le chat ne formera pas de cristaux d'urates, mais des cristaux de xanthine. Il est donc important de prescrire une alimentation pauvre en purine dans le cadre d'un traitement à base d'allopurinol.

Les recommandations alimentaires pour la réduction de xanthine (et d'urate) sont les suivantes :

  • L'utilisation de matières premières pauvres en purine, comme les oeufs, les produits laitiers ou le riz
  • Une faible teneur en protéine dans l'alimentation pour réduire l'apport en purines
  • L'induction d'un Ph urinaire situé entre 6.5 et 7.5 pour encourager la solubilité de la xanthine et de l'urate.

En complément des recommandations ci-dessus pour la réduction de la formation de xanthine et d'urate, il est conseillé d'augmenter l'apport en eau du chat par l'alimentation, pour prévenir la formation de cristaux. Cet apport supplémentaire augmentera le volume d'urine et réduira sa concentration. Il est recommandé de garder une densité urinaire inférieure à 1.030. Un apport supplémentaire en eau peut se faire grâce à une alimentation humide (canflex ou sachet), ou en trempant les croquettes dans l'eau.

Nous recommandons les gammes SPECIFIC suivantes pour les chats souffrant d'urolithiase à xanthine : FKD / FKW / FKW-P.

SPECIFIC Kidney Support (FKD / FKW / FKW-P) peut être prescrit pour réduire la formation récidivante de cristaux de xanthine chez les chats. Cette gamme n'est pas exclusivement produite à partir de matières premières pauvres en purine, mais leur faible teneur en protéine et l'induction d'un pH urinaire plus élevé en font une alimentation idéale pour la prévention de la formation des cristaux de xanthine.

Il est conseillé de contrôler régulièrement le niveau du pH urinaire, la densité urinaire, la présence de cristaux, d'une infection urinaire ou l'apparition de nouveaux cristaux. Il est recommandé de garder une densité urinaire à un niveau inférieur à 1.030 et un pH urinaire entre 6.5 et 7.5. Si le pH urinaire du chat est trop bas, un supplément en citrate de potassium peut aider à rendre l'urine plus alcaline. Il est recommandé de débuter avec la posologie suivante : deux fois 50-75mg/kg par jour, et de contrôler deux fois par semaine le pH urinaire pour ajuster la dose en fonction des résultats.

Pour les chatons de 6 mois ou plus souffrant d'urolithiase à struvite, nous recommandons SPECIFIC FCD, FCW ou FCD-L Crystal Management (Light). Les chatons de 6 mois ou plus ont déjà passé la première phase de croissance et seront donc capables de supporter l'apport réduit en minéraux de FCD(-L) et FCW.

(FSW n'est pas recommandé pour les chatons dans la mesure où cette alimentation est encore plus restreinte en minéraux. Par expérience, nous savons que FCD, FCW et FCD-L sont efficaces pour la dissolution de struvites et réduiront le risque de formation de nouveaux cristaux).

Dans le cas de chatons particulièrement jeunes, il est recommandé de vérifier la présence d'une infection urinaire. A un très jeune âge, l'origine principale de l'urolithiase à struvite est une infection du tract urinaire. Dans ce cas, un traitement antibiotique en combinaison d'une alimentation anti-struvite devrait suffire. Si l'infection est correctement contrôlée, les cristaux de struvite devraient également disparaître. Une courte période (4-6 semaines) avec une alimentation anti-struvite devrait être suffisante, et ainsi, l'utilisation de FCD, FCW ou FCD-L ne devrait pas être dommageable pour le chaton.

Cependant, si le chaton est vraiment jeune et/ou si le régime alimentaire doit être adapté pour une plus longue période, il est recommandé de nourrir le chaton avec une alimentation acidifiante qui respecte également les apports en minéraux nécessaires aux chatons. Au sein des gammes SPECIFIC, plusieurs aliments respectent ces recommandations pour les chatons (Neutered Young) et sont également acidifiantes (pH<6.4). Des tests urinaires ont également montré que les gammes suivantes induisent une urine avec une valeur RSS aux struvites <1 :

  • SPECIFIC FND Neutered Young
  • SPECIFIC FOD-HY Allergy Management Plus
  • SPECIFIC FID/W Digestive Support

Pour le traitement des cristaux, un bon diagnostic et une alimentation adaptée sont essentiels. SPECIFIC FSW Struvite Dissolution et SPECIFIC FCD, FCD-L, FCW et FCW-P Crystal Management peuvent tous être utilisés pour la dissolution des cristaux de struvite. A cause de sa très faible teneur en minéraux, il est recommandé d'utiliser FSW pour une durée maximale de 2 à 3 mois. (Note : La réglementation européenne impose d'inscrire sur les emballages d'alimentation thérapeutique une utilisation maximale de 5 à 12 semaines. Si les chats souffrant de struvite sont exclusivement nourris avec FSW, FCD, FCD-L, FCW ou FCW-P, les cristaux de struvite devraient être dissous sous 2 à 3 mois).

La dissolution des urolithes à struvite doit être confirmée par une analyse urinaire/microscopie ou par imagerie. FCD/FCW/FCW-P ou FCD Light peuvent alors être utilisés pour prévenir la formation récidivante de struvites.

NB : FCD, FCW, FCW-P et FCD-L (ou une combinaison de ces aliments) doivent être la source d'alimentation exclusive. Le chat ne doit pas être nourri avec une toute autre alimentation au risque de fausser l'apport en minéraux.

Dans le cas d'une formation récidivante de struvite :

  1. Ecartez la présence d'une infection urinaire. Une infection urinaire augmentera le pH urinaire en faveur d'une précipitation de struvite (Chez les chiens, les problèmes de struvite sont souvent la conséquence d'une infection urinaire). Un traitement antibiotique approprié doit être donné à l'animal jusqu'à ce que l'infection bactérienne soit sous contrôle, mais également jusqu'à ce que les cristaux soient dissous. En effet, les cristaux peuvent contenir des bactéries viables et continuellement les libérer à mesure qu'ils se dissolvent.
  2. Pour les animaux présentant des récidives d'urolithiase, il est recommandé d'utiliser une alimentation humide (FSW, FCW, etc.). Cela permettra un apport supplémentaire en eau à travers l'alimentation, générant donc un volume d'urine plus important, une urine plus diluée, une miction plus fréquente et donc, réduira le risque de précipitation de cristaux.
  3. Revoyez le diagnostic initial en fonction des symptômes et selon les résultats des analyses urinaires et de la microscopie :
    1. Même les chats en bonne santé peuvent présenter des cristaux de struvite.
    2. Est-ce que les cristaux sont présents en large quantité ? Est-ce que ces cristaux s'aggrègent ou créent un bouchon ?
    3. Les symptômes chez le chat peuvent être causés par une cystite idiopathique. Envisagez une alimentation humide (FCW, FSW), dans la mesure où il a été prouvé qu'une alimentation humide réduit le nombre de récidives chez les chats souffrant de cystite idiopathique.
    4. Est-ce que les urolithes observés sont effectivement composés de struvite ?

L'indication de durée d'utilisation, notée sur les emballages des aliments thérapeutiques SPECIFIC, est obligatoire et présente conformément à la réglementation européenne pour les aliments thérapeutiques (R 2020/354). La déclaration légale d'une période d'utilisation recommandée donne une intervalle de temps durant laquelle l'objectif nutritionnel doit être atteint. Le but de cette indication légale est de permettre à un vétérinaire d'évaluer l'état de l'animal après l'utilisation de cette alimentation, et puisse décider de la conserver ou non.

Sur les emballages des aliments thérapeutiques SPECIFIC, la durée d'utilisation recommandée est donnée pour chaque objectif nutritionnel spécifique.

Si l'animal est nourri avec cet aliment thérapeutique pendant la durée recommandée, et qu'il est en bonne santé grâce à cette alimentation, le vétérinaire peut conseiller de conserver cette dernière. Les aliments thérapeutiques SPECIFIC sont des aliments complets, qui respectent les recommandations nutritionnelles des chats/chiens adultes et peuvent donc être utilisés sur le long terme.

De la même manière que pour tout chat ou chien sous n'importe quel régime alimentaire, il est conseillé de contrôler la santé de l'animal et son état nutritionnel régulièrement, et d'adapter l'alimentation si le contrôle montre que l'état de l'animal a changé ou qu'il présente une nouvelle affection clinique.

SPECIFIC FOD-HY Allergy Management Plus est recommandé pour un jeune chat souffrant de MICI et d'urolithiase à struvite :

  • L'aliment est hypoallergénique (à base de protéines de saumon hydrolysées et de riz). Pour les chats souffrant de MICI, une alimentation hypoallergénique est recommandée, dans la mesure ou la MICI peut être causée par une intolérance/allergie alimentaire
  • L'aliment contient des niveaux élevés d'acides gras oméga-3 issus d'huile de poisson, qui peuvent contenir les réactions inflammatoires (dans des études sur les humains et sur les rats, de hauts niveaux d'acides gras oméga-3 dans l'alimentation ont réduit la sévérité des colites)
  • L'aliment est adapté aux chats de tous âges, y compris pour les jeunes chats encore en croissance
  • L'aliment est formulé pour prévenir la formation de struvite par l'induction d'un pH urinaire bas (<6.4)

Sans facteurs aggravants, il est peu probable que le pH urinaire d'un chat sous FCD soit de 8. Pour de nombreux lots de FCD, le pH urinaire a été testé, et était équilibré et inférieur à 6.4. Occasionnellement, un exemplaire d'urine fraiche peut avoir un pH urinaire supérieur à 6.4 pendant un test postprandial (quelques heures après un gros repas), mais il est immédiatement suivi par une urine avec un pH inférieur à 6.

Aussi, un des facteurs aggravants pourrait être la présence d'une infection urinaire. S'il y a une infection bactérienne, la bactérie va décomposer l'urée présente dans l'urine et la convertira en ammonium et en ions OH-. Ainsi, le pH urinaire augmentera, et la concentration urinaire en ammonium augmentera également. Ces deux changements impliqueront un risque accru de précipitation de struvite.

Un autre facteur peut être que l'urine n'était pas fraiche au moment du test. Si l'urine n'est pas fraiche ou conservée à température ambiante pendant une période trop importante, des bactéries peuvent apparaître, et induire un pH plus élevé.

Il peut également être important de vérifier si le chat n'a pas eu accès à une autre alimentation.

 

Il a en effet été démontré dans la littérature scientifique qu'il existe une récidive d'urolithiase à oxalate de calcium malgré le passage à une alimentation anti oxalate de calcium (mais l'alimentation peut aider à augmenter l'intervalle de temps entre chaque récidive). C'est tout particulièrement vrai chez certaines races de chiens présentant un risque accru d'urolithiase à oxalate de calcium (Schnauzers nains, Lhassa apsos, Yorkshire terriers, Bichons frisés, Shih Tzus et caniches nains).

En plus de nourrir l'animal avec une alimentation adaptée, ce qui réduit le risque de récidive d'oxalate de calcium (comme SPECIFIC CKD/CKW Heart & Kidney Support), il est recommandé d'augmenter l'apport en eau, pour essayer de diluer d'autant plus les urines (surtout chez un chien ayant des urines très concentrées). Il peut être utile de passer à une alimentation humide, ou de mixer l'alimentation humide et l'alimentation sèche (trempée dans de l'eau) si le passage à une alimentation humide exclusive est trop cher.

Il est également important de vérifier si des cristaux d'oxalate ne sont pas encore présents dans le tract urinaire (s'ils sont suffisamment petits, il est possible de les éliminer par urohydropropulsion mictionnelle). Il a été montré qu'après une intervention chirurgicale, certains cristaux peuvent subsister dans l'appareil urinaire. Ainsi, il est essentiel de vérifier l'appareil urinaire par imagerie juste après l'intervention. La présence de cristaux agira comme un nid qui facilitera la précipitation de nouveaux cristaux.

Visez un pH urinaire de 7-7.5. Si le pH urinaire du chien n'est pas toujours aux environs de 7 (devenant donc plus acide), alors il peut être utile de donner du citrate de potassium en complément pour augmenter le pH urinaire et la solubilité du calcium.

De plus, il a été démontré que les chiens souffrant d'urolithiase à oxalate de calcium peuvent avoir une affection sous-jacente qui augmente le risque de récidive. Il est donc recommandé de vérifier la présence de causes sous-jacentes qui pourraient expliquer la récidive et essayer de les soigner autant que possible.

Surveillez étroitement le chien par des contrôles réguliers, plusieurs fois par an. Si les cristaux sont petits, ils peuvent être éliminés (sinon, prévenez leur croissance autant que possible pour éviter une intervention chirurgicale).

Pour les chiens ayant des brushites, il est recommandé de donner SPECIFIC CKD/CKW Heart & Kidney support. Pour les plus petits chiens, il est conseillé d'utiliser une alimentation humide, pour augmenter l'apport en eau et réduire le risque de formation de cristaux (il est d'ailleurs recommandé d'ajouter de l'eau à l'alimentation humide comme à l'alimentation sèche). De plus, il est conseillé de chercher les éventuelles causes sous-jacentes liées au métabolisme du calcium et de les traiter, si possible, pour éviter de formation récidivante des cristaux de brushite.

 

Non, CED n'a pas été spécialement formulée avec une faible valeur RSS pour le traitement des calculs de struvite.

Note : L'urolithiase à struvite chez les chiens est souvent la conséquence d'une infection urinaire, contrairement au chats. Cela rend le rôle de l'alimentation moins important : le traitement avec des antibiotiques est essentiel ! CED contient cependant des bêta-glucanes, qui améliorent la réponse immunitaire du chien (et donc une meilleure résistance du système urinaire aux infections).

Ce chien a une infection urinaire, des cristaux de struvite ainsi que des allergies alimentaires.

Dans cette situation, un traitement antibiotique est essentiel; une alimentation anti-struvite doit être temporaire et uniquement utilisée pour participer à la dissolution des cristaux existants. Quand l'infection est contrôlée et que les cristaux sont dissous, le chien peut retrouver son alimentation habituelle (dans le cas présent, une alimentation hypoallergénique).

Pour la période pendant laquelle il faut combiner hypoallergénique et anti-struvite, il peut être utile de donner SPECIFIC FDD-HY ou FOD-HY car ces aliments sont acidifiants et hypoallergéniques. Ces produits sont initialement formulés pour les chats mais sont complets et également adaptés aux chiens.

Les urolithiases à urate chez les chiots peuvent être liées à la présence de shunts portosystémiques - il est donc conseillé de contrôler ce point en premier lieu.

Chez les chiens en bonne santé, les purines (dérivées d'ADN endogène ou alimentaire) sont décomposées dans le foie en allantoïne, qui se dissoud bien dans l'eau et est excrétée dans l'urine. Chez certaines races (comme les dalmatiens) avec une déviance du métabolisme de la purine ou chez les chiens ayant des anomalies portovasculaires, où les fonctions du foie sont dégradées, les purines ne se décomposent pas en allantoïne mais en urate, qui est moins soluble surtout dans un environnement non acide.

Notre recommandation initiale pour les urolithiases à urate est d'utiliser SPECIFIC CDD Food Allergy Management, car c'est un aliment composé d'oeufs et de riz (qui sont pauvres en purines), avec une teneur faible en protéines, et qui induit donc un pH urinaire alcalin. Cependant, la teneur en protéine de cette alimentation est un peu trop faible pour les chiots; les taux de calcium et de phosphore sont également un peu faibles pour les chiots en croissance. Il est donc recommandé de mixer CDD avec du fromage blanc (également pauvre en purine) et d'ajouter un supplément en minéraux pour créer un régime alimentaire pauvre en purines, mais qui respecte les recommandations nutritionnelles pour les chiots.

A 4 mois, un Jack Russell fera environ 3-3.5kg. Avec un poids corporel à l'âge adulte de 5-6kg, il est donc dans la seconde phase de sa croissance (cela signifie qu'il aura besoin d'environ 1.5 fois la quantité de nourriture d'un chien adulte actif du même poids). A la fin de sa croissance, la quantité peut être réduite, celle du fromage blanc aussi, et le supplément en minéraux peut être supprimé de l'alimentation.

  • A un poids corporel de 3kg : Donner 100g de CDD + 40g de fromage blanc + 1.5g de Gistocal (20% de calcium et 10% de phosphore)* par jour; divisé en 2-3 repas par jour
  • A 5kg de poids corporel : Donner environ 130g de CDD par jour
  • A 6kg de poids corporel : Donner environ 120g de CDD par jour (la quantité dépend de l'activité du chien et de son état de santé)

Si possible, ajouter de l'eau tiède dans l'alimentation pour augmenter l'apport en eau, pour que l'urine soit diluée (viser une densité urinaire <1.020). Vérifier également le pH urinaire.

Contrôler régulièrement l'urine pour vérifier la présence de cristaux d'urate, ainsi que la vessie par imagerie pour contrôler la présence récurrente de cristaux.

Note : Pour les chiots d'autres races ou d'un autre âge, le même conseil alimentaire peut être donné à condition d'adapter les quantités pour respecter les besoins nutritionnels du chiot (selon son âge, sa race et son poids corporel attendu à l'âge adulte).

En principe, le pH urinaire des chiens nourris devrait être suffisamment bas pour prévenir la formation de cristaux de struvite.

Il y a donc plusieurs possibilités et questions à poser pour expliquer la présence de cristaux dans les urines d'un chien nourri au CCD :

  • Est-ce qu'il a été exclusivement nourri au CCD ?
  • Un contrôle a-t-il été effectué pour exclure la présence d'une infection urinaire ? Chez les chiens, la présence de cristaux de struvite est souvent associée à une infection urinaire. La présence de bactéries dans l'urée provoque la scission de l'ammonium et de l'OH- : cela résulte en une augmentation du pH urinaire et de la concentration de l'urine en ammonium - ces deux facteurs contribuant à la formation de calculs de struvite. Même si le chien est nourri avec CCD, un pH initialement bas deviendra supérieur à 6.4 à cause de la bactérie causant l'infection.
  • Quel type de cristaux sont présents dans les urines ? Est-ce effectivement des cristaux de struvite ? Auquel cas, l'infection, comme indiqué plus haut, est évidente. Si c'est un autre type de cristaux, alors l'alimentation doit être changée.
  • Le chien souffre-t-il également d'autres signes cliniques liés au système urinaire ? Ou bien seules les urines ont été testées ? Dans ce cas, il est important de savoir quand et comment les urines ont été collectées et stockées. Si les urines sont stockées au réfrigérateur, les cristaux peuvent se former. De plus, quand les exemplaires d'urines sont conservés à température ambiante pendant longtemps, des bactéries peuvent se former, des cristaux également.
  • Il y a également des variations de niveau du pH urinaire durant la journée. Plusieurs heures après un gros repas, le pH urinaire peut être plus élevé, ce qui peut causer la formation de struvite de manière temporaire (peu de temps après, les urines produites auront un pH plus bas dans lequel les struvites pourront se dissoudre).

Les cristaux à struvite chez les chiens contiennent généralement une petite quantité de phosphate de calcium. Cependant, des urolithes à pure phosphate de calcium (comme l'hydroxyapatite, la brushite, la whitlockite) sont peu communes chez les chiens et sont souvent liées à des affections sous-jacentes comme l'hypercalcémie, l'hyperparathyroïdie et l'hypervitaminose D.

Les déterminants clés de la solubilité du phosphate de calcium :

  1. Le pH urinaire. La plupart des cristaux de phosphate de calcium se forment généralement dans un milieu alcalin et sont plus solubles dans un milieu acide. Cela ne s'applique pas aux brushites : la solubilité des brushites baisse quand le pH urinaire baisse également.
  2. La concentration en calcium (Ca) dans les urines : elle peut augmenter à cause d'une absorption plus importante de calcium des os, du système gastrointestinal, ou une fuite calcique depuis les reins.
  3. La concentration en phosphore (P) dans les urines : une absorption plus importante de phosphore mène à une concentration plus importante de phosphore dans les urines.
  4. Les inhibiteurs de la formation de cristaux de phosphate de calcium (CaP) : Par exemple, les composants qui se lient aux composants des cristaux (comme le citrate, qui se lie au calcium) ou les composants qui modifient la structure du cristal (comme l'incorporation de magnésium dans le cristal CaP)
  5. La présence de composants qui favorisent la précipitation de cristaux de CaP (Comme la présence de cristaux d'oxalate favorise la précipitation de CaP).

Dans le cas d'urolithiase à phosphate de calcium pure, il peut y avoir des affections sous-jacentes, comme un déséquilibre du métabolisme du calcium, qui peut prédisposer à la formation de calcium contenant des urolithes. Il est donc recommandé de vérifier les causes sous-jacentes et, si possible, de les traiter :

  • Hyperparathyroïdie primaire 
    • C'est le résultat d'une augmentation du niveau de PTH : l'absorption du Calcium par les os augmente, de la même manière que la réabsorption de Ca par le tubule rénal. Plus de vitamine D sera formée et l'absorption du Ca par l'intestin augmentera. Cela résultera en une augmentation des niveaux de Ca dans le plasma, et une filtration de Ca dans le glomérule et une excrétion de Ca supplémentaire dans les urines.
    • Les animaux souffrant d'hyperparathyroïdie primaire peuvent être traités par parathyroïdectomie.
       
  • Autres affections liées à l'hypercalcémie : 
    • Hypervitaminose D 
    • Neoplasie
    • Hyperthyroïdisme
    • Syndrome de Cushing
  • Acidose tubulaire rénale distase :
    • Ces animaux ont du mal à conserver le gradient H+. L'hypercalciurie associée, l'hyperphosphaturie et l'hypocitrature peuvent être traités par alcalinisation et une supplémentation en citrate de potassium.
       
  • Hypercalciurie normocalcémique
    Il y a généralement deux causes à l'hypercalciurie normocalcémique :
    • L'hypercalciurie absorbante : Une absorption accrue de Ca dans le tractus gastro-intestinal. 
    • Fuite calcique des reins : La capacité à réabsorber le Ca par le tubule proximal est perturbée.

      La différence entre ces deux causes possibles peut être déterminée par l'analyse de l'excrétion de calcium dans les urines après un jeûne.

Conseil pour les chiens souffrant d'urolithes récidivantes de calcium 

  1. Essayer de détecter l'origine de la récidive des cristaux (affections concomitantes) :
    1. Test sanguin : Urée, créatinine, Ca, P, Na, K, Cl, PTH, Vit D, Mg, urate, gaz 
    2. Test urinaire : pH, cristaux, volume d'urine, créatinine, Ca, P, Mg, citrate, oxalate
    3. Examen du système urinaire (par imagerie)
  2. Conseil alimentaire :
    1. Augmentez le volume des urines en passant à une alimentation humide (ou en ajoutant de l'eau à l'alimentation sèche). Il est recommandé de garder une densité urinaire inférieure à 1.020
    2. Donnez une alimentation pauvre en protéine : cela créera des urines moins concentrées avec des niveaux de Ca et de P plus bas.
    3. Pour prévenir l'hypercalciurie et l'hyperphosphaturie, une alimentation faible en Ca, Na, P et vitamine D doit être donnée à l'animal.
    4. (NB : Un apport supplémentaire en Na est associé avec une excrétion de Ca plus importante; idem pour la vitamine D).
    5. Donnez une alimentation qui mènera à un pH urinaire alcalin / neutre : un pH urinaire faible peut augmenter l'excrétion du calcium dans les urines.
    6. Pour réduire l'urolithiase à phosphate de calcium chez le chien, nous recommandons SPECIFIC CKD/CKW Heart & Kidney Support:
    7. Cette gamme d'aliments possède une teneur réduite en protéines, en Ca, Na, P et en vitamine D. Pour les petits chiens, nous conseillons de donner CKW. Pour les plus grands chiens, le volume d'urines peut augmenter en ajoutant de l'eau à CKD.

Conseils supplémentaires : 

  • Eviter les médicaments qui augmentent l'excrétion de calcium dans les urines (comme les glucocorticostéroïdes, le furosémide, l'acetazolamide)

En tenant compte des allergies alimentaires et des urolithiases à oxalate de calcium de ce chien, l'aliment SPECIFIC CDD Food Allergy Management représentera la meilleure option : les teneurs réduites en protéine et l'induction d'un pH urinaire plus élevé réduira le risque de formation d'oxalate de calcium (une plus faible teneur en protéine réduit l'apport de l'acide aminé glycine qui peut être métabolisé en oxalate). Pour réduire le risque de formation récidivante de Ca-ox, il est recommandé d'augmenter l'apport en eau du chien en ajoutant de l'eau à température ambiante dans l'alimentation du chien.

Comme indiqué dans le product book, CCD n'est pas adapté aux chiots. Les niveaux de protéines et de minéraux sont trop faibles pour les chiots.

La bonne nouvelle, c'est que les struvites, chez les chiens, et surtout chez les chiots, sont souvent la conséquence d'une infection urinaire. Si l'infection est correctement traitée par antibiotiques, il n'est généralement pas nécessaire de continuer à donner une alimentation anti-struvite sur le long-terme (uniquement sur la durée nécessaire à la dissolution des cristaux).

Une alternative pour les chiots ayant des struvites est de leur donner FCD ou FCD-L, qui contiennent des teneurs plus élevées en minéraux comparativement à CCD (bien que les teneurs soient toujours inférieures aux besoins nutritionnels), et des teneurs en protéines qui respectent les recommandations nutritionnelles pour les chiots. FCD-L détient une teneur légèrement plus élevée en minéraux que FCD et peut donc représenter la meilleure option.

Pour les quantités de FCD-L à donner au chiot : suivez simplement les recommandations données pour CPD-S/M ou CPD-XL et multipliez par 1.09 (CPD-S/M) ou 1.03 (CPD-XL) pour obtenir la quantité appropriée.

Il est recommandé de contrôler régulièrement les urines et de traiter l'infection urinaire simultanément - dès que l'infection est sous contrôle et que les struvites ont disparu, le chien pourra retourner à une alimentation normale pour chiot.

Note:

La Fédération Européenne de l'Industrie des Aliments pour Animaux de Compagnie (FEDIAF) recommande les quantités suivantes de Ca et de P pour les chiots :

  • 0.60 g Ca/MJ et 0.54 g P/MJ pour les chiots < 14 semaines
  • 0.48 g Ca/MJ et 0.42 g P/MJ pour les chiots > 14 semaines

Les niveaux de ces minéraux dans FCD-L sont de : 0.45g Ca/MJ et 0.41g P/MJ

Dans la mesure où le chiot sera nourri avec FCD-L pour une courte période (uniquement le temps que l'infection soit contrôlée et que les struvites soient dissous), il pourra faire face à des teneurs en minéraux moins élevées sans conséquences.

Il n'y a que dans le cas d'un chiot vraiment jeune, d'une race très sensible aux problèmes squelettiques ou nourri avec FCD-L pendant une longue période, qu'il faudrait envisager d'ajouter des suppléments en calcium et en phosphore dans l'alimentation.

Soyez attentifs au dosage, car le phosphore est un composant des struvites, et en donner trop peut augmenter le risque de formation des struvites.

CCD Struvite Management est un aliment complet pour chiens adultes (qui respecte la plupart des recommandations nutritionnelles pour chiens adultes de la FEDIAF). Seuls les niveaux de protéines, de Ca, de P et de Mg sont légèrement inférieurs aux recommandations de la FEDIAF pour les chiens en bonne santé, mais supérieurs aux recommandations de la NRC (National Research Council) et suffisamment élevés pour conserver un équilibre entre protéines et minéraux. 

Sur l'emballage de CCD, il est indiqué que l'aliment peut être donné pendant 5-12 semaines pour permettre la dissolution des cristaux de struvite, et pour 6 mois pour réduire la formation récidivante des struvites. Cette indication est obligatoire, conformément à la réglementation Européenne pour les aliments thérapeutiques (R 2020/354). Cette déclaration indique l'intervalle de temps pendant laquelle l'objectif nutritionnel doit normalement être atteint. Elle doit permettre au vétérinaire, après l'intervalle de temps prévue, d'évaluer l'état du chien ou du chat et de décider, en fonction de son état, de continuer d'utiliser l'aliment ou non. Si le chat/chien se porte bien, il peut continuer à être nourri avec l'aliment sur le long terme.

(Pour tous les chats et chiens sur n'importe quelle alimentation, il est recommandé de contrôler la santé de l'animal régulièrement, et d'adapter l'alimentation pour s'adapter au changement de l'état de l'animal ou si une affection clinique se déclare).

Gardez à l'esprit qu'un chien avec des urolithiases à struvites souffre, dans la plupart des cas, d'une infection urinaire. Dans le cas d'une infection, le traitement par antibiotiques est essentiel. Le rôle de l'alimentation est d'aider à dissoudre les cristaux existants. Après que les signes cliniques aient disparu, que les cristaux soient dissous et que l'infection soit traitée, la gestion de la récurrence des cristaux doit se faire par contrôle des urines et de la présence d'une infection, qu'il faudra à nouveau traiter. Il n'est pas nécessaire de garder le chien sous alimentation anti-struvite sur le long terme. Chez les chiens souffrant régulièrement d'infections urinaires, il est recommandé de chercher les causes sous-jacentes.

N'hésitez pas à consulter ce document de l'ACVIM (en Anglais), Consensus on management of urolithiasis (Lulich et al 2016), point 3.2, qui indique qu'il n'est pas nécessaire de nourrir son chien sur le long-terme avec une alimentation anti-struvite pour réduire la formation récidivante de struvites induits par une infection urinaire.

Les urolithiases à struvites (précipitation de phosphate double d'ammonium et de magnésium dans le bas appareil urinaire) sont favorisées par une forte concentration en magnésium, en ammonium et en phosphate dans les urines, ainsi qu'un pH urinaire alcalin.

Chez la majorité des chiens souffrant d'urolithiases à struvites, la formation des struvites est la conséquence d'une infection urinaire. Avec une infection positive à l'uréase, l'urée dans les urines est convertie en ammonium, et le pH urinaire augmente. L'augmentation de la concentration d'ammonium et un pH urinaire élevé provoque la formation de struvites.

Le premier traitement à mettre en place pour soigner une infection couplée d'urolithiases à struvites est un traitement antibiotique. Il est recommandé, en supplément de ce traitement, de donner une alimentation anti-struvites qui va participer à la dissolution des cristaux existants et prévenir la formation récidivante de ces derniers.

Les recommandations alimentaires pour dissoudre les struvites et réduire leur formation récidivantes sont les suivantes :

  • Réduire le pH urinaire à un niveau entre 6.0 et 6.5 pour dissoudre les struvites
  • Réduire la teneur en magnésium et en phosphore de l'alimentation pour réduire la concentration urinaire de ces composants des struvites.
  • Réduire la teneur en protéines de l'alimentation pour limiter la quantité d'urée dans les urines qui peut être convertie en ammonium à cause d'une bactérie positive à l'uréase.
  • Augmenter le niveau de sodium pour augmenter le volume des urines.

Outre les recommandations mentionnées ci-dessus pour prévenir la formation de struvite, il est également conseillé de réduire la formation de cristaux en donnant au chien beaucoup d'eau grâce à l'alimentation. Cela augmentera le volume des urines et les rendra moins concentrées. Il est recommandé de maintenir la densité urinaire en dessous de 1,020. L'augmentation de la consommation d'eau peut être obtenue en donnant au chien une nourriture humide ou en faisant tremper des croquettes dans de l'eau.

L'aliment que nous recommandons pour la prise en charge de l'urolithiase à struvite chez le chien est le CCD SPECIFIC.

SPECIFIC Struvite Management est prescrit pour dissoudre les calculs de struvite et réduire les récidives. Ce régime est très savoureux et répond aux directives ci-dessus.

Il est recommandé de vérifier régulièrement la présence d'infections urinaires, de cristaux ou de calculs. Lorsqu'il est possible de limiter les rechutes d'infections urinaires, il n'est généralement pas nécessaire de donner le SPECIFIC Struvite Management sur le long terme.

L'urolithiase à oxalate de calcium est favorisée par des concentrations élevées de calcium et d'oxalate dans les urines. Les calculs d'oxalate de calcium existants ne peuvent pas être dissous et doivent être enlevés chirurgicalement. Une alimentation spéciale est recommandée pour prévenir les récidives.

Les recommandations alimentaires pour réduire les cristaux d'oxalate de calcium chez le chien sont les suivantes :

  • Une alimentation pauvre en protéines, car l'acide aminé glycine est un précurseur de l'oxalate.
  • L'induction d'un pH urinaire situé entre 6.5 et 7.5, car une urine trop acide peut provoquer une calciurie.
  • Un régime pauvre en sodium pour prévenir la calciurie.

Outre les recomandations spécifiques mentionnées ci-dessus pour réduire la formation d'oxalate de calcium, il est également conseillé, afin de limiter la formation de cristaux, de donner au chien beaucoup d'eau par le biais de son alimentation. Cela augmentera le volume de l'urine et la rendra moins concentrée. L'augmentation de la consommation d'eau peut être obtenue en donnant au chien une nourriture humide ou en faisant tremper des croquettes dans de l'eau.

Il est également conseillé de surveiller régulièrement le pH urinaire, la présence de cristaux, l'infection des voies urinaires et l'apparition de nouveaux calculs. Il est conseillé de maintenir la densité urinaire de l'urine en dessous de 1,020.

En cas de calculs d'oxalate de calcium récurrents, il est conseillé de rechercher s'il existe des causes sous-jacentes de perturbation de l'équilibre calcique qui peuvent être traitées (voir annexe).

La gamme que nous recmmandons en cas d'urolithiase à l'oxalate de calcium chez le chien est le SPECIFIC CKD/CKW.

SPECIFIC Heart & Kidney Support (CKD / CKW) est recommandé pour réduire la récurrence des calculs d'oxalate de calcium chez le chien. Cette alimentation spécialement conçue pour les troubles rénaux chez les chiens est également adaptée pour réduire les calculs d'oxalate de calcium en raison de sa teneur réduite en protéines et en sodium et de l'induction d'un pH urinaire plus élevé.

Potentiellement, le citrate de potassium peut contribuer à rendre l'urine alcaline et à maintenir le calcium et l'oxalate en solution. Il est conseillé d'avoir un pH urinaire compris entre 6.5 et 7.5.

ANNEXE

Affections liées aux urolithes de calcium

En cas de lithiase calcique récurrente, il peut y avoir des causes sous-jacentes, comme des anomalies du métabolisme du calcium, qui peuvent prédisposer à la formation de lithiase calcique. Il est donc recommandé de rechercher les causes sous-jacentes et, si possible, de les traiter.

  • Hyperparathyroïdie primaire
    L'augmentation du taux de PTH entraîne une augmentation de l'absorption du Ca par les os ainsi que de la réabsorption tubulaire rénale du Ca. Une plus grande quantité de 1,25 vitamine D sera formée et l'absorption du Ca par l'intestin augmentera. En conséquence, le taux de Ca dans le plasma augmente, ce qui entraîne une augmentation de la filtration du Ca dans les glomérules et une augmentation de l'excrétion de Ca dans l'urine.
    Les animaux atteints d'hyperparathyroïdie primaire peuvent être traités par parathyroïdectomie.
     
  • Autres affections liées à l'hypercalcémie
    Hypervitaminose D
    Néoplasie
    Hyperthyroïdisme
    Syndrome de Cushing
     
  • Acidose tubulaire rénale distale
    Ces animaux ont des problèmes pour maintenir le gradient H+.
     
  • Hypercalciurie normocalcémique
    En général, il existe deux causes possibles à l'hypercalciurie normocalcémique :
    • Hypercalciurie d'absorption : augmentation de l'absorption du Ca par le tractus gastro-intestinal.
    • Fuite rénale de Ca : la capacité de réabsorption du Ca par les tubules proximaux est perturbée.​

La différence entre ces deux causes possibles peut être déterminée par l'analyse de l'excrétion urinaire de calcium après le jeûne.

Conseils pour les chiens et les chats présentant des urolithes récurrents contenant du calcium

  • Essayez de détecter la cause de la récurrence des calculs :
    • Analyse de sang : urée, créatinine, Ca, P, Na, K, Cl, PTH, Vit D, Mg, urate, gaz du sang.
    • Analyse d'urine : pH, cristaux, urine de 24 heures : volume, créatinine, Ca, P, Mg, citrate, oxalate.
    • Examen des voies urinaires (radiographie, ultra-son)
       
  • Conseils diététiques :
    • Augmenter le volume d'urine en donnant une alimentation humide (ou ajouter de l'eau à une alimentation sèche).
    • Donner une alimentation à faible teneur en protéines : cela conduira à une urine à faible teneur en Ca et P et à une urine moins concentrée.
    • Pour prévenir l'hypercalciurie et l'hyperphosphaturie, il convient de donner une alimentation à faible teneur en Ca, Na, P et vitamine D. (NB : une augmentation de l'absorption de Na peut entraîner une diminution de la teneur en calcium et en phosphore).
      (NB : une consommation accrue de Na est associée à une augmentation de l'excrétion urinaire de Ca ; de même qu'une consommation accrue de vitamine D).
    • Viser un régime alimentaire induisant un pH neutre - alcalin : un pH urinaire bas peut augmenter l'excrétion de calcium dans l'urine.

L'urolithiase à l'urate d'ammonium est favorisée par des concentrations élevées d'ammonium et d'urate dans l'urine et un pH urinaire bas. Chez les animaux sains, les purines (provenant de l'ADN) sont converties en allantoïne. Chez les dalmatiens et chez les animaux présentant une insuffisance hépatique ou un shunt hépatique, les purines ne sont pas transformées en allantoïne, mais en urate.

Les recommandations pour réduire la récurrence de l'urate d'ammonium sont les suivantes :

  • Utiliser des matières premières pauvres en purines, telles que les œufs, les produits laitiers et le riz.
  • Avoir une alimentation pauvre en protéines pour réduire l'apport de purines et diminuer la teneur en ammonium dans l'urine.
  • Induire un pH urinaire compris entre 6,5 et 7,5 pour favoriser la solubilité de l'urate.

Outre les recommandations mentionnées ci-dessus pour réduire la formation d'urate, il est également recommandé de donner au chien beaucoup d'eau par le biais de l'alimentation, afin de prévenir la formation de cristaux. Cela augmentera le volume de l'urine et la rendra moins concentrée. Il est recommandé de maintenir la densité de l'urine en dessous de 1,020. Il est possible d'augmenter la consommation d'eau en donnant au chien une nourriture humide ou en faisant tremper les croquettes dans de l'eau.

Les gammes que nous recommandons pour les chiens atteints d'urolithiase uratique sont SPECIFIC CDD ou CKD / CKW.

SPECIFIC Food Allergen Management (CDD) est le premier choix dans la prise en charge des calculs d'urate chez le chien. Cet aliment sec hypoallergénique pour chiens est à base d'oeufs et de riz (faible teneur en purine !) et répond parfaitement aux directives ci-dessus.

SPECIFIC Heart & Kidney Support (CKD / CKW) est recommandé en deuxième choix. Ces gammes ne sont pas exclusivement composées de matières premières à faible teneur en purine, mais elles sont conçues pour réduire les calculs d'urate en raison de leur teneur réduite en protéines (et donc en purine) et de l'induction d'un pH urinaire plus élevé.

Les calculs de xanthine sont relativement rares chez le chien. La xanthine est un produit de la dégradation des purines (présentes dans l'ADN). Chez les chiens en bonne santé, les purines sont transformées en allantoïne, une substance très soluble dans l'eau et excrétée sans problème dans l'urine. Chez les chiens, une anomalie héréditaire peut se produire en cas de déficit de l'enzyme xanthine oxydase. Par conséquent, le chien convertit les purines en xanthine. La xanthine n'est pas très soluble dans l'eau et des calculs de xanthine se forment si les concentrations urinaires de xanthine sont trop élevées, en particulier lorsque le pH de l'urine est bas.

En outre, les calculs de xanthine chez les chiens peuvent également résulter du traitement des calculs d'urate ou de la leishmaniose par l'allopurinol. L'urate et la xanthine sont tous deux des produits de dégradation des purines. L'allopurinol inhibe l'activité de l'enzyme xanthine oxydase. Si les calculs d'urate sont traités avec de l'allopurinol, mais qu'en même temps de nombreuses purines restent disponibles dans l'alimentation, le chien ne formera pas de calculs d'urate, mais des calculs de xanthine. Il est donc important de prescrire un régime spécial pauvre en purines lors de l'utilisation de l'allopurinol.

Les recommandations alimentaires visant à réduire la xanthine (et l'urate) sont les suivantes :

  • Utiliser des premières pauvres en purines, telles que les œufs, les produits laitiers et le riz.
  • Avoir une faible teneur en protéines dans l'alimentation pour réduire l'apport en purines.
  • Induire un pH urinaire compris entre 6,5 et 7,5 pour favoriser la solubilité de la xanthine et de l'urate.

Outre les recommandations ci-dessus, il est également conseillé de donner au chien beaucoup d'eau par le biais de l'alimentation, afin de prévenir la formation de cristaux. Cela augmentera le volume de l'urine et la rendra moins concentrée. Il est recommandé de maintenir la densité urinaire en dessous de 1,020. L'augmentation de la consommation d'eau peut être obtenue en donnant au chien une nourriture humide ou en faisant tremper les croquettes dans de l'eau.

Les aliments que nous recommandons pour les chiens atteints d'urolithiase à la xanthine sont les suivants : SPECIFIC CDD ou CKD / CKW.

Le SPECIFIC Food Allergen Management (CDD) est le premier choix à prescrire pour la gestion et la réduction de la récurrence des calculs de xanthine chez le chien. Cet aliment sec hypoallergénique pour chiens est à base d'oeufs et de riz (faible teneur en purine !) et répond parfaitement aux directives ci-dessus.

Les aliments SPECIFIC Heart & Kidney Support (CKD / CKW) sont recommandés en deuxième choix. Ces aliments ne sont pas exclusivement composés de matières premières à faible teneur en purine, mais ils conviennent à la réduction des calculs de xanthine en raison de leur teneur réduite en protéines (et donc en purine) et de l'induction d'un pH urinaire plus élevé.

Vérifier régulièrement le pH de l'urine et la présence de cristaux ou de calculs.

Les urolithiases à cystine sont provoqués par une forte concentration de cystine dans les urines et un pH urinaire faible. La cystine est créée dans le corps grâce aux acides aminés sulfurés, la cystéine et la méthionine, et est réabsorbée par le tubule rénal. A cause d'un défaut héréditaire, certains animaux réabsorbent moins de cystine et les niveaux de cette dernière dans les urines peuvent augmenter. Les cristaux de cystine existants peuvent être dissous grâce à une alimentation adaptée et un traitement médicamenteux (2-mercatopropionyl glycine, MPG). Une alimentation adaptée est recommandée pour éviter toute formation récidivante.

Les recommandations pour réduire les urolithiases à cystine chez les chiens sont les suivantes : 

  • Une faible teneur en protéine dans l'alimentation, car elle contiendra donc moins de cystéine et de méthionine. De ce fait, moins de cystine sera excrétée dans les urines et moins de cristaux se formeront.
  • L'induction d'un pH urinaire >7.5 pour augmenter la solubilité de la cystine.
  • Une teneur modérée en sodium pour limiter la sécrétion de cystine.

En plus de ces recommandations, il est conseillé, pour prévenir la formation de cristaux, d'augmenter l'apport en eau de l'animal grace à l'alimentation. Cela augmentera le volume des urines et créera des urines moins concentrées. Vous pouvez augmenter l'apport en eau en donnant au chien une alimentation humide (alucup) ou en trempant les croquettes dans l'eau.

L'alimentation que nous recommandons pour la gestion des urolithiases à cystine chez les chiens est SPECIFIC CKD/CKW.

SPECIFIC Heart & Kidney Support (CKD / CKW) est recommandé pour la dissolution et la réduction de la formation récidivante des cristaux de cystine chez les chiens. Cette alimentation spécialement conçue pour les troubles rénaux est très appétente et adaptée pour réduire la formation récidivante de cristaux de cystines grâce à une plus faible teneur en protéine et en sodium, et l'induction d'un pH urinaire plus élevé.

En option, du 2-mercaptopropionyl glycine (MPG) peut être donné au chien comme médicament supplémentaire. Pendant la phase de dissolution, la posologie, deux fois par jour, est de 15-20mg/kg, et en prévention 15mg/kg deux fois par jour également.

La castration chez les mâles peut réduire la récurrence de ces maladies.

Un contrôle régulier de la densité urinaire (<1.020) et du pH urinaire (>7.5) est essentiel. Si nécessaire, du citrate de potassium peut être donné au chien pour augmenter son pH urinaire à >7.5.

Les cas de cristaux de silice chez les chiens sont faibles (environ 1% de tous les cas de cristaux urinaires). Les cristaux sont souvent formés à 100% de silice; cependant, il existe aussi des cristaux dans lesquels la silice est combinée à l'oxalate de calcium. En présence d'une infection, une combinaison avec des struvites peut également se développer.

La plupart des cristaux de silice ont une apparence très distinctive : ils sont sphériques avec, tout autour, des protubérances (comme une épine dorsale arrondie). La taille des cristaux peut varier d'1mm à 3cm. Les chiens ont souvent plusieurs cristaux à la fois (jusqu'à 30) dans l'appareil urinaire.

La silice / Le silicone (Si) est le principal composant  du sable, du quartz et de la pierre. Certaines plantes sont riches en silice. On estime que la silice peut être absorbé par l'appareil gastro-intestinal et excrété à travers les urines.

On en sait peu sur l'origine des cristaux de silice chez les chiens. On estime qu'en mangeant du sable, des pierres, ou des aliments riches en silice, un chien peut développer des cristaux de silice. Ceci surviendrait en particulier en mangeant des éléments végétaux riches en silice (le soja, la cosse de riz). De plus, certains médicaments et suppléments peuvent contenir de la silice. Il est donc recommandé, de manière générale, d'éviter ces médicaments.

 

Réduire la formation récidivante des cristaux

Une étude a montré que 13% des chiens ayant eu des cristaux de silice présentent une récurrence dans les 1 à 5 ans. Les recommandations pour réduire la formation récidivante sont donc les suivantes : 

  • Pica
    Vérifiez que le chien ne mange pas régulièrement des éléments comme du sable, des pierres ou du compost. Manger des plantes riches en silice doit également être évité.
  • Volume des urines
    Pour prévenir tout type de cristaux, il est important d'augmenter le volume des urines, pour que la concentration urinaire des composants des cristaux soit réduite et que la fréquence de la miction augmente. Il est recommandé de garder une densité urinaire <1.020. La solution la plus efficace est de donner une alimentation humide au chien (alutray). De plus, il est possible de tremper les croquettes dans l'eau avant de nourrir le chien. Il est recommandé d'éviter d'ajouter du sel (NaCl) à l'alimentation, car cela augmente le risque de formation d'oxalate de calcium (souvent combiné aux cristaux de silice).
  • pH urinaire
    Les cristaux de silice sont moins solubles dans un environnement acide. Il est donc recommandé de donner une alimentation qui induira un pH urinaire neutre/alcalin.
  • Infection urinaire
    Pour éviter la formation de cristaux de struvite liés à une infection urinaire, il est recommander de traiter l'infection par antibiotiques après avoir retiré les cristaux de silice par intervention chirurgicale.

L'alimentation que nous recommandons pour la gestion des urolithiases à silice est SPECIFIC CKD/CKW.

SPECIFIC Heart & Kidney Support (CKD / CKW) est recommandée pour les cristaux de silice récidivants chez les chiens. Cette alimentation spécialement conçue pour les troubles rénaux est très appétente; avec l'absence totale d'ingrédients riches en silice et l'induction d'un pH urinaire plus élevé, c'est un aliment complètement adapté à la prévention de la formation récidivante de cristaux de silice.

Des cristaux composés d'une combinaison d'oxalate de calcium, de struvite et de phosphate de calcium forment généralement des cristaux d'oxalate de calcium. Ces cristaux provoquent une irritation de la vessie, rendue plus sensible à une infection. Pendant une infection positive à l'uréase, l'urée dans l'urine est convertie en ammonium. Pendant cette conversion, le pH urinaire augmente. L'augmentation de la concentration en ammonium et du pH urinaire représente un terrain parfait pour la précipitation de struvite, mais aussi de phosphate de calcium. Des cristaux combinés vont alors se former avec une prédominance d'oxalate de calcium, couvert d'une coquille de struvite / de phosphate de calcium.

Ces cristaux combinés ne peuvent pas être dissous et doivent être retirés par intervention chirurgicale. Il faut éviter la formation récidivante du coeur des cristaux, c'est à dire ici d'oxalate de calcium. De plus, il est essentiel de traiter l'infection urinaire avec les antibiotiques appropriés.

Les recommandations pour réduire la formation d'urolithiase à oxalate de calcium chez les chiens sont les suivantes :

  • Une faible teneur en protéines dans l'alimentation, car la glycine, un acide aminé, est le précurseur de l'oxalate.
  • L'induction d'un pH urinaire entre 6.5 et 7.5, car une urine excessivement acide peut causer une calciurie.
  • Une faible teneur en sodium dans l'alimentation pour prévenir toute calciurie.

En plus de ces recommandations, il est conseillé, pour prévenir la formation de cristaux, d'augmenter l'apport en eau de l'animal grace à l'alimentation. Cela permettra d'augmenter le volume des urines et diminuera la concentration des urines. Il est possible d'augmenter l'apport en eau en donnant une alimentation humide au chien (alucup) ou en trempant les croquettes dans de l'eau.

Il est par ailleurs essentiel de contrôler régulièrement le pH urinaire, la présence de cristaux, et la présence de toute infection urinaire. Si le pH urinaire est inférieur à 6.5, il est possible de donner du citrate de potassium pour légèrement augmenter le pH. La posologie initiale est de deux fois par jour 50-75mg/kg (tout en contrôlant deux fois par semaine le pH pour ajuster au besoin). Il est conseillé de conserver une densité urinaire inférieure à 1.020.

Dans le cas de formation récidivante de cristaux, il est recommandé de rechercher les causes sous-jacentes chez l'animal, comme un dérèglement de l'équilibre en calcium qui pourrait être traité (voir les annexes ci-dessous).

L'alimentation que nous recommandons pour une combinaison de struvite, d'oxalate de calcium et de phosphate de calcium chez les chiens est SPECIFIC CKD/CKW.

SPECIFIC Heart & Kidney Support (CKD / CKW) est recommandée pour réduire la récurrence des cristaux d'oxalate de calcium chez le chien. Cette alimentation spécialement conçue pour les troubles rénaux est particulièrement appétente et respecte les recommandations ci-dessus. Cette alimentation est d'ailleurs recommandée pour prévenir la formation de cristaux grâce à une teneur réduite en protéines, en sodium et en phosphore et l'induction d'un pH urinaire plus élevé.

 

ANNEXE

Affections liées aux urolithes à calcium

Il est possible que des causes sous-jacentes soient à l'origine de la formation récidivante d'urolithes à calcium : un déséquilibre du métabolisme du calcium peut prédisposer à la formation d'urolithes à calcium. Il est donc recommandé de vérifier toute cause sous-jacente et, si possible, de la traiter.

  • Hyperparathyroïdisme primaire
    A cause de l'augmentation du niveau de PTH, l'absorption de Ca par les os augmente et celle du tubule rénal également. Plus de Vitamine D se forme alors et l'absorption de Ca par l'estomac augmente également. Ainsi, le niveau de Ca dans le plasma augmente, la filtration de Ca dans le glomérule augmente, et l'excrétion de Ca dans les urines est donc plus élevée. Les animaux souffrant d'hyperparathyroïdisme primaire peuvent être soignés par parathyroïdectomie.
  • Autres affections liées à l'hypercalcémie
    • Hypervitaminose D 
    • Néoplasie
    • Hyperthyroïdisme
    • Syndrome de Cushing
  • Acidose tubulaire rénale distale 
    Les animaux en souffrant ont un problème pour conserver le gradient H+. L'hypercalciurie associée, l'hyperphosphaturie et l'hypocatraturie peuvent être traitées par alcalisation et une supplémentation en citrate de potassium. 
     
  • Hypercalciurie normocalcémique
    Généralement, il y a deux causes possibles à une ​​hypercalciurie normocalcémique : 
    • hypercalciurie absorbante : Une absorption plus élevée de Ca dans le système gastro intestinal
    • Une fuite calcique rénale : La capacité de réabsorption du Ca dans le tubule proximal est perturbée

      La différence entre ces deux causes peut être déterminée par l'analyse de l'excrétion de calcium dans les urines après un jeune : les animaux souffrant de fuite calcique peuvent être traités par diurétiques thiazidiques  (2-4mg de thiazide hydrochlorique par kg toutes les 12h) (NB : Ce traitement ne doit surtout pas être donné aux animaux souffrant d'hypercalciurie absorptive !)

Conseil pour les chiens et chats souffrant d'urolithes à calcium récurrents : 

  1. Essayez de détecter la cause de la récurrence (affection concomitante ?) :
    1. Test sanguin : urée, créatinine, Ca, P, Na, K, Cl, PTH, Vit D, Mg, urate, gaz du sang
    2. Test urinaire: pH, crystaux, urine de 24h: volume, créatinine, Ca, P, Mg, citrate, oxalate
    3. Examen du système urinaire (par imagerie)
  2. Conseil alimentaire :
    1. Augmentez le volume des urines en donnant une alimentation humide ou en trempant les croquettes dans de l'eau 
    2. Donnez une alimentation avec une faible teneur en protéines : les urines contiendront moins de Ca et de P et seront moins concentrées. 
    3. Pour prévenir l'hypercalciurie et l'hyperphosphaturie, une alimentation pauvre en Ca, Na, P et vit D est conseillée
      (NB : Une augmentation de l'apport en Na est associée avec une augmentation de l'excrétion de Ca dans les urines; une augmentation de l'apport en Vit. D également)
    4. Choisissez une alimentation qui induira un pH neutre/alcalin : Un pH urinaire faible peut augmenter l'excrétion de calcium dans les urines
  • Conseil supplémentaire :
    • Evitez les médicaments qui peuvent augmenter l'excrétion de calcium dans les urines (glucocorticostéroïdes, furosemide, acetazolamide)
    • Une supplémentation en citrate de potassium permettra de garder les sels calciques en solution. Posologie conseillée : 100-150 mg/kg par jour, divisés en 2-3- portions par jour.

Pour les cristaux combinés d'urate et de struvite, il est recommandé de se concentrer sur la réduction de la formation d'urate. Les urolithiases à urate sont provoqués par une forte concentration en urate dans les urines et un pH urinaire bas. Chez les animaux en bonne santé, les purines (de l'ADN) sont converties en allantoïne. Chez les dalmatiens et dans le cas de chiens dont les fonctions du foie sont dégradées, les purines sont converties en urate, et non en allantoïne.

Les recommandations alimentaires pour réduire la formation d'urate d'ammonium sont les suivantes :

  • Utiliser des matières premières pauvres en purine, comme les oeufs, les produits laitiers ou le riz
  • Choisir une alimentation faible en protéines pour réduire l'apport en purines et réduire le niveau d'ammonium dans les urines
  • Induire un pH urinaire situé entre 6.5 et 7.5 pour promouvoir la solubilité des urates.

En plus de ces recommandations, il est conseillé d'augmenter l'apport en eau du chien grâce à l'alimentation, pour prévenir la formation de cristaux. Cela augmentera le volume des urines et réduira leur concentration. Il est recommandé de conserver une densité urinaire inférieure à 1.020. Il est possible d'augmenter l'apport en eau grâce à une alimentation humide (alucup) ou en trempant les croquettes dans de l'eau.

La formation de struvites peut être la conséquence d'une infection urinaire. Il est donc conseillé de vérifier la présence d'une infection urinaire et, le cas échéant, de traiter cette dernière avec des antibiotiques adaptés.

L'alimentation recommandée pour les chiens souffrant d'urolithiase à struvite et urate est SPECIFIC CDD ou SPECIFIC CKD/CKW.

SPECIFIC Food Allergen Management (CDD) est le premier choix pour réduire la formation récidivante des cristaux d'urate chez le chien. Cette alimentation hypoallergénique est élaborée à base d'oeuf et de riz (pauvre en purines) et respecte complètement les recommandations ci-dessus.

En second choix, vous pouvez également prescrire SPECIFIC Heart & Kidney Support CKD/CKW. Cette alimentation n'est pas exclusivement élaborée avec des matières premières pauvres en purine, mais est adaptée pour réduire la formation récidivante de cristaux d'urate grâce à une faible teneur en protéine (et donc en purine) et l'induction d'un pH urinaire plus élevé.

Contrôlez régulièrement le pH urinaire, la densité urinaire et la présence de cristaux ou d'infection urinaire. Quand le pH urinaire est trop bas, du citrate de potassium peut être donné pour augmenter son niveau. La posologie initiale est de 2 fois 50-75mg/kg (avec deux contrôles par semaine du pH et un ajustement de la dose en fonction). Comme les cristaux d'urate (sauf pour les dalmatiens) sont souvent causés par une dégradation de la fonction hépatique, il est recommandé de contrôler régulièrement le foie du chien. Chez les animaux souffrant régulièrement de cristaux d'urate, de l'allopurinol peut être donné en complément de l'alimentation adaptée.

Les cas de cristaux de silice chez les chiens sont faibles (environ 1% de tous les cas de cristaux urinaires). Les cristaux sont souvent formés à 100% de silice. Cependant, quand les cristaux iritent la vessie, une infection urinaire peut se développer. Quand une infection est positive à une bactérie uréase, l'urée dans les urines va être convertie en ammonium. Pendant cette conversion, le pH urinaire va également augmenter. L'augmentation de la concentration d'ammonium et du pH urinaire donnera alors la possibilité à des cristaux de struvite de se former. Cela créera alors un cristal combiné avec un coeur en silice et une coque en struvite.

Les cristaux combinés de silice et de struvite ne peuvent être dissous et doivent être retirés par intervention chirurgicale. Le traitement de la formation récidivante des cristaux doit se concentrer sur le coeur du cristal (ici, la silice). De plus, il est important de traiter l'infection avec les antibiotiques appropriés.

La silice/ le silicone (Si) est le principal composant du sable, du quartz et de la pierre. Certaines plantes sont riches en silice. Il est estimé que certaines formes de silice peuvent être absorbées par l'appareil gastro-intestinal et excrétées par les urines.

On en sait peu sur l'origine des cristaux de silice chez le chien. Il est estimé qu'ingérer du sable et des pierres (pica) et manger des éléments riches en silice peut provoquer la formation de cristaux de silice. Les éléments végétaux riches en silice comme le soja ou la cosse de riz sont particulièrement suspectés. De plus, certains médicaments ou suppléments peuvent contenir de la silice. L'utilisation de ces médicaments/suppléments chez les chiens souffrant de cristaux de silice n'est pas recommandée.

 

Réduction de la formation récidivante des cristaux à silice.

Une étude a montré que 13% des chiens ayant eu des cristaux de silice présentent une récurrence dans les 1 à 5 ans. Les recommandations pour réduire la formation récidivante sont donc les suivantes : 

  • Pica : Vérifiez que le chien ne mange pas régulièrement des éléments comme du sable, des pierres ou du compost. Manger des plantes riches en silice doit également être évité.
  • Volume des urines : Pour prévenir tout type de cristaux, il est important d'augmenter le volume des urines, pour que la concentration urinaire des composants des cristaux soit réduite et que la fréquence de la miction augmente. Il est recommandé de garder une densité urinaire <1.020. La solution la plus efficace est de donner une alimentation humide au chien (alutray). De plus, il est possible de tremper les croquettes dans l'eau avant de nourrir le chien. Il est recommandé d'éviter d'ajouter du sel (NaCl) à l'alimentation, car cela augmente le risque de formation d'oxalate de calcium (souvent combiné aux cristaux de silice).
  • pH urinaire : Les cristaux de silice sont moins solubles dans un environnement acide. Il est donc recommandé de donner une alimentation qui induira un pH urinaire neutre/alcalin.
  • Infection urinaire : Pour éviter la formation de cristaux de struvite liés à une infection urinaire, il est recommander de traiter l'infection par antibiotiques après avoir retiré les cristaux de silice par intervention chirurgicale.

L'alimentation que nous recommandons pour la gestion des urolithiases à silice est SPECIFIC CKD/CKW.

SPECIFIC Heart & Kidney Support (CKD / CKW) est recommandée pour les cristaux de silice récidivants chez les chiens. Cette alimentation spécialement conçue pour le stroubles rénaux est très appétente; avec l'absence totale d'ingrédients riches en silice et l'induction d'un pH urinaire plus élevé, c'est un aliment complètement adapté à la prévention de la formation récidivante de cristaux de silice.

Les cristaux combinés de struvite et de phosphate de calcium se forment à la suite d'une infection urinaire. Dans le cas d'une infection positive à une bactérie uréase, l'urée dans les urines est convertie en ammonium. Pendant cette conversion, le pH urinaire augmente également. L'augmentation de la concentration en ammonium et du pH urinaire provoque la précipitation de struvite. Il est estimé qu'un pH urinaire élevé combiné à une concentration urinaire forte en calcium provoque également la formation de phosphate de calcium, résultant donc en la formation de cristaux combinés de struvite et de phosphate de calcium.

La mesure de prévention la plus importante est d'éviter la récurrence des infections urinaires grâce à un traitement antibiotique adapté. De plus, il est nécessaire de vérifier s'il existe une cause sous-jacente à la récurrence de ces infections urinaires.

Une alimentation adaptée peut également réduire la formation récidivante d'urolithiase, mais sans contrôle régulier des infections urinaires, celle-ci pourrait ne pas suffire à prévenir la récurrence des urolithiases. Pour prévenir la récurrence de phosphate de calcium, il est important de réduire le risque d'excrétion du calcium dans les urines en évitant les aliments acidifiants et en adoptant un régime pauvre en sodium.

Les recommandations alimentaires pour réduire le phosphate de calcium chez le chien sont les suivantes :

  • L'induction d'un pH urinaire situé entre 6.5 et 7.5, car des urines excessivement acides pourraient provoquer une calciurie.
  • Une faible teneur en sodium pour prévenir toute calciurie.
  • Une faible teneur en phosphore pour prévenir la formation de phosphate.

En complément des recommandations ci-dessus pour la réduction des phosphates de calcium, il est conseillé d'augmenter l'apport en eau du chien grâce à l'alimentation. Cela augmentera le volume des urines et réduira la concentration de ces dernières. Il est possible d'augmenter l'apport en eau en donnant au chien une alimentation humide (alucup) ou en trempant les croquettes dans de l'eau.

Il est conseillé de contrôler régulièrement l'éventuelle présence d'une infection urinaire, le pH urinaire, et la présence de cristaux. Si le pH urinaire est inférieur à 6.5, il est possible de donner du citrate de potassium pour augmenter légèrement le pH. La posologie initiale est de 50-75mg/kg deux fois par jour. Il est recommandé de conserver une densité urinaire inférieure à 1.020.

Dans le cas de formation récidivante de cristaux contenant du calcium, il est recommandé de chercher toute cause sous-jacente à un déséquilibre en calcium qui pourrait être traitée (voir l'annexe ci-dessous).

L'alimentation recommandée pour les chiens souffrant d'urolithes composés de struvite et de phosphate de calcium est SPECIFIC CKD/CKW.

 

SPECIFIC Heart & Kidney Support (CKD / CKW) est recommandée pour la réduction de la formation récidivante de cristaux de phosphate de calcium chez le chien. Cette alimentation spécialement conçue pour les troubles rénaux contient de faibles teneurs en sodium et en phosphate, et induit un pH urinaire plus élevé. Elle est donc adaptée à la réduction de la formation de cristaux de phosphate de calcium.

 

ANNEXE

Affections liées aux urolithes à calcium

Il est possible que des causes sous-jacentes soient à l'origine de la formation récidivante d'urolithes à calcium : un déséquilibre du métabolisme du calcium peut prédisposer à la formation d'urolithes à calcium. Il est donc recommandé de vérifier toute cause sous-jacente et, si possible, de la traiter.

  • Hyperparathyroïdisme primaire : A cause de l'augmentation du niveau de PTH, l'absorption de Ca par les os augmente et celle du tubule rénal également. Plus de Vitamine D se forme alors et l'absorption de Ca par l'estomac augmente également. Ainsi, le niveau de Ca dans le plasma augmente, la filtration de Ca dans le glomérule augmente, et l'excrétion de Ca dans les urines est donc plus élevée. Les animaux souffrant d'hyperparathyroïdisme primaire peuvent être soignés par parathyroïdectomie.

 

  • Autres affections liées à l'hypercalcémie : 
  • Hypervitaminose D 
    Néoplasie
    Hyperthyroïdisme
    Syndrome de Cushing

 

  • Acidose tubulaire rénale distale : Les animaux en souffrant ont un problème pour conserver le gradient H+. L'hypercalciurie associée, l'hyperphosphaturie et l'hypocatraturie peuvent être traitées par alcalisation et une supplémentation en citrate de potassium. 

 

  • Hypercalciurie normocalcémique : Généralement, il y a deux causes possibles à une ​​hypercalciurie normocalcémique : 
  • Hypercalciurie absorbante : Une absorption plus élevée de Ca dans le système gastro intestinal
  • Une fuite calcique rénale : La capacité de réabsorption du Ca dans le tubule proximal est perturbée


La différence entre ces deux causes peut être déterminée par l'analyse de l'excrétion de calcium dans les urines après un jeune : les animaux souffrant de fuite calcique peuvent être traités par diurétiques thiazidiques  (2-4mg de thiazide hydrochlorique par kg toutes les 12h) (NB : Ce traitement ne doit surtout pas être donné aux animaux souffrant d'hypercalciurie absorptive !)

Conseil pour les chiens et chats souffrant d'urolithes à calcium récurrents : 

  • Essayez de détecter la cause de la récurrence (affection concomitante ?) :
  • Test sanguin : urée, créatinine, Ca, P, Na, K, Cl, PTH, Vit D, Mg, urate, gaz du sang
  • Test urinaire: pH, crystaux, urine de 24h: volume, créatinine, Ca, P, Mg, citrate, oxalate
  • Examen du système urinaire (par imagerie)

Conseil alimentaire :

Augmentez le volume des urines en donnant une alimentation humide ou en trempant les croquettes dans de l'eau 
Donnez une alimentation avec une faible teneur en protéines : les urines contiendront moins de Ca et de P et seront moins concentrées. 
Pour prévenir l'hypercalciurie et l'hyperphosphaturie, une alimentation pauvre en Ca, Na, P et vit D est conseillée
(NB : Une augmentation de l'apport en Na est associée avec une augmentation de l'excrétion de Ca dans les urines; une augmentation de l'apport en Vit. D également)
Choisissez une alimentation qui induira un pH neutre/alcalin : Un pH urinaire faible peut augmenter l'excrétion de calcium dans les urines

Conseil supplémentaire :

Evitez les médicaments qui peuvent augmenter l'excrétion de calcium dans les urines (glucocorticostéroïdes, furosemide, acetazolamide)
Une supplémentation en citrate de potassium permettra de garder les sels calciques en solution. Posologie conseillée : 100-150 mg/kg par jour, divisés en 2-3- portions par jour.

Urinary

For a cat with diabetes and struvite we would recommend FEW-DM. The urine pH of cats fed  FEW-DM  is below6.4 and by giving a wet diet the chance of crystal formation is always much lower than on a dry diet (on FED-DM the urine pH is just a little higher, 6.4-6.6, and therefore less suitable for support of cats with a history of struvite urolithiasis)

Calcium phosphate stones are often related to abnormalities in the calcium metabolism (unless special supplements rich in calcium or vitamin D are given). In these cases it is recommended to perform further research for underlying problems  and to feed a kidney diet (preferably wet).

The content of GAGs (150 mg/MJ) in FJD/FJW supports maintenance of healthy cartilage and increased synthesis of proteoglycans. This may theoretically also be a benefit for protection of the bladder wall in case of idiopathic cystitis in cats  (IC). In cats with IC, the protective GAG-lining of the bladder is thinner than on normal cats. Although anecdotally used with beneficial effects, there are yet no double-blinded placebo-controlled studies proving the efficacy of GAGs in cats with IC. In a double blinded study with cats with IC individual cases showed a clear effect and relapsed after stopping the GAG supplementation, but the effect was not significant vs. the control group. This study by GunnMoore confirmed (as already shown by Markwell et al) that a simple switch to a wet diet would reduce relapse of IC episodes in cats.

The SPECIFIC diet recommendation for managing cases of joint problems and IC would be FJW.
 

First of all, it is important to note that the presence of struvite in cat urine is not necessarily alarming. Also in healthy cats without urinary tract problems, struvite crystals can be present in the urine. It will only become alarming when there are many struvite crystals and when they form aggregates.

Presence of crystals cannot be considered as a disease. Struvite crystals are present in urine of both stone formers and non-stone formers (Carbone M.G. Phosphocrystalluria and urethral obstruction in the cat. J. Am. Vet. Med. Assoc 1965: 147: 1195-1200). Apparently, the development of struvite urolithiasis not only depends on the presence of struvite crystals, but there are several interrelated complex physiologic and pathogenic factors involved (such as presence and/or absence of inhibitors and promotors of crystal precipitation and aggregation). As also stated by Allen and Kruger: ‘Detection of crystalluria does not mean a cat will subsequently develop urolithiasis. Crystalluria that occurs in cats with normal anatomy and physiology of the urinary tract is usually of no clinical significance (Allen T.A. & Kruger J.M. Feline Lower urinary Tract Disease in: Small Animal Clinical Nutrition (Eds Hand, Thatcher, Remillard and Roudebush), 2000, Mark Morris Institute).

The presence of struvite crystals could the results of a urinary tract infection. It is therefore recommended to check for this.

The presence of urate crystals in cats is rather rare, so it is therefore recommended to direct the nutritional management on the reduction of urate urolithiasis. Urate crystals can only precipitate when the urine is acid and they are often formed as a result of liver disorders. It is recommended to check what diet the cat is currently fed and if it has any liver problems.

For the reduction of recurrence of urate urolithiasis SPECIFIC FKW Kidney Support is recommended. Since this is a wet diet, it will induce a more diluted urine and will thereby reduce the risk on any kind of urolithiasis.

Ammonium urate urolithiasis is promoted by high concentrations of ammonium and urate in the urine and a low urine pH. In healthy animals, purines (from DNA) are converted into allantoin. In animals with impaired liver function or liver shunt, purines are not converted to allantoin, but to urate. In cats, however, the cause is usually unknown. The production of acidic and concentrated urine, combined with a diet rich in purine (for example, liver) is described as cause.

The guidelines for a diet for solution and reduction of recurrence of ammonium urate are the following:

The use of low-purine raw materials, such as eggs, milk products and rice.
A low protein content in the diet to reduce the supply of purines and a decrease in the ammonium content in the urine.
The induction of a urinary pH in the range of 6.5-7.5 to promote urate solubility.

In addition to the above-mentioned specific guidelines for the reduction of urate formation, the general advice is to prevent crystal formation by giving the cat plenty of water through the diet. This will increase the urine volume and make the urine less concentrated. Increased water absorption can be achieved by giving the cat a wet food (canflex / pouch) or by soaking dry kibbles in water. Giving a wet food will increase the water intake the most, especially if some extra water is mixed with the wet food.

The diets we recommend for ammonium urate urolithiasis in cats: SPECIFIC FKD / FKW / FKW-P

 SPECIFIC Kidney Support (FKD / FKW / FKW-P) can be prescribed to dissolve and reduce recurrence of ammonium urate stones in cats. These diets are not exclusively made from low-purine raw materials, but due to the reduced protein content and the induction of a higher urinary pH, they are suitable for the prevention of urate stones.

It is recommended to monitor regularly for urine pH, specific gravity, presence of crystals, urinary tract infection and any new stones. The guideline is to keep the specific gravity of the urine below 1.030 and the urine pH between 6.5 and 7.5. If the cat's urine pH is too low, potassium citrate can help make the urine more alkaline.  Starting dose is 2 times 50-75 mg / kg BW (2 weekly monitoring and pH guided adjustment is desired).

Since urate stones are often caused by hepatic impairment, it is recommended to monitor the liver function of the cat. In addition to diet, allopurinol can be given in animals with recurrent urate stones, but this is not common in cats.

Calcium oxalate urolithiasis is promoted by high concentrations of calcium and oxalate in the urine. Existing calcium oxalate stones cannot be dissolved and must be surgically removed. A diet is recommended to prevent recurrence.

The guidelines for a diet to reduce calcium oxalate recurrence in cats are the following:

  • A low protein content in the diet, because the amino acid glycine is a precursor of oxalate.
  • An induction of a urine pH between approx. 6.5 and 7.5 because an excessively acidic urine could cause calciuria.
  • Low sodium in the diet to prevent calciuria.

In addition to the above-mentioned specific guidelines for the reduction of calcium oxalate formation, the general advice also applies to counteract crystal formation by giving the cat plenty of water through the diet. This will increase the urine volume and make the urine less concentrated. Increased water intake can be achieved by giving the cat a wet food (alucup / pouch) or by soaking dry kibbles in water.

It is further advised to monitor regularly for urine pH, presence of crystals, urinary tract infection and any new stones. If the urine pH is below 6.5, potassium citrate can be given to slightly increase the urine pH. The advice is to keep the specific gravity of the urine below 1.030.

With recurrent calcium oxalate stones, it is advisable to investigate whether there are underlying causes for a disturbance in the calcium balance that can possibly be treated (see appendix).

 The diets we recommend for calcium oxalate urolithiasis in cats: SPECIFIC® FKD / FKW / FKW-P

 SPECIFIC® Kidney Support (FKD / FKW / FKW-P) is for the reduction of recurrence of calcium oxalate stones in cats. These kidney diets are very tasty and due to the reduced protein and sodium content and the induction of an alkaline urine pH suitable for the reduction of recurrence of calcium oxalate stones.

If the cat's urine pH is too low, potassium citrate can help make the urine alkaline and keep calcium and oxalate in solution. The guideline is a urine pH between 6.5 and 7.5. Starting dose 2 times 50-75 mg / kg.

The dose is a starting dose and good monitoring / adjustment is desired (pH guided, 2 weekly monitoring

 

APPENDIX

Conditions related to calcium-containing uroliths

In case of recurrent calcium-containing uroliths, there can be underlying causes, like abnormalities in the calcium metabolism, which can predispose to the formation of calcium containing uroliths. It is therefore recommended to check for underlying causes and, if possible, to manage these. 

  • Primary hyperparathyroidism
    As a result of the increased PTH-level, the Ca-absorption from the bone will increase as well as the renal tubular reabsorption of Ca. More 1,25 Vitamin D will be formed and the absorption of Ca from the gut will increase. As a result, the Ca level in the plasma will increase, resulting in increased filtration of Ca in the glomeruli and increased Ca-excretion in the urine.

Animals with primary hyperparathyroidism can be treated with parathyroidectomy.

  • Other conditions related to hypercalcemia:
    • Hypervitaminosis D
    • Neoplasia
    • Hyperthyroïdism
    • Cushing-syndrome
       
  • Distal Renal Tubular Acidosis
    These animals have problems keeping the H+-gradient. The associated hypercalciuria, hyperfosfaturia en hypocitraturia can be treated by alkalization and supplementation with K-citrate.
  • Normocalcemic hypercalciuria
    ​Generally, there are 2 possible causes for normocalcemic hypercalciuria:
    • Absorptive hypercalciuria: an increased absorption of Ca from the GI tract
    • Renal Ca-leakage: there is a disturbed capacity in the reabsorption of Ca from the proximal tubuli
      The difference between these 2 possible causes can be determined by analysis of the urinary calcium excretion after fasting: animals with renal Ca-leakage can be treated with thiazide diuretics (2-4 mg hydrochloric thiazide per kg BW per 12 hours) (NB This should not be given to animals with absorptive hypercalciuria!)

Advice for dogs and cats with recurring calcium-containing uroliths

  1. Try to detect the cause for the recurrence of the stones (associated conditions?):
  • Blood test: urea, creatinine, Ca, P, Na, K, Cl, PTH, Vit D, Mg, urate, blood gasses
  • Urine test: pH, crystals, 24-hour urine: volume, creatinine, Ca, P, Mg, citrate, oxalate
  • Examine urinary tract (X-ray, ultra sound)
     

Dietary advice:

  • Increase the urine volume by feeding a wet diet (or add water to a dry diet)
  • Give a diet with a low protein level: this will lead to a urine with a lower Ca and P level and a less concentrated urine.
  • For the prevention of hypercalciuria and hyperphosphaturia, a diet with a low level of Ca, Na, P and vit D should be given
  • (NB an increased Na-intake is associated with increased urinary Ca excretion; and increased vit D intake as well)
  • Aim for a diet inducing a neutral – alkaline pH: a low urine pH can increase the calcium excretion in the urine

Additional advice:

  • Avoid drugs that can increase the urinary calcium excretion
  • (e.g. glucocorticosteroids, furosemide, acetazolamide)
  • Supplementation with potassium citrate will keep calcium salts in solution. Advised dose: 100-150 mg/kg BW/day, divided into 2-3- portions per day.

 

Try to detect the cause for the recurrence of the stones (associated conditions?):

  • Blood test: urea, creatinine, Ca, P, Na, K, Cl, PTH, vitamin D, Mg, urate, blood gasses
  • Urine test: pH, crystals, 24-hour urine: volume, creatinine, Ca, P, Mg, citrate, oxalate
  • Examine urinary tract (X-ray, ultra sound)

Dietary advice:

  • Increase the urine volume by feeding a wet diet (or add water to a dry diet). It is recommended to keep the specific gravity below 1.030.
  • Give a diet with a low protein level: this will lead to a urine with a lower Ca and P level and less concentrated urine.
  • For the reduction of hypercalciuria and hyperfosfaturia, a diet with a low level of Ca, Na, P and vitamin D should be given
  • (NB an increased Na-intake is associated with increased urinary Ca excretion; and increased vit D intake as well)
  • Aim for a diet inducing a neutral – alkaline pH: a low urine pH can increase the calcium excretion in the urine
  • For the prevention of calcium phosphate urolithiasis in cats we recommend SPECIFIC FKD/FKW/FKW-P Kidney Support:
  • These diets have a reduced level of protein level, Ca, Na, P and the vitamin D level is not extremely high. By feeding FKW or FKW-P (to which even some extra water can be added) water intake most increased and urine thereby most diluted.      

Additional advice:

  • Avoid drugs that can increase the urinary calcium excretion (e.g. glucocorticosteroids, furosemide, acetazolamide)
  • Supplementation with potassium citrate will keep calcium salts in solution. Advised dose: 100-150 mg/kg BW/day, divided into 2-3 portions per day

Calcium phosphate uroliths (such as hydroxyapatite, brushite, whitlockite) are uncommon in cats and are often associated with underlying conditions such as hypercalcemia, hyperparathyroidism and hypervitaminosis D.

Important determinants of the solubility of calcium phosphate:

  1. Urine pH. Most calcium phosphate (CaP) stones typically form in an alkaline medium and are more soluble in an acidic medium. This does not apply to brushite: the solubility of brushite decreases when the urine pH drops.
  2. The concentration of calcium (Ca) in the urine: this may be increased due to increased Ca absorption from the bone, increased calcium absorption from the gastrointestinal tract or increased calcium leakage in the kidney
  3. The concentration of phosphorus (P) in the urine. Increased P absorption leads to an increased P concentration in the urine
  4. Inhibitors of the formation of calcium phosphate crystals: e.g. components that bind to components of the crystal (e.g. citrate, which binds calcium and keeps it in solution) or components that disturb the structure of the crystal (e.g. incorporation of magnesium in CaP crystal)
  5. Presence of components that promote the precipitation of CaP crystals (e.g. the presence of calcium oxalate crystals promotes the precipitation of CaP)

 

In case of pure calcium phosphate urolithiasis there can be underlying causes, like abnormalities in the calcium metabolism, which can predispose to the formation of calcium containing uroliths. It is therefore recommended to check for underlying causes and, if possible, to manage these: 

 

Primary hyperparathyroidism

  • As a result of the increased PTH-level, Ca-absorption from bone will increase as well as the renal tubular reabsorption of Ca. More 1,25 Vitamin D will be formed and the absorption of Ca from the gut will increase. As a result, the Ca level in the plasma will increase, resulting in increased filtration of Ca in the glomeruli and increased Ca-excretion in the urine.
  • Animals with primary hyperparathyroidism can be treated with parathyroidectomy.

Other conditions related to hypercalcemia:

  • Hypervitaminosis D
  • Neoplasia
  • Hyperthyroïdism
  • Cushing-syndrome

Distal Renal Tubular Acidosis

  • These animals have problems to keep the H+-gradient. The associated hypercalciuria, hyperfosfaturia en hypocitraturia can be treated by alkalization and supplementation with potassium-citrate.

Normocalcemic hypercalciuria

  • Generally, there are 2 possible causes for normocalcemic hypercalciuria:
    • Absorptive hypercalciuria: an increased absorption of Ca from the GI tract
    • Renal Ca-leakage: there is a disturbed capacity in the reabsorption of Ca from the proximal tubuli
  • The difference between these 2 possible causes can be determined by analysis of the urinary calcium excretion after fasting: animals with renal Ca-leakage can be treated with thiazide diuretics (2-4 mg hydrochloric thiazide per kg BW per 12 hours) (NB This should not be given to animals with absorptive hypercalciuria!)

For combined stones composed of struvite and urate, it is recommended to direct the management on  the reduction of recurrence of urate formation. Ammonium urate urolithiasis is promoted by high concentrations of ammonium and urate in the urine and a low urine pH. In healthy animals, purines (from DNA) are converted into allantoin. In animals with impaired liver function or liver shunt, purines are not converted to allantoin, but to urate. In cats, however, the cause is usually unknown. The production of acidic and concentrated urine, combined with a diet rich in purine (for example, liver) is described as cause.

The guidelines for a diet for solution and reduction of ammonium urate are the following:

  • The use of low-purine raw materials, such as eggs, milk products and rice.
  • A low protein content in the diet to reduce the supply of purines and a decrease in the ammonium content in the urine.
  • The induction of a urinary pH in the range of 6.5-7.5 to promote urate solubility.

In addition to the above-mentioned specific guidelines for the reduction of urate formation, the general advice is to prevent crystal formation by giving the cat plenty of water through the diet. This will increase the urine volume and make the urine less concentrated. To also prevent struvite formation, it is recommended to keep the specific gravity of the urine below 1.030. Increased water intake can be achieved by giving the cat a wet food (canflex or pouch) or by soaking dry kibbles in water. Giving a wet food will increase the water intake the most, especially if some extra water is mixed with the wet food.

The struvite formation can result from a bacterial urinary tract infection. It is therefore advised to check for the presence of a urinary tract infection and, if present, to treat it with antibiotics.

It is further advised to regularly monitor the cat for urine pH, presence of crystals and any new stones. If the urine pH is below 6.5, potassium citrate can be given to slightly increase the urine pH. Starting dose is 2 times 50-75 mg / kg BW (2 weekly monitoring and pH guided adjustment is desired).

 

 

The diets we recommend for ammonium urate urolithiasis in cats: SPECIFIC FKD / FKW / FKW-P

 

SPECIFIC Kidney Support (FKD / FKW / FKW-P) can be prescribed to dissolve and reduce recurrence of ammonium urate stones in cats. These diets are not exclusively made from low-purine raw materials, but due to the reduced protein content and the induction of a higher urinary pH, they are suitable for the reduction of recurrence of urate stones.

Since urate stones are often caused by hepatic impairment, it is recommended to monitor the liver function of the cat. In addition to diet, allopurinol can be given in animals with recurrent urate stones, but this is not common in cats.

A stone with a combination of calcium oxalate and struvite usually forms as a calcium oxalate stone. This stone causes irritation of the bladder, which makes it more sensitive to an infection. During an infection with urease-positive bacteria, urea in the urine will be converted into ammonium. During this conversion, the urine pH will also rise. The increase in the ammonium concentration and the urinary pH will then give rise to the precipitation of struvite. This will results in a combined stone with a core of calcium oxalate, covered by a struvite shell.

Combined stones with calcium oxalate and struvite cannot be dissolved and must be surgically removed. The prevention of recurrence is directed against the type of crystal that is in the core of the stone (initial problem = calcium oxalate). In addition, it is important that the infection is treated with suitable antibiotics.

The guidelines for a diet to reduce calcium oxalate recurrence in cats are the following:

  • A low protein content in the diet, because the amino acid glycine is a precursor of oxalate.
  • An induction of a urine pH between approx. 6.5 and 7.5 because an excessively acidic urine could cause calciuria.
  • Low sodium in the diet to prevent calciuria.

In addition to the above-mentioned guidelines for the prevention of calcium oxalate formation, the general advice also applies to counteract crystal formation by giving the cat plenty of water through the diet. This will increase the urine volume and make the urine less concentrated. Increased water intake can be achieved by giving the cat a wet food (canflex or pouch) or by soaking dry kibbles in water.

It is further advised to monitor regularly for urine pH, presence of crystals, urinary tract infection and any new stones. If the urine pH is below 6.5, potassium citrate can be given to slightly increase the urine pH and keep calcium in solution. The advice is to keep the specific gravity of the urine below 1.030. With recurrent calcium oxalate stones, it is advisable to investigate whether there are underlying causes for a disturbance in the calcium metabolism that can possibly be treated (see appendix).

The diets we recommend for combined struvite and calcium oxalate urolithiasis in cats: SPECIFIC® FKD / FKW / FKW-P

SPECIFIC Kidney Support (FKD / FKW / FKW-P) is for the reduction of recurrence of calcium oxalate stones in cats. These kidney diets are very tasty and due to the reduced protein and sodium content and the induction of an alkaline urine pH suitable for the reduction of calcium oxalate stones.

If the cat's urine pH is too low, potassium citrate can help make the urine alkaline and keep calcium and oxalate in solution. The guideline is a urine pH between 6.5 and 7.5. Starting dose is 2 times 50-75 mg / kg BW (2 weekly monitoring and pH guided adjusted is advised).

 

APPENDIX

Conditions related to calcium-containing uroliths

In case of recurrent calcium-containing uroliths, there can be underlying causes, like abnormalities in the calcium metabolism, which can predispose to the formation of calcium containing uroliths. It is therefore recommended to check for underlying causes and, if possible, to manage these. 

  • Primary hyperparathyroidism
    As a result of the increased PTH-level, the Ca-absorption from the bone will increase as well as the renal tubular reabsorption of Ca. More 1,25 Vitamin D will be formed and the absorption of Ca from the gut will increase. As a result, the Ca level in the plasma will increase, resulting in increased filtration of Ca in the glomeruli and increased Ca-excretion in the urine.
    Animals with primary hyperparathyroidism can be treated with parathyroidectomy.
     
  • Other conditions related to hypercalcemia:
    • Hypervitaminosis D
    • Neoplasia
    • Hyperthyroïdism
    • Cushing-syndrome
       
  • Distal Renal Tubular Acidosis
    These animals have problems keeping the H+-gradient. The associated hypercalciuria, hyperfosfaturia en hypocitraturia can be treated by alkalization and supplementation with K-citrate.
     
  • Normocalcemic hypercalciuria
    ​​Generally, there are 2 possible causes for normocalcemic hypercalciuria:
    • Absorptive hypercalciuria: an increased absorption of Ca from the GI tract
    • Renal Ca-leakage: there is a disturbed capacity in the reabsorption of Ca from the proximal tubuli
      The difference between these 2 possible causes can be determined by analysis of the urinary calcium excretion after fasting: animals with renal Ca-leakage can be treated with thiazide diuretics (2-4 mg hydrochloric thiazide per kg BW per 12 hours) (NB This should not be given to animals with absorptive hypercalciuria!)

Advice for dogs and cats with recurring calcium-containing uroliths

  • Try to detect the cause for the recurrence of the stones (associated conditions?):
    • Blood test: urea, creatinine, Ca, P, Na, K, Cl, PTH, Vit D, Mg, urate, blood gasses
    • Urine test: pH, crystals, 24-hour urine: volume, creatinine, Ca, P, Mg, citrate, oxalate
    • Examine urinary tract (X-ray, ultra sound)
       
  • Dietary advice:
    • Increase the urine volume by feeding a wet diet (or add water to a dry diet)
    • Give a diet with a low protein level: this will lead to a urine with a lower Ca and P level and a less concentrated urine.
    • For the prevention of hypercalciuria and hyperphosphaturia, a diet with a low level of Ca, Na, P and vit D should be given
    • (NB an increased Na-intake is associated with increased urinary Ca excretion; and increased vit D intake as well)
    • Aim for a diet inducing a neutral – alkaline pH: a low urine pH can increase the calcium excretion in the urine

Additional advice:

  • Avoid drugs that can increase the urinary calcium excretion (e.g. glucocorticosteroids, furosemide, acetazolamide)
  • Supplementation with potassium citrate will keep calcium salts in solution. Advised dose: 100-150 mg/kg BW/day, divided into 2-3- portions per day.

 

A stone with a combination of struvite and carbonate apatite usually forms as a result of a urinary tract infection with urease-positive bacteria, when urea in the urine is converted into ammonium and the urine pH rises. This will then lead to the precipitation of struvite and, in case of increased urinary calcium excretion, also of carbonate apatite.

Important for the reduction of recurrence of combined struvite carbonate apatite stones is the treatment and prevention of urinary tract infections. With repeated urinary tract infections, it is important to investigate whether there are structural or functional causes for an increased risk of urinary tract infections, which can be corrected. In relation to the formation of carbonate apatite, it is recommended to check whether there is an increased serum calcium level or increased calcium excretion.

The guidelines for a diet for solution / reduction of struvite and carbonate apatite in cats are the following:

  • A decrease in urine pH within the range of 6.0 - 6.5 to dissolve struvite and carbonate apatite.
  • A reduction in the magnesium and phosphorus content in the diet in order to reduce the urine concentration of these components.
  • Moderate dietary sodium to avoid increasing calcium excretion.

In addition to the above-mentioned specific guidelines for the prevention of struvite formation, there is also the general advice to prevent crystal formation by giving the cat plenty of water through the diet. This will increase the urine volume and make the urine less concentrated. Increased water absorption can be achieved by feeding the cat a wet food (canflex or pouches) or by soaking dry kibbles in water.

The diet we recommend for cats with combined struvite / carbonate apatite urolithiasis is: SPECIFIC® FCD, FCD-Light, FCW, FCW-P

SPECIFIC® FCD, FCW, FCW-P and FCD-Light Crystal Management are advised to dissolve remnants of the stones and to prevent recurrence. These diets are very tasty and meet the above guidelines.

It is further advised to monitor regularly for urine pH, presence of crystals, urinary tract infection and any new stones. The advice is to keep the specific gravity of the urine below 1.030.

Cystine urolithiasis is promoted by a high urinary cystine concentration and a low urinary pH. Cystine is made in the body from the sulfur-containing amino acids cysteine and methionine and is reabsorbed from the pre-urine in the renal tubuli. Due to a hereditary defect, some animals reabsorb less cystine from the pre-urine and have higher urinary cystine concentrations. Existing cystine stones can be resolved through an adjusted diet and use of medication (2-mercatopropionyl glycine, MPG). A diet is recommended to prevent recurrence.

The guidelines for a diet for the reduction of recurrence of cystine in the cat are the following:

  • A low protein content in the diet, because it contains less cysteine and methionine. Therefore less cystine will be excreted in the urine and less cystine stoned can be formed.
  • An induction of a urinary pH> 7.5 to increase the solubility of cystine.
  • A moderate sodium content to limit cystine secretion.

In addition to the above-mentioned specific guidelines for the reduction of cystine crystal formation, the general advice is also to prevent crystal formation by giving the cat plenty of water through the diet. This will increase the urine volume and make the urine less concentrated. Increased water absorption can be achieved by giving the cat a wet food (canflex or pouch) or by soaking dry kibbles in water.

The diets we recommend for cystine urolithiasis in cats: SPECIFIC® FKD / FKW / FKW-P

SPECIFIC Kidney Support (FKD / FKW / FKW-P) is for the dissolution and reduction of recurrence of cystine stones in cats. These kidney diets are very tasty and due to the reduced protein and sodium content and the induction of an alkaline urine pH suitable for the prevention of cystine stones.

Optionally, 2-mercaptopropionyl glycine (MPG) can be given as a support drug. In the dissolving phase, the dosage twice daily is 15-20 mg / kg, and preventively 15 mg / kg twice daily.

Regular monitoring is recommended, aiming for a SG of the urine <1.030 and a urine pH> 7.5. If necessary, potassium citrate can be given to raise the urine pH> 7.5.

Struvite urolithiasis (precipitation of magnesium ammonium phosphate in the lower urinary tract) is promoted by high concentrations of magnesium, ammonium and phosphate in the urine and the presence of an alkaline urine pH.

The guidelines for a diet for solution / reduction of recurrence of struvite in cats are the following:

  • A decrease in urinary pH within the range of 6.0 - 6.5 to dissolve struvite.
  • A reduction in the magnesium and phosphorus content in the diet in order to reduce the urine concentration of these components of struvite.

In addition to the above-mentioned specific guidelines for the prevention of struvite formation, there is also the general advice to prevent crystal formation by giving the cat plenty of water through the diet. This will increase the urine volume and make the urine less concentrated. Increased water absorption can be achieved by giving the cat a wet food (canflex or pouch) or by soaking dry kibbles in water.

The diets we recommend for cats with struvite urolithiasis: SPECIFIC FCD, FCD-Light, FCW, FCW-P and FSW

SPECIFIC FSW Struvite Dissolution and SPECIFIC FCD, FCD-Light, FCW and FCW-P Crystal Management are recommended to dissolve struvite stones and reduce recurrence. These diets are very tasty and meet the above guidelines.

It is recommended to monitor regularly for urine pH, specific gravity, presence of crystals, urinary tract infection and any new stones. The guideline is to keep the specific gravity of the urine below 1.030 and the urine pH between 6.0 and 6.5.

Struvite urolithiasis in cats, in contrast to dogs, is usually not associated with a urinary tract infection, and it is recommended to give cats SPECIFIC Crystal Management long-term for the prevention of recurrence. In the less common case of struvite urolithiasis associated with a urinary tract infection in a cat, in addition to providing SPECIFIC Crystal Management or Struvite Dissolution, it is recommended that the infection be treated with appropriate antibiotics.

Xanthine stones are relatively rare. Xanthine is a product of the breakdown of purines (which are found in DNA). In healthy cats, purines are converted into allantoin, a substance that is highly water-soluble and is excreted in the urine without any problems. Due to a hereditary abnormality a deficiency in the enzyme xanthine oxidase can occur. As a result, purines will be concerted to xanthine. Xanthine is not very soluble in water and xanthine stones will be formed if urine concentrations of xanthine are too high and especially at a low urine pH.

In addition, xanthine stones in cats can also result from the treatment of urate stones with allopurinol. Both urate and xanthine are breakdown products of purines. Allopurinol inhibits the activity of the enzyme xanthine oxidase. If urate stones are treated with allopurinol, but at the same time many purines remain available through the diet, the cat will not form urate stones, but xanthine stones. It is therefore important to prescribe a special low-purine diet when using allopurinol.

The guidelines for a diet for reduction of xanthine (and urate) are the following:

  • The use of low-purine raw materials, such as eggs, milk products and rice.
  • A low protein content in the diet to reduce the supply of purines.
  • The induction of a urinary pH in the range of 6.5-7.5 to promote xanthine and urate solubility.

In addition to the above-mentioned specific guidelines for the reduction of xanthine and urate formation, the general advice also applies to giving the cat plenty of water through the diet, in order to prevent crystal formation. This will increase the urine volume and make urine less concentrated. It is recommended to keep the specific gravity below 1.030. Increased water intake can be achieved by feeding the cat a wet food (canflex or pouch) or soaking dry kibbles in water.

Diets we recommend for xanthine urolithiasis in cats: SPECIFIC FKD / FKW / FKW-P

SPECIFIC Kidney Support (FKD / FKW / FKW-P) can be prescribed to reduce recurrence of xanthine stones in cats. These diets are not exclusively made from low-purine raw materials, but due to the reduced protein content and the induction of a higher urinary pH, they are suitable for the prevention of xanthine stones.

It is recommended to monitor regularly for urine pH, specific gravity, presence of crystals, urinary tract infection and any new stones. The guideline is to keep the specific gravity of the urine below 1.030 and the urine pH between 6.5 and 7.5. If the cat's urine pH is too low, potassium citrate can help make the urine more alkaline.  Starting dose is 2 times 50-75 mg / kg BW (2 weekly monitoring and pH guided adjustment is desired).

For kittens with struvite urolithiasis, which are 6 months or older we recommend SPECIFIC FCD, FCW or FCD-L Crystal Management (Light). Kittens older than 6 months of age have already passed the first growth phase and will be able to cope with the reduced mineral level in FCD (-L) and FCW.

(FSW is not recommended for kittens, since these diets are more restricted in minerals. From practice we know that also FCD, FCW and FCD-L will be efficient in dissolving struvite stones and crystals and will reduce formation of new ones).

Especially in case of very young kittens it is recommended to check for the presence of a urinary tract infection. At very young age, the primary problem of struvite urolithiasis is often a urinary tract infection. For these cases it will probably be enough to give antibiotics in combination with an anti-struvite diet. If the infection is well controlled, the problems with struvite crystals will probably also disappear. A short period (4-6 weeks) of anti-struvite diets will then probably be long enough. During such a short period an anti-struvite diet as FCD, FCW or FCD-L will not harm the kitten.

However if the kitten is very young and/or if the diet needs to be fed for a longer period, then it is recommended to feed an acidifying diet which also meets the mineral requirement of kittens. Within the SPECIFIC range there are several diets which meet the nutrient requirement of kittens (All Ages / Neutered Young) and are also acidifying (pH< 6.4). Urine trials have also shown that the following diets induce a urine with an RSS value for struvite < 1:

  • SPECIFIC FND Neutered Young
  • SPECIFIC FOD-HY Allergy Management Plus
  • SPECIFIC FID/W Digestive Support

For the treatment of urine stones and crystals correct diagnosis and strict nutritional management are important. SPECIFIC  FSW Struvite Dissolution  and SPECIFIC FCD, FCD-L, FCW and FCW-P Crystal Management can all be used for dissolution of struvite urolithiasis.  Due to its extra low mineral content, W it is recommended to use FSW for a maximum of 2-3 months.  (Note: The EU legislation for dietetic diets for dissolution of maximum uroliths prescribes that a  maximum period of use of time of 5-12 weeks needs to be added on the label of all diets for dissolution of struvite If cats with struvite are exclusively fed with FSD, FCD, FCD-L, FCW or FCW-P,   struvite stones should be dissolved after this 2-3 month period. .

Successful dissolution of the struvite uroliths should be confirmed by urinalysis/microscopy  or imaging and then FCD/FCW/FCW-P or FCD Light can be used to reduce recurrence of struvites..

NB: It must be noted that FCD, FCW, FCW-P and FCD-L (or a combination of these diets) are fed exclusively and no other food (mineral sources) are fed!

In case of recurrence of struvite:

  1. Rule out the presence of a urinary tract infection. A urinary infection  will increase the urinary pH in favour of struvite precipitation. (In dogs struvite problems are very often secondary to urinary tract infections.) Appropriate antibiotics should be given until bacterial infection is under control, and importantly also until stones have completely dissolved. Stones may contain viable bacteria and continuously release these as the stone gradually dissolves.
  2. For pets with relapsing urolithiasis problems it is  recommended to use a wet diet (FSW, FCW, etc.). This will provide water through the diet itself leading to a more urine, more diluted urine, higher frequency of urination thus reducing the risk of crystal precipitation.
  3. Reconsider diagnosis according to symptoms and urinalysis/microscopy findings:
    1. Even in healthy cats some struvite crystals can be present.
    2. Are struvite stones or very large amounts of struvite crystal present?Are crystals and/or other material forming aggregates or plugs?
    3. Urinary tract symptoms in cats may be caused by idiopathic cystitis. ( Consider a wet diet (FCW, FXW), since it has been shown that a wet diet reduced the number of relapses in cats with idiopathic cystitis).
    4. Are observed uroliths indeed composed of struvite?

The indication for the time of use, as indicated on the label of SPECIFIC Special Care (dietetic) diets, is mandatory according to the EU legislation for therapeutic diets (R 2020/354). The legal declaration of the recommended period of use indicates a range of time within which the nutritional purpose should normally be achieved. The purpose of this legal indication is that after this period a vet evaluates how the dog/cat is doing on the diet and based on that will decide to continue the feeding of the diet or not.

On the label of SPECIFIC Special Care products, the recommended time of use according each PARNUT is given.

If the cat/dog has been fed the SPECIFIC Special Care diet for this recommended period of use, and the cat/dog is doing fine on the diet, the vet can recommend to continue to feed the diet. SPECIFIC Special Care diets are complete diets, which meet the nutrient recommendations for adult cats/dogs and can thus be fed for long-term.

Just as for all cats and dogs on any diet, it is recommended to monitor the pet's health and nutritional status on a regular basis, and adapt the diet if the nutritional assessment indicates that the diet should be adapted due to changes in the pet's condition or presence of concurrent clinical conditions.

SPECIFIC FOD-HY Allergy Management Plus can best be used for a young cat with IBD and struvite urolithiasis:

  • The diet is hypoallergenic (based on hydrolysed salmon protein and rice). For pets with IBD a hypoallergenic diet is often recommended, since it is expected that IBD can have a food allergic origin
  • The diet has high levels of omega-3 fatty acids from fish, which can dampen inflammatory reactions (in studies in humans and rats, high intake of n-3 reduced the severity of colitis)
  • The diet is suited for all ages, thus also for young growing cats
  • The diet is formulated to prevent struvite through the induction of a low urinary pH (< 6.4)

Without complicating factors it is hardly possible that the urine pH of a cat on FCD is 8. In several batches of FCD the urine pH has been tested in urine trials. The urine  pH of different batches of FCD was very consistent and < 6.4. Occasionally a small fresh urine sample can be found with a pH above 6.4 during the postprandial alkaline tide ( a few hours after a large meal), but this is then immediately followed by urine with a pH <6.

So, one complicating factor could be that there is a urinary tract infection. If there is a bacterial infection, then bacteria will break down urea which is present in urine and will convert this into ammonium and OH- ions. As a result of this pH will increase, and the urine ammonium concentration will increase. Both of these changes will increase the risk on struvite precipitation.
Another complicating or disturbing factor can be that the urine was not fresh. If urine is not fresh and stored at room temperature for longer time, then also bacteria may start to grow, leading to an increase in urine pH.

It will also be useful to check if the cat did not had access to other food.

 

It has indeed been described in literature that there can be recurrence of calcium oxalate urolithiasis despite being switched to an ‘anti-calcium oxalate diet’ (but diet can help to prolong the time to relapse). This can especially be found in certain breeds with an increased risk on calcium oxalate urolithiasis (Miniature Schnautzers. Lhasa Apsos, Yorkshire Terriërs, Bichon Frises, Shih Tzus and Miniature Poodles).

Besides the feeding of a special diet which reduces the risk on calcium oxalate recurrence (such as SPECIFIC CKD/CKW Heart & Kidney Support), it is recommended to reduce the risk on further recurrence by giving more water:  try to dilute the urine further (especially when the dog has concentrated urine). It might be helpful to add some wet diet, mixed with water and mixed with the dry diet if feeding a wet diet (extra mixed with water) would be too expensive.

It is recommended to follow up if urine remains diluted.

Another thing which is important to consider is to check if there are any calcium oxalate stones left in the urinary tract (if they are relatively small they might be able to flush them out through voiding urohydropropulsion). It has been shown that after surgery often small ca-ox stones remain present in the urinary tract. Therefore check urinary tract by X-ray immediately after surgery. Presence of remaining calcium oxalate crystals or stones will act as a nidus and will facilitate the precipitation of new crystals a lot!

Aim for a urine pH of 7-7.5. If the pH of the urine in this dogs is not always around 7 (becoming more acid)  then extra potassium citrate may be given to increase the pH and the solubility of calcium salts

Furthermore it is known that dogs with calcium oxalate urolithiasis may have underlying conditions which increase the risk on relapse. It is therefore recommended to check for the presence of underlying causes related to recurrent calcium-containing stones and try to manage them if possible.

Follow up the dog closely and check for presence of ca-ox stones several times per year. If the stones are still small they can be flushed out (prevent that they grow too big as they cannot be dissolved and would need to be removed by surgery).

For dogs with brushite it is recommended to give SPECIFIC CKD/CKW Heart & Kidney Support. For smaller dogs use of the wet diet may be beneficial to further increase the water intake and thereby reduce the risk of crystal formation (also recommended to add some extra water to the wet, but also dry diet). Furthermore it is recommended to check for underlying causes related to the calcium metabolism and to treat them if possible to prevent recurrence of the brushite stones.

 

No, CED has not been specially formulated to have a low RSS for struvite stones/crystals.

Note: Struvite urolithiasis in dogs is more often secondary to a urinary tract infection than in cats. This also makes the role of the diet somewhat less important - the most important treatment for these dogs is appropriate antibiotics! CED does however contain e.g. beta-glucans to improve the immune response in dogs (and thus a better support also to resist urinary tract infections).

This dog has a urinary tract infection (UTI), struvite crystals as well as food allergies 

Since this is a dog with a UTI, treatment with antibiotics is the most important treatment; it is only temporarily that a struvite diet should to be used to dissolve existing struvite crystals. When the UTI is controlled with antibiotics and crystals have dissolved, then generally a dog with infection-induced struvite urolithiasis can be returned on a regular diet (for this dog this would be its hypoallergenic diet).

For the short time to give a hypoallergenic anti-struvite diet, it could be considered to give SPECIFIC FDD-HY or FOD-HY as these are acidifying and hypoallergenic diets. The diets are formulated for cats but are complete diets for dogs as well.

Urate urolithiasis in pups may be related to the presence of portosystemic shunts – it is therefore recommended to check for this.

In normal healthy dogs, purines (derived from endogeneous and dietary DNA) are broken down in the liver to allantoin, which dissolves well in water and will be excreted through the urine. In some breeds (e.g. Dalmation dogs) with a deviation in the purine metabolism or in dogs with portovascular anomalies, where the liver is surpassed, purines are not broken down to allantoin, but to urate which is not very soluble, especially not in an acid environment.

Our standard recommendation for nutritional management of urate urolithiasis is SPECIFIC CDD Food Allergy Management, because this diet is based on egg and rice (ingredients very low in purines), reduced in protein and inducing a more alkaline urine pH. However, the amount of protein in the diet is slightly too low for pups; also the calcium and phosphorus level is somewhat low for growing pups. It is therefore recommended to mix CDD with cottage cheese (also low purine ingredient) and a mineral supplement to formulate a diet which is low in purines, but meets the nutrient requirements of pups.

At the age of 4 months, a Jack Russel pup will be about 3-3.5 kg. With an expected adult body weight of 5-6 kg it is in the 2nd growth phase (meaning that it needs about 1.5 times the amount of feed recommended for an active adult dogs of the same weight). At the end of the growth, the amount can be reduced and also the extra cottage cheese and mineral mix can be skipped.

  • At body weight of 3 kg: feed 100 g CDD + 40 gram cottage cheese + 1.5 g Gistocal (20% Calcium and 10% phosphorus)* per day; divided over 2-3 meals per day.
  • At bodyweight of 4 kg: feed 130 g CDD + 50 g cottage cheese + 2 g Gistocal per day
  • At body weight of 5 kg: feed about 130 g CDD per day
  • At weight of 6 kg : feed about 120 g CDD per day (amounts also depending on activity, body condition etc)

If possible add some lukewarm water through the diet in order to induce extra water intake, so that the urine will be more diluted (aim for s.g. < 1.020). Also check urine pH. If the pH is < 6.6, add potassium citrate to get a urine pH > 7 (potassium citrate dose: ca. 100-150 mg/kg BW divided into 2-3 portions per day)

Monitor urine for crystals of urate and use imaging to check for recurrent stones. If they are still sufficiently small they can be flushed out (urohydropropulsion).

In case of recurrent urate stones, it can also be considered to use allopurinol as additional medication (allopurinol should always be used in combination with a low purine diet, otherwise there is a risk on development of xanthine stones)

* 1 gram of Gistocal can also be replace by 1 gram of CaHPO4.2H20 (calcium phosphate, likely available at the pharmacy).

Note: for pups of other breeds or other age, the exact feeding advice based on supplemented CDD needs to be adapted to meet the nutrient requirement of the individual pup (depending on breed, age and expected adult weight)

In principle the urine pH of dogs fed on CCD should be low enough to prevent the formation of struvite crystals.

So there are several options and questions which should be asked which might explain the presence of (struvite?) crystals in the urine when fed on CCD:

  • Was CCD fed exclusively?
  • Have they checked if the dog is suffering from a urinary tract infection? In dogs struvite urolithiasis is often associated with the presence of a urinary tract infection. Due to the bacteria in the urine urea in the urine will be split into ammonium and OH-: the result is an increase in urine pH and an increase in the urinary concentration of ammonium – both contributing to the formation of struvite crystals. Even if the dog is on CCD, the initially low urine pH will be increased above 6.4 by the presence of a bacterial infection (at these copnditions struvite can form)
  • What kind of crystals are present in the urine. Is it indeed struvite? (then infection is obvious as indicated above). If there are other types of crystals present, then another diet should be recommended.
  • Is the dog also suffering from clinical signs related to the urinary tract? Or did they just checked the urine? In that case it is also important how/when the urine was collected and stored. If the urine is stored in the refrigerator, crystals may form. Also when urine samples are stored at room temperature for a longer time, bacteria may start to grow and crystals may form.
  • There is also variance in the urine pH during the day. Several hours after a large meal, the urine pH will be higher (post-prandial alkaline tide) which might temporarily enable the precipitation of struvite (soon afterwards urine will be produced with a low pH in which struvite will dissolve)

Struvite stones in dogs are regularly seen to contain a small amount of calcium phosphate. However, pure calcium phosphate uroliths (such as hydroxyapatite, brushite, whitlockite) are uncommon in dogs and are often associated with underlying conditions such as hypercalcemia, hyperparathyroidism and hypervitaminosis D.

Important determinants of the solubility of calcium phosphate:

  1. Urine pH. Most calcium phosphate stones typically form in an alkaline medium and are more soluble in an acidic medium. This does not apply to brushite: the solubility of brushite decreases when the urine pH drops.
  2. The concentration of calcium (Ca) in the urine: this may be increased due to increased Ca absorption from the bone, increased calcium absorption from the gastrointestinal tract or increased calcium leakage in the kidney
  3. The concentration of phosphorus (P) in the urine. Increased P absorption leads to an increased P concentration in the urine
  4. Inhibitors of the formation of calcium phosphate (CaP) crystals: e.g. components that bind to components of the crystal (e.g. citrate, which binds calcium and keeps it in solution) or components that disturb the structure of the crystal (e.g. incorporation of magnesium in CaP crystal)
  5. Presence of components that promote the precipitation of CaP crystals (e.g. the presence of calcium oxalate crystals promotes the precipitation of CaP)

In case of pure calcium phosphate urolithiasis there can be underlying causes, like abnormalities in the calcium metabolism, which can predispose to the formation of calcium containing uroliths. It is therefore recommended to check for underlying causes and, if possible, to manage these: 

  • Primary hyperparathyroidism
    • As a result of the increased PTH-level, Ca-absorption from bone will increase as well as the renal tubular reabsorption of Ca. More 1,25 vitamin D will be formed and the absorption of Ca from the gut will increase. As a result, the Ca level in the plasma will increase, resulting in increased filtration of Ca in the glomeruli and increased Ca-excretion in the urine.
    • Animals with primary hyperparathyroidism can be treated with parathyroidectomy.
  • Other conditions related to hypercalcemia:
    • Hypervitaminosis D
    • Neoplasia
    • Hyperthyroïdism
    • Cushing-syndrome
  • Distal Renal Tubular Acidosis
    • These animals have problems to keep the H+-gradient. The associated hypercalciuria, hyperphosphaturia and hypocitraturia can be treated by alkalization and supplementation with potassium-citrate.
  • Normocalcemic hypercalciuria
    ​Generally, there are 2 possible causes for normocalcemic hypercalciuria:
    • Absorptive hypercalciuria: an increased absorption of Ca from the GI tract
    • Renal Ca-leakage: there is a disturbed capacity in the reabsorption of Ca from the proximal tubuli

      The difference between these 2 possible causes can be determined by analysis of the urinary calcium excretion after fasting: animals with renal Ca-leakage can be treated with thiazide diuretics (2-4 mg hydrochloric thiazide per kg BW per 12 hours) (NB This should not be given to animals with absorptive hypercalciuria!)

Advice for dogs with recurring calcium-containing uroliths

  1. Try to detect the cause for the recurrence of the stones (associated conditions?):
    1. Blood test: urea, creatinine, Ca, P, Na, K, Cl, PTH, Vit D, Mg, urate, blood gasses
    2. Urine test: pH, crystals, 24-hour urine: volume, creatinine, Ca, P, Mg, citrate, oxalate
    3. Examine urinary tract (X-ray, ultra sound)
  2. Dietary advice:
    1. Increase the urine volume by feeding a wet diet (or add water to a dry diet). It is recommended to keep the specific gravity below 1.020.
    2. Give a diet with a low protein level: this will lead to a urine with a lower Ca and P level and less concentrated urine.
    3. For the prevention of hypercalciuria and hyperphosphaturia, a diet with a low level of Ca, Na, P and vit D should be given
    4. (NB an increased Na-intake is associated with increased urinary Ca excretion; and increased vit D intake as well)
    5. Aim for a diet inducing a neutral – alkaline pH: a low urine pH can increase the calcium excretion in the urine
    6. For the reduction of calcium phosphate urolithiasis in dogs we recommend SPECIFIC CKD/CKW Heart & Kidney Support:
      These diets have a reduced level of protein level, Ca, Na, P and the vitamin D level is not extremely high. For small dogs it advised to give CKW, for large breed dogs, the urine volume can be increased by adding extra water to CKD.

Additional advices:

  • Avoid drugs that can increase the urinary calcium excretion (e.g. glucocorticosteroids, furosemide, acetazolamide)
  • Supplementation with potassium citrate will keep calcium salts in solution. Advised dose: 100-150 mg/kg BW/day, divided into 2-3 portions per day

Taking into account the presence of food allergy and calcium oxalate urolithiasis the hypoallergenic SPECIFIC CDD Food Allergy Management would be the best option for this dog as the reduced protein level in the diet and the induction of a higher urinary pH will reduce the risk on calcium oxalate (a reduced protein level will reduce the supply of amino acids glycine which can be metabolised into oxalate). For further reduction on the risk on recurrence of Ca-ox, it is recommended to promote the water intake of the dog by adding extra hand-warm water to the diet (feeding as a ‘diner’ type of diet).

As indicated in the product book, CCD is not suited for pups. This is because the protein level and the level of minerals is too low for pups.

The good thing is that struvite stones in dogs and especially pups are generally secondary to a urinary tract infection (UTI), so if the UTI can be successfully treated with antibiotics, it will generally not be needed to continue to feed an anti-struvite diet for a long time (only for the period required to dissolve a stone / crystals).

An alternative for growing pups with struvite problems is to start to feed FCD or FCD-L, since this has a somewhat higher mineral level compared to CCD (although still reduced compared to requirements)  and a protein level which meets the requirement of pups.  FCD-L is slightly higher in minerals than FCD and may therefore be the best choice

For the feeding advice for FCD-L for pups: just follow the feeding recommendation for pups as listed in the feeding table for CPD-S/M or CPD-XL and multiply with 1.09 (CPD-S/M) or 1.03 (CPD-XL) to get the feeding advice for FCD-L

It is recommended to follow up closely and to treat the UTI simultaneously - as soon as the UTI is under control and struvite crystals have disappeared, the dog can just be switched back to a normal puppy diet in order to keep the period on the anti-struvite diet restricted (continue to monitor urine, especially for UTIs)

note:

The FEDIAF recommendation for calcium and P in pups is:

  • 0.60 g Ca/MJ and 0.54 g P/MJ for pups < 14 weeks of  age
  • 0.48 g Ca/MJ and 0.42 g P/MJ for pups > 14 weeks of age
  •  

The mineral level in FCD-L is 0.45 g Ca/MJ and 0.41 g P/MJ

Since pups will probably be on FCD-L for only a short time (until the UTI is controlled and struvite crystals have disappeared), pups of most breeds will be able to cope with this lower mineral level

Only in case the pup is very young, from a breed very sensitive to skeletal problems or fed FCD-L for a very long time, it could be considered to supplement with some extra calcium and phosphorus

(be careful with dosing, as phosphorus is a component of struvite and giving too much P-supplement might increase the risk on struvite formation). Calcium and phosphorus could be supplemented through the mineral supplement Gistocal (containing 20% calcium and 10% phosphorus):

2 grams of Gistocal added to 100 g FCD-L will increase the Ca and P level to recommended FEDIAF levels for pups < 14 weeks of age

0.2 gram of Gistocal added to 100 g FCD-L will increase the Ca and P level to recommended FEDIAF levels for pups > 14 weeks

CCD Struvite Management is a complete diet for adult dogs (meeting the FEDIAF recommendations for adult dogs for most nutrients. Only protein, Ca, P and Mg are slightly below the FEDIAF recommendation for healthy adult dogs with a low energy intake, but the levels are above NRC minimum requirements and sufficiently high to maintain  mineral and protein balance).

On the packaging it is indicated that CCD can be given for 5-12 weeks for dissolution of struvite stones and initially for 6 months for reduction of recurrence of struvite. The indication for the time of use, as indicated on the label of SPECIFIC Special Care (dietetic) diets, is mandatory according the EU legislation for therapeutic diets (R 2020/354). The legal declaration of the recommended period of use indicates a range of time within which the nutritional purpose should normally be achieved. The purpose of this legal indication is that after this period a vet evaluates how the dog/cat is doing on the diet and based on that will decide to continue the feeding of the diet or not. If the dog/cat is doing fine on the diet it can be fed long term on the diet.

(Just as for all cats and dogs on any diet, it is recommended to monitor the pet's health and nutritional status on a regular basis, and adapt the diet if the nutritional assessment indicates that the diet should be adapted due to changes in the pet's condition or presence of concurrent clinical conditions).

Please be aware that in dogs struvite urolithiasis is in almost all cases the result of a urinary tract infection (UTI). In case of a UTI the most important treatment is treatment with the proper antibiotics. The role of the diet is to dissolve existing stones / crystals.
After the clinical signs have disappeared, the stones/ crystals dissolved and the UTI successfully treated, the management of recurrence of infection-induced struvite is monitoring for new UTI’s and immediate treatment of them. It is not needed to keep the dog on an anti-struvite diet long-term.
In dogs with recurrent UTI’s is recommended to check for underlying causes.

Please see attached paper on the ACVIM consensus on management of urolithiasis (Lulich et al 2016), point 3.2, indicating that it is not necessary to feed an anti-struvite diet long-term for reduction of recurrence of infection-induced struvite urolithiasis in dogs.   

Struvite urolithiasis (precipitation of magnesium ammonium phosphate in the lower urinary tract) is promoted by high concentrations of magnesium, ammonium and phosphate in the urine and the presence of an alkaline urine pH.

In the vast majority of dogs with struvite urolithiasis, struvite formation is the result of a urinary tract infection. During an infection with urease-positive bacteria, urea in the urine will be converted into ammonium, with the urine pH also rising. The increase in the ammonium concentration and urinary pH will then give rise to the precipitation of struvite.

The primary treatment for struvite urolithiasis in combination with a urinary tract infection is to provide an appropriate antibiotic treatment. In addition, it is recommended to provide an appropriate diet to dissolve the stone or any crystals that are still present and to prevent the formation of struvite.

The guidelines for a diet for solution / reduction of recurrence of struvite in the dog are the following:

  • A decrease in urinary pH within the range of 6.0 - 6.5 to dissolve struvite.
  • A reduction in the magnesium and phosphorus content in the diet in order to reduce the urine concentration of these components of struvite.
  • A reduction in dietary protein content to limit the amount of urea in the urine that can be converted into ammonium by urease-positive bacteria.
  • An increase in dietary sodium to increase urine volume.

In addition to the above-mentioned specific guidelines for the prevention of struvite formation, the general advice is also to reduce crystal formation by giving the dog a lot of water through the diet. This will increase the urine volume and make the urine less concentrated. It is recommended to keep the specific gravity below 1.020. Increased water intake can be achieved by giving the dog a wet food or by soaking dry kibbles in water.

The diet we recommend for management of struvite urolithiasis in dogs is: SPECIFIC CCD

SPECIFIC Struvite Management (dry anti struvite diet for dogs) is prescribed to dissolve struvite stones and reduce recurrence. This diet is very tasty and meets the above guidelines.

It is recommended to regularly check for the presence of urinary tract infections, crystals or stones. When recurrence of urinary tract infections can be prevented, long-term provision of SPECIFIC Struvite Management is generally not necessary.

Calcium oxalate urolithiasis is promoted by high concentrations of calcium and oxalate in the urine. Existing calcium oxalate stones cannot be dissolved and must be surgically removed. A diet is recommended to prevent recurrence.

The guidelines for a diet to reduce calcium oxalate crystals in the dog are the following:

  • A low protein content in the diet, because the amino acid glycine is a precursor of oxalate.
  • An induction of a urine pH between approx. 6.5 and 7.5 because an excessively acidic urine could cause calciuria.
  • Low sodium in the diet to prevent calciuria.

In addition to the above-mentioned specific guidelines for the reduction of calcium oxalate formation, the general advice is also to prevent crystal formation by giving the dog plenty of water through the diet. This will increase the urine volume and make the urine less concentrated. Increased water intake can be achieved by feeding the dog a wet food (alutray) or soaking dry kibbles in water.

It is further advised to monitor regularly for urine pH, presence of crystals, urinary tract infection and any new stones. If the urine pH is below 6.5, potassium citrate can be given to slightly increase the urine pH. The advice is to keep the specific gravity of the urine below 1.020.

With recurrent calcium oxalate stones, it is advisable to investigate whether there are underlying causes for a disturbance in the calcium balance that can be treated (see appendix).

The diets that we recommend for calcium oxalate urolithiasis in dogs: SPECIFIC CKD/CKW

SPECIFIC Heart & Kidney Support (CKD / CKW) is recommended to reduce recurrence of calcium oxalate stones in the dog. These dog kidney diets are also suitable for the reduction of calcium oxalate stones due to the reduced protein and sodium content and the induction of the higher urinary pH.

Potentially, potassium citrate can help make the urine alkaline and keep calcium and oxalate in solution. The guideline is a urine pH between 6.5 and 7.5. Starting dose 2 times 50-75 mg / kg.

The dose is a starting dose and good monitoring / adjustment is desired. (pH guided, 2 weekly monitoring)

APPENDIX

Conditions related to calcium-containing uroliths

In case of recurrent calcium-containing uroliths, there can be underlying causes, like abnormalities in the calcium metabolism, which can predispose to the formation of calcium containing uroliths. It is therefore recommended to check for underlying causes and, if possible, to manage these. 

  • Primary hyperparathyroidism
    As a result of the increased PTH-level, the Ca-absorption from the bone will increase as well as the renal tubular reabsorption of Ca. More 1,25 Vitamin D will be formed and the absorption of Ca from the gut will increase. As a result, the Ca level in the plasma will increase, resulting in increased filtration of Ca in the glomeruli and increased Ca-excretion in the urine.
    Animals with primary hyperparathyroidism can be treated with parathyroidectomy.
     
  • Other conditions related to hypercalcemia:
    • Hypervitaminosis D
    • Neoplasia
    • Hyperthyroïdism
    • Cushing-syndrome
       
  • Distal Renal Tubular Acidosis
    These animals have problems keeping the H+-gradient. The associated hypercalciuria, hyperfosfaturia en hypocitraturia can be treated by alkalization and supplementation with K-citrate.
     
  • Normocalcemic hypercalciuria
    ​Generally, there are 2 possible causes for normocalcemic hypercalciuria:
    • Absorptive hypercalciuria: an increased absorption of Ca from the GI tract
    • Renal Ca-leakage: there is a disturbed capacity in the reabsorption of Ca from the proximal tubuli

      The difference between these 2 possible causes can be determined by analysis of the urinary calcium excretion after fasting: animals with renal Ca-leakage can be treated with thiazide diuretics (2-4 mg hydrochloric thiazide per kg BW per 12 hours) (NB This should not be given to animals with absorptive hypercalciuria!)

Advice for dogs and cats with recurring calcium-containing uroliths

  • Try to detect the cause for the recurrence of the stones (associated conditions?):
    • Blood test: urea, creatinine, Ca, P, Na, K, Cl, PTH, Vit D, Mg, urate, blood gasses
    • Urine test: pH, crystals, 24-hour urine: volume, creatinine, Ca, P, Mg, citrate, oxalate
    • Examine urinary tract (X-ray, ultra sound)
  • Dietary advice:
    • Increase the urine volume by feeding a wet diet (or add water to a dry diet)
    • Give a diet with a low protein level: this will lead to a urine with a lower Ca and P level and a less concentrated urine.
    • For the prevention of hypercalciuria and hyperphosphaturia, a diet with a low level of Ca, Na, P and vit D should be given
    • (NB an increased Na-intake is associated with increased urinary Ca excretion; and increased vit D intake as well)
    • Aim for a diet inducing a neutral – alkaline pH: a low urine pH can increase the calcium excretion in the urine
  • Additional advice:
    • Avoid drugs that can increase the urinary calcium excretion (e.g. glucocorticosteroids, furosemide, acetazolamide)
    • Supplementation with potassium citrate will keep calcium salts in solution. Advised dose: 100-150 mg/kg BW/day, divided into 2-3- portions per day.

Ammonium urate urolithiasis is promoted by high concentrations of ammonium and urate in the urine and a low urine pH. In healthy animals, purines (from DNA) are converted into allantoin. In Dalmatian dogs and in animals with impaired liver function or liver shunt, purines are not converted to allantoin, but to urate.

The guidelines for a diet for solution / reduction of recurrence of ammonium urate are the following:

  • The use of low-purine raw materials, such as eggs, milk products and rice.
  • A low protein content in the diet to reduce the supply of purines and decrease the ammonium content in the urine.
  • The induction of a urinary pH in the range of 6.5-7.5 to promote urate solubility.

In addition to the above-mentioned specific guidelines for the reduction of urate formation, the general advice also applies to giving the dog plenty of water through the diet, in order to prevent crystal formation. This will increase the urine volume and make the urine less concentrated. It is recommended to keep the specific gravity of the urine below 1.020. Increased water intake can be achieved by feeding the dog a wet food (alutray) or soaking dry kibbles in water.

The diets we recommend for dogs with urate urolithiasis: SPECIFIC CDD or CKD / CKW

SPECIFIC Food Allergen Management (CDD) is the first choice to prescribe for the management and reduction of recurrence of urate stones in the dog. This dry hypoallergenic dog food is based on egg and rice (low purine!) and fully complies with the above guidelines.

As a second choice, SPECIFIC Heart & Kidney Support (CKD / CKW) is recommended. These diets are not exclusively made from low-purine raw materials, but are suitable for the reduction of urate stones due to the reduced protein (and thereby purine) content and the induction of a higher urine pH.

Regularly check the urine pH, specific gravity and the presence of crystals or stones. When the urine pH is too low, potassium citrate can be given to increase the urine pH. Starting dose is 2 times 50-75 mg / kg BW (2 weekly monitoring and pH guided adjustment is desired).
Since urate stones (except in Dalmatian dogs) are often caused by hepatic impairment, it is recommended that the liver function of the dog be monitored. In animals with recurrent urate stones, allopurinol can be provided in addition to a diet.

Xanthine stones are relatively rare in the dog. Xanthine is a product of the breakdown of purines (which are found in DNA). In healthy dogs, purines are converted into allantoin, a substance that is highly water-soluble and is excreted in the urine without any problems. In dogs, a hereditary abnormality can occur in which a deficiency of the enzyme xanthine oxidase is present. As a result, the dog will convert purines to xanthine. Xanthine is not very soluble in water and xanthine stones will be formed if urine concentrations of xanthine are too high, especially at a low urine pH.

In addition, xanthine stones in dogs can also result from the treatment of urate stones or Leishmania with allopurinol. Both urate and xanthine are breakdown products of purines. Allopurinol inhibits the activity of the enzyme xanthine oxidase. If urate stones are treated with allopurinol, but at the same time many purines remain available through the diet, the dog will not form urate stones, but xanthine stones. It is therefore important to prescribe a special low-purine diet when using allopurinol.

The guidelines for a diet for reduction of xanthine (and urate) are the following:

  • The use of low-purine raw materials, such as eggs, milk products and rice.
  • A low protein content in the diet to reduce the supply of purines.
  • The induction of a urinary pH in the range of 6.5-7.5 to promote xanthine and urate solubility.

In addition to the above-mentioned specific guidelines for the reduction of xanthine and urate formation, the general advice also applies to giving the dog plenty of water through the diet, in order to prevent crystal formation. This will increase the urine volume and make the urine less concentrated. It is recommended to keep the specific gravity below 1.020. Increased water intake can be achieved by feeding the dog a wet food (alucup) or soaking dry kibbles in water.

The diets we recommend for dogs with xanthine urolithiasis: SPECIFIC CDD or CKD / CKW

SPECIFIC Food Allergen Management (CDD) is the first choice to prescribe for the management and reduction of recurrence of xanthine stones in the dog. This dry hypoallergenic dog food is based on egg and rice (low purine!) and fully complies with the above guidelines.

As a second choice, SPECIFIC Heart & Kidney Support (CKD / CKW) is recommended. These diets are not exclusively made from low-purine raw materials, but are suitable for the reductoin of xanthine stones due to the reduced protein (and thereby purine) content and the induction of a higher urine pH.

Regularly check the urine pH and the presence of crystals or stones. When the urine pH is too low, potassium citrate can be given to increase the urine pH. Starting dose is 2 times 50-75 mg / kg BW (2 weekly monitoring and pH guided adjustment is desired).

Cystine urolithiasis is promoted by a high urinary cystine concentration and a low urinary pH. Cystine is made in the body from the sulfur-containing amino acids cysteine ​​and methionine and is reabsorbed from the pre-urine in the renal tubuli.  Due to a hereditary defect, some animals reabsorb less cystine and urinary cystine levels are increased. Existing cystine stones can be dissolved through an adjusted diet and use of medication (2-mercatopropionyl glycine, MPG). A diet is recommended to prevent recurrence.

 The guidelines for a diet for the reduction of cystine urolithiasis in dogs are the following:

  • A low protein content in the diet, because it contains less cysteine ​​and methionine. Therefore less cystine will be excreted in the urine and less cystine stones can be formed.
  • An induction of a urinary pH > 7.5 to increase the solubility of cystine.
  • A moderate sodium content to limit cystine secretion.

In addition to the above-mentioned specific guidelines for the reduction of cystine urolithiasis, the general advice is also to prevent crystal formation by giving the dog plenty of water through the diet. This will increase the urine volume and make the urine less concentrated. Increased water intake can be achieved by giving the dog a wet food (alucup) or by soaking the dry kibble in water.

The diet we recommend for management of cystine urolithiasis in dogs: SPECIFIC CKD / CKW

 

SPECIFIC Heart & Kidney Support (CKD / CKW) is recommended for dissolution and reduction of recurrent cystine stones in dogs. These kidney diets are very tasty and suitable for the reduction of recurrence of cystine stones due to the reduced protein and sodium content and the induction of a higher urinary pH.

Optionally, 2-mercaptopropionyl glycine (MPG) can be given as a support drug. In the dissolving phase, the dosage twice daily is 15-20 mg / kg, and preventively 15 mg / kg twice daily.

Male castration can reduce the risk of recurrence.

Regular monitoring is recommended, aiming for an SG of the urine <1.020 and a urine pH> 7.5. If necessary, potassium citrate can be given to raise the urine pH> 7.5.

The incidence of silicate stones in the dog is low (about 1% of all stones in the urinary tract). The stones often consist of 100% silicate; however, there are also stones in which silicate occurs in combination with calcium oxalate. In the presence of an infection, the combination with struvite can also develop.

Most silicate stones have a very remarkable appearance: they are spherical with all around protuberances (rounded "spines"). The size of silicate stones can vary from 1 mm to 3 cm. Dogs often have multiple silicate stones (up to 30 pieces) in the urinary tract.

Silicate / Silicon (Si) is the main component of sand, quartz and stone. Some plants are rich in silica. It is believed that some forms of silica can be absorbed through the gastrointestinal tract and excreted through the urine.

Little is known about the origin of silicate stones in the dog. It is believed that eating sand and stones (pica) and eating feeds with high silica contents can cause silicate stones to form in dogs. In particular, feeds with a lot of vegetable material that are rich in silicates (such as the hulls of rice and soybeans) are suspected. In addition, certain medications or supplements may contain silica as a carrier. The use of these medications or supplements in dogs with silicate stones is not recommended.

Silicate stone reduction

A study showed that 13% of dogs with silicate stones have relapses within 1 to 5 years. The following is therefore recommended to reduce recurrence:

  • Pica
    Check whether the dog regularly eats materials such as sand, stones or compost. Eating some silica-rich plants (certain grasses) should also be avoided.
  • Urine volume
    For the prevention of all types of stones it is important to increase the urine volume, so that urine concentrations of the components of the stone are reduced and the frequency of urination is increased. It is recommended to keep the specific gravity below 1.020. The most effective way to increase the volume of urine is to give wet food (alutray). In addition, it is also possible to give dry food soaked in water. It is not recommended to add extra salt (NaCl) to the diet, because this increases the risk on calcium oxalate formation (which often occurs in combination with silicate stones).
  • Urine pH
    Silicate stones are less soluble in an acidic environment. It is therefore recommended to give a food that produces a neutral to alkaline urine pH.
  • Urinary tract infections
    To prevent the formation of infection-caused struvite stones, it is recommended to administer antibiotics after surgical removal of silicate stones.

The diet we recommend for management of silica urolithiasis in dogs: SPECIFIC CKD / CKW

SPECIFIC Heart & Kidney Support (CKD / CKW) is recommended for the reduction of recurring silicate stones in the dog. These kidney diets are very tasty and due to the absence of silica-rich ingredients and the induction of the higher urinary pH, they are suitable for the prevention of silicate stones.

A stone with a combination of calcium oxalate, struvite and calcium phosphate usually forms as a calcium oxalate stone. This stone causes irritation of the bladder, which makes it more sensitive to an infection. During an infection with urease-positive bacteria, urea in the urine will be converted into ammonium. During this conversion, the urine pH will also rise. The increase in the ammonium concentration and the urinary pH will then give rise to the precipitation of struvite and possibly calcium phosphate. This will results in a combined stone with a core of calcium oxalate, covered by a struvite / calcium phosphate shell.

Combined stones with calcium oxalate, struvite and calcium phosphate cannot be dissolved and must be surgically removed. The reduction of recurrence is directed against the type of crystal that is in the core of the stone (initial problem = calcium oxalate). In addition, it is important that the infection is treated with suitable antibiotics.

The guidelines for a diet to reduce calcium oxalate urolithiasis in the dog are the following:

  • Low protein in the diet, because the amino acid glycine is a precursor of oxalate.
  • An induction of a urine pH between 6.5 and 7.5 because an excessively acidic urine could cause calciuria.
  • Low sodium in the diet to prevent calciuria.

In addition to the above-mentioned specific guidelines for the reduction of calcium oxalate formation, the general advice is also to prevent crystal formation by giving the dog plenty of water through the diet. This will increase the urine volume and make the urine less concentrated. Increased water intake can be achieved by giving the dog a wet food (alucup) or by soaking dry kibbles in water.

It is further advised to monitor regularly for urine pH, presence of crystals, urinary tract infection and any new stones. If the urine pH is below 6.5, potassium citrate can be given to slightly increase the urine pH. Starting dose is 2 times 50-75 mg / kg BW (2 weekly monitoring and pH guided adjustment is desired). The advice is to keep the specific gravity of the urine below 1.020.

In case of recurrent calcium oxalate stones, it is recommended to investigate whether there are underlying causes for a disturbance in the calcium balance that can be treated (see appendix).

The diet we recommend for management of combined struvite, calcium oxalate, calcium phosphate urolithiasis in dogs: SPECIFIC CKD / CKW

SPECIFIC Heart & Kidney Support (CKD / CKW) is recommended to reduce recurrence of calcium oxalate stones in the dog. These dog kidney diets are very tasty and meet the above guidelines. These diets are also suitable for the prevention of calcium oxalate / calcium phosphate stones due to the reduced protein, sodium and phosphorus content and the induction of the higher urinary pH.

APPENDIX

Conditions related to calcium-containing uroliths

In case of recurrent calcium-containing uroliths, there can be underlying causes, like abnormalities in the calcium metabolism, which can predispose to the formation of calcium containing uroliths. It is therefore recommended to check for underlying causes and, if possible, to manage these. 

  • Primary hyperparathyroidism
    As a result of the increased PTH-level, the Ca-absorption from the bone will increase as well as the renal tubular reabsorption of Ca. More 1,25 Vitamin D will be formed and the absorption of Ca from the gut will increase. As a result, the Ca level in the plasma will increase, resulting in increased filtration of Ca in the glomeruli and increased Ca-excretion in the urine.
    Animals with primary hyperparathyroidism can be treated with parathyroidectomy.
     
  • Other conditions related to hypercalcemia:
    • Hypervitaminosis D
    • Neoplasia
    • Hyperthyroïdism
    • Cushing-syndrome
  • Distal Renal Tubular Acidosis
    These animals have problems keeping the H+-gradient. The associated hypercalciuria, hyperfosfaturia en hypocitraturia can be treated by alkalization and supplementation with K-citrate.
     
  • Normocalcemic hypercalciuria
    ​​Generally, there are 2 possible causes for normocalcemic hypercalciuria:
    • Absorptive hypercalciuria: an increased absorption of Ca from the GI tract
    • Renal Ca-leakage: there is a disturbed capacity in the reabsorption of Ca from the proximal tubuli

      The difference between these 2 possible causes can be determined by analysis of the urinary calcium excretion after fasting: animals with renal Ca-leakage can be treated with thiazide diuretics (2-4 mg hydrochloric thiazide per kg BW per 12 hours) (NB This should not be given to animals with absorptive hypercalciuria!)

Advice for dogs and cats with recurring calcium-containing uroliths

  1. Try to detect the cause for the recurrence of the stones (associated conditions?):
    1. Blood test: urea, creatinine, Ca, P, Na, K, Cl, PTH, Vit D, Mg, urate, blood gasses
    2. Urine test: pH, crystals, 24-hour urine: volume, creatinine, Ca, P, Mg, citrate, oxalate
    3. Examine urinary tract (X-ray, ultra sound)
  2. Dietary advice:
    1. Increase the urine volume by feeding a wet diet (or add water to a dry diet)
    2. Give a diet with a low protein level: this will lead to a urine with a lower Ca and P level and a less concentrated urine.
    3. For the prevention of hypercalciuria and hyperphosphaturia, a diet with a low level of Ca, Na, P and vit D should be given
      (NB an increased Na-intake is associated with increased urinary Ca excretion; and increased vit D intake as well)
    4. Aim for a diet inducing a neutral – alkaline pH: a low urine pH can increase the calcium excretion in the urine
  • Additional advice:
    • Avoid drugs that can increase the urinary calcium excretion (e.g. glucocorticosteroids, furosemide, acetazolamide)
    • Supplementation with potassium citrate will keep calcium salts in solution. Advised dose: 100-150 mg/kg BW/day, divided into 2-3- portions per day.

For combined stones composed of struvite and urate, it is recommended to direct the reduction of recurrence on the reduction of urate formation. Urate urolithiasis is promoted by high concentrations of urate in the urine and a low urine pH. In healthy animals, purines (from DNA) are converted into allantoin. In Dalmatian dogs and in animals with impaired liver function or liver shunts, purines are not converted to allantoin, but to urate.

The guidelines for a diet for solution / reduction of ammonium urate are the following:

  • The use of low-purine raw materials, such as eggs, milk products and rice.
  • A low protein content in the diet to reduce the supply of purines and decrease the ammonium content in the urine.
  • The induction of a urinary pH in the range of 6.5-7.5 to promote urate solubility.

In addition to the above-mentioned specific guidelines for the reduction of urate formation, the general advice also applies to giving the dog plenty of water through the diet, in order to prevent crystal formation. This will increase the urine volume and make the urine less concentrated. It is recommended to keep the specific gravity of the urine below 1.020. Increased water intake can be achieved by feeding the dog a wet food (alucups) or soaking dry kibbles in water.

The struvite formation can result from a bacterial urinary tract infection. It is therefore advised to check for the presence of a urinary tract infection and, if present, to treat it with antibiotics.

The diets we recommend for dogs with combined struvite-urate urolithiasis: SPECIFIC CDD or CKD / CKW

SPECIFIC Food Allergen Management (CDD) is the first choice to prescribe for the management and reduction of recurrence of urate stones in the dog. This dry hypoallergenic dog food is based on egg and rice (low purine!) and fully complies with the above guidelines.

As a second choice, you can also prescribe SPECIFIC Heart & Kidney Support (CKD / CKW). These diets are not exclusively made from low-purine raw materials, but are suitable for the reduction of recurrence of urate stones due to the reduced protein (and thereby purine) content and the induction of a higher urine pH.

Regularly check the urine pH, specific gravity and the presence of crystals, stones or urinary tract infection. When the urine pH is too low, potassium citrate can be given to increase the urine pH. Starting dose is 2 times 50-75 mg / kg BW (2 weekly monitoring and pH guided adjustment is desired). Since urate stones (except Dalmatian dogs) are often caused by hepatic impairment, it is recommended that the liver function of the dog be monitored. In animals with recurrent urate stones, allopurinol can be provided in addition to a diet.

The incidence of silicate stones in the dog is low (about 1% of all stones in the urinary tract). The stones often consist of 100% silicate, but when this stone irritates the bladder, a urinary tract infection can develop. During an infection with urease-positive bacteria, urea in the urine will be converted into ammonium. During this conversion, the urine pH will also rise. The increase in the ammonium concentration and urinary pH will then give rise to the precipitation of struvite. This will create a combined stone with a core of silicate, encased in a mantle of struvite.

Combined stones consisting of silicate and struvite cannot be dissolved and must be surgically removed. The reduction of recurrence is directed against the type of crystal that is in the core of the stone (initial problem = silicate). In addition, it is important that the infection is treated with suitable antibiotics.

Silicate / Silicon (Si) is the main component of sand, quartz and stone. Some plants are rich in silica. It is believed that some forms of silica can be absorbed through the gastrointestinal tract and excreted through the urine.

Little is known about the origin of silicate stones in the dog. It is believed that eating sand and stones (pica) and eating feeds with high silica contents can cause silicate stones to form in dogs. In particular, feeds with a lot of vegetable material that are rich in silicates (such as the hulls of rice and soybeans) are suspected. In addition, certain medications or supplements may contain silica as a carrier. The use of these medications or supplements in dogs with silicate stones is not recommended.

Silicate stone reduction

A study showed that 13% of dogs with silicate stones have relapses within 1 to 5 years. The following is therefore recommended to prevent recurrence:

  • Pica
    Check whether the dog regularly eats materials such as sand, stones or compost. Eating some silica-rich plants (certain grasses) should also be avoided.
  • Urine volume
    For the prevention of all types of stones it is important to increase the urine volume, so that urine concentrations of the components of the stone are reduced and the frequency of urination is increased. It is recommended to keep the specific gravity below 1.020. The most effective way to increase the volume of urine is to give wet food (alucup). In addition, it is also possible to give dry food soaked in water. It is not recommended to add extra salt (NaCl) to the diet, because this increases the risk on calcium oxalate formation (which often occurs in combination with silicate stones).
  • Urine pH
    Silicate stones are less soluble in an acidic environment. It is therefore recommended to give a food that produces a neutral to alkaline urine pH.
  • Urinary tract infections
    To prevent the formation of infection-caused struvite stones, it is recommended to administer antibiotics after surgical removal of silicate stones.

The diets we recommend for management of combined silica/struvite urolithiasis in dogs: SPECIFIC CKD / CKW

SPECIFIC Heart & Kidney Support (CKD / CKW) is recommended for the reduction of recurring silicate stones in the dog. These kidney diets are very tasty and due to the absence of silica-rich ingredients and the induction of the higher urinary pH, they are suitable for the prevention of silicate stones. It is recommended to monitor on a regular basis for the presence of urinary tract infections or crystals or uroliths.

A stone with a combination of struvite and calcium phosphate carbonate forms as a result of a urinary tract infection (UTI). During an infection with urease-positive bacteria, urea in the urine will be converted into ammonium. During this conversion, the urine pH will also rise. The increase in the ammonium concentration and urinary pH will then give rise to precipitation of struvite. It is hypothesized that the high urinary pH in combination with increased urinary concentrations of calcium results in the formation of calcium phosphate as well, resulting in a compound stone with struvite and calcium phosphate carbonate.

The most important measure for prevention is to prevent recurrence of urinary tract infection by effective antibiotic treatment (selected through culture and susceptibility testing). Furthermore it should be checked if there are any structural or functional reasons for increased risk on urinary tract infection.

Dietary management can support the reduction of recurrence of urolithiasis, but nutritional management without proper control of UTI’s may not prevent recurrence. For the prevention of recurrence of calcium phosphate it is important that the risk on increased excretion of calcium in the urine is reduced  by avoidance of acidifying diets and feeding a low sodium diet.

The guidelines for a diet for the reduction of calcium phosphate in the dog are the following:

  • An induction of a urine pH between 6.5 and 7.5 because an excessively acidic urine could cause calciuria.
  • Low sodium in the diet to prevent calciuria.
  • A low phosphorus content to prevent the formation of phosphates.

In addition to the above-mentioned guidelines for the reduction of calcium phosphate formation, a general advice is to prevent crystal formation by giving the dog plenty of water through the diet. This will increase the urine volume and make the urine less concentrated. Increased water intake can be achieved by feeding the dog a wet food (alucup) or soaking dry kibbles in water.

It is advised to monitor regularly for urinary tract infection, urine pH, and presence of crystals or any new stones. If the urine pH is below 6.5, potassium citrate can be given to slightly increase the urine pH. Starting dose is 50-75 mg / kg twice daily. The advice is to keep the specific gravity of the urine below 1.020.

In the case of recurrent calcium-containing stones, it is advisable to investigate whether there are underlying causes for a disturbance in the calcium balance that can be treated (see appendix).

The diets we recommend for dogs with uroliths composed of struvite with calcium phosphate:

SPECIFIC® CKD / CKW

The SPECIFIC® Heart & Kidney Support (CKD / CKW) is recommended for the reduction of recurrence of calcium phosphate stones in the dog.

These kidney diets are very tasty and due to the reduced sodium and phosphate content and the induction of the higher urinary pH, they are suitable for the reduction of calcium phosphate stones.

APPENDIX

Conditions related to calcium-containing uroliths

In case of recurrent calcium-containing uroliths, there can be underlying causes, like abnormalities in the calcium metabolism, which can predispose to the formation of calcium containing uroliths. It is therefore recommended to check for underlying causes and, if possible, to manage these. 

  • Primary hyperparathyroidism
    As a result of the increased PTH-level, the Ca-absorption from the bone will increase as well as the renal tubular reabsorption of Ca. More 1,25 Vitamin D will be formed and the absorption of Ca from the gut will increase. As a result, the Ca level in the plasma will increase, resulting in increased filtration of Ca in the glomeruli and increased Ca-excretion in the urine.
    Animals with primary hyperparathyroidism can be treated with parathyroidectomy.
     
  • Other conditions related to hypercalcemia:
    • Hypervitaminosis D
    • Neoplasia
    • Hyperthyroïdism
    • Cushing-syndrome
  • Distal Renal Tubular Acidosis
    These animals have problems keeping the H+-gradient. The associated hypercalciuria, hyperfosfaturia en hypocitraturia can be treated by alkalization and supplementation with K-citrate.
     
  • Normocalcemic hypercalciuria
    ​​Generally, there are 2 possible causes for normocalcemic hypercalciuria:
    • Absorptive hypercalciuria: an increased absorption of Ca from the GI tract
    • Renal Ca-leakage: there is a disturbed capacity in the reabsorption of Ca from the proximal tubuli

      The difference between these 2 possible causes can be determined by analysis of the urinary calcium excretion after fasting: animals with renal Ca-leakage can be treated with thiazide diuretics (2-4 mg hydrochloric thiazide per kg BW per 12 hours) (NB This should not be given to animals with absorptive hypercalciuria!)

Advice for dogs and cats with recurring calcium-containing uroliths

  1. Try to detect the cause for the recurrence of the stones (associated conditions?):
    1. Blood test: urea, creatinine, Ca, P, Na, K, Cl, PTH, Vit D, Mg, urate, blood gasses
    2. Urine test: pH, crystals, 24-hour urine: volume, creatinine, Ca, P, Mg, citrate, oxalate
    3. Examine urinary tract (X-ray, ultra sound)
  2. Dietary advice:
    1. Increase the urine volume by feeding a wet diet (or add water to a dry diet)
    2. Give a diet with a low protein level: this will lead to a urine with a lower Ca and P level and a less concentrated urine.
    3. For the prevention of hypercalciuria and hyperphosphaturia, a diet with a low level of Ca, Na, P and vit D should be given
    4. (NB an increased Na-intake is associated with increased urinary Ca excretion; and increased vit D intake as well)
    5. Aim for a diet inducing a neutral – alkaline pH: a low urine pH can increase the calcium excretion in the urine
  3. Additional advice:
    1. Avoid drugs that can increase the urinary calcium excretion (e.g. glucocorticosteroids, furosemide, acetazolamide)
    2. Supplementation with potassium citrate will keep calcium salts in solution. Advised dose: 100-150 mg/kg BW/day, divided into 2-3- portions per day.

 

Joint & Mobility

Yes, SPECIFICTM Joint Support can be used in combination with NSAIDs.

Both in humans studies and in studies with dogs with osteoarthritis it has been shown that high intake of fish oil reduces the required dose of NSAIDs to control pain and clinical signs from osteoarthritis. 

It should be noted that it will take several weeks before the full benefit of SPECIFICTM Joint Support will be obtained and the required dose of NSAIDs can be settled.

There is an increasing knowledge on the beneficial effect of n-3 fatty acids and e.g. the n-6 fatty acids GLA on a variety of clinical conditions. This knowledge is derived from studies in humans, laboratory animals and sometimes also cats or dogs. Below a small selection is given.

In human studies, several double-blinded studies proved that EPA-supplementation improved the clinical signs of rheumatic arthritis. The improvement of the patients was associated with a reduction in LTB4 and an increase in LTB5 (Kremer et al. 1985, 1987). Similar beneficial effects have also been shown for GLA (Leventhal et al 1993, Zurrier et al. 1996). Fish oil supplementation does not only reduce the inflammatory response through production of less-inflammatory eicosanoids. It also reduces in a dose-dependent manner cartilage degeneration (Curtis 2002, Hansen 2008).

In dogs with arthritis, dogs supplemented with fish oil had less clinical signs than dogs from the control group (Schoenherr 2005). Also studies performed by Hill’s show beneficial effect of high intakes of omega-3 fatty acids on clinical signs of arthritis in dogs (Fritsch 2010, Roush 2010)

Curtis et al (2002) Pathologic indicators of degradation and inflammation in human osteoarthritic cartilage are abrogated by exposure to n-3 fatty acids. Arthritis & Rheumatism 46: 1544-1553.

Fritsch DA et al. (2010) A multicenter study on the effect of dietary supplementation with fish oil omega-3 fatty acids on carprofen dosage in dogs with osteoarthritis. J Am Vet Med Assoc 236: 535-539.

Hansen RA et al. (2008) Fish oil decreases matrix metalloproteinases in knee synovia of dogs with inflammatory joint disease. J Nutr Biochem 19: 101-108.

Kremer JM, Jubiz W, Michalek A, Rynes RI, Bartholomew LE, Bigaouette J, Timchalk M, Beeler D, Lininger L (1987) Fish-oil fatty acis supplementation in acive rheumatoid arthritis. A double-blinded, controlled, cross-over study. Ann Int Med 106 (4): 497-502.

Kremer JM Michalek AV, Lininger L, Huyck C, Bigauoette J, Timchalk MA, Rynes RI, Zieminski J. (1985) Effect of manipulation of dietary fatty acids on clinical manifestations of rheumatoid arthritis. Lancet 26: 184-187.

Leventhal LJ et al. (1993) Treatment of rheumatoid arthritis with gammalinolenic acid. An Intern Med 119: 867-873.

Roush JK et al. (2010 ) Multicenter veterinary practice assessment of the effects of omega-3 fatty acids on osteoarthritis in dogs. J Am Vet Med Assoc 236: 59-66.

Zurier RB et al. (1996) Gamma-linolenic acid treatment of rheumatoid arthritis. Arthritis Rheum 39: 1808-1817.

NSAIDs are indeed effective in the reduction of pain and inflammation. Their efficacy can be ascribed to the inhibition of the activity of the enzyme cyclo-oxygenase and thereby the production of prostaglandins. Although this will reduce the pain and the inflammation in the joint, it does not directly affect the degradation of cartilage.

SPECIFICTM Joint Support does not only contain components that can affect the pain and the inflammation, but also components that can reduce the degradation of cartilage:

- EPA can, in a dose-dependent way, reduce the activity of cartilage degradating enzymes.

- GAGs can reduce the degradation of cartilage and increase the synthesis of cartilage.

- high levels of antioxidants can scavenger free radicals and prevent them from further damaging the joint.

Furthermore, the moderate energy density of SPECIFICTM Joint Support contributes to the maintenance of ideal body weight and thereby eliminates one of the major risk factors of OA. In practice the most optimal management of OA is achieved by a multi-approach, including NSAIDs, diet, gentle exercise and potentially complementary treatment like physiotherapy or acupuncture.

It is not recommended to give CJD Joint Support to very young, fast growing pups, since CJD does not meet the protein and mineral needs of a young pup. However, when the pups are somewhat older is is certainly recommended to feed CJD Joint Support to provide nutritional support to the joints

Depending on the age and breed of the pup CJD Joint Support it is recommended to supplement with a mineral mix like Gistocal;

For large breed pups and pups that have not reached half of their adult weight, it is recommended to increased the calcium and phosphorus intake by adding 0.5 gram of Gistocal to 100 g CJD Joint Support.

For small breed pups which have already reached half of their adult weight, it is not required to add extra minerals and CJD Joint Support can just be given exclusively.

Recommendation for feeding amount of CJD Joint Support for pups:

Follow the feeding advice for CJD for the thin adult dog and multiply this with factor 1.5 until the pup reaches ca. 80% of the final bodyweight

From 80-100% of final weight multiply thin dog * factor 1.2

For 100% final weight on: follow normal feeding advice (depending on the condition of the dog)

NB for all stages: adapt ‘ standard advice’  to condition of the dog

Yes, SPECIFIC CJD Joint Support is a complete diet which supplies as all the nutrient requirements of adult dogs. It can therefore also be used as maintenance diet for normal dogs without osteoarthritis (OA), but is especially suited for adult dogs without OA, which have an increased risk on the development of OA. An increased risk on the development of OA can be related to the dog’s breed, history of joint problems (hip dysplasia, luxations, abnormal joint formation, osteochondrosis), trauma caused by injuries and accidents, history of vigorous exercise and overweight. SPECIFICTM CJD Joint Support can support the maintenance of healthy joints and mobility in these dogs at risk.

Use of collagen supplementation in dogs with osteoarthritis: Difference between hydrolysed collagen peptides in SPECIFIC CJD Joint Support and UC-II in Flexadin Advance

Background

At the dog relaunch in December 2019, SPECIFIC CJD Joint Support has been optimised by the addition of Petagile® (hydrolysed collagen peptides), beta-1,3/1,6-glucans and an increased level of chondroitin sulphate (replacing glucosamine). Already existing dietary characteristics as a moderate energy density, high levels of EPA & DHA, added GLA, and increased levels of antioxidants and manganese remained unchanged. Flexadin Advanced (Vetoquinol) is a dietary supplement for support of dogs with osteoarthritis (OA), which contains UC-II (undenatured type 2 collagen), omega-3 fatty acids, Boswellia Serrata and vitamin E. Although SPECIFIC CJD and Flexadin both contain collagen, the collagen components and their working mechanism in both products are different.

Collagen

Collagen is a fibrous protein which is present in connective tissue, skin, bone etc, providing strength and firmness to tissues. Collagen has a complex structure of long peptide chains composed of primarily glycine, proline and hydroxyproline. There are different types of collagen with differences in the composition of the peptide chains. Collagen type I is the most prevalent type of collagen in mammals, which is present in skin, tendons, ligaments and bones. Type 2 is the most prevalent type of collagen in cartilage.

Collagen peptides (PETAGILE®) in SPECIFIC CJD Joint Support

SPECIFIC CJD Joint Supports contains 1.8% PETAGILE®. PETAGILE® is a mixture of specific bioactive collagen peptides of predominantly type I collagen with an average molecule weight of approximately 6000 Dalton for support of osteoarthritis. These collagen peptides are highly digestible, can be absorbed as amino acids, di-peptides and to some extend in molecular intact form and accumulate in cartilage tissue (Oesser et al. 1999). In in-vitro studies with porcine, bovine or canine chondrocytes, PETAGILE® collagen peptides increased biosynthesis of cartilage matrix and reduced inflammatory cytokines, activity of proteases and cartilage degradation (Oesser & Seifert 2003, Schunck et al 2009, Schunck et al. 2017). In a study with inbred mice (STR/ort), which spontaneously develop osteoarthritic lesions, PETAGILE® collagen peptides were able to slow down or even halt cartilage destruction (Oesser et al. 2007). In clinical trials with dogs with osteoarthritis, hydrolysed collage peptides reduced lameness and improved mobility (Weide 2004, Beynen et al. 2010, Schunck et al. 2017). The observed reduction in lameness and increased mobility of the dogs receiving collagen peptides was associated with significantly decreased plasma levels of MMP-3 (matrix metalloprotease-3; a biomarker for cartilage degradation) and increased levels of TIMP-1 (tissue inhibitor of metalloprotease-1; inhibits with high affinity MMP-3) (Weide 2004).

 Undenatured type II collagen (UC-II) in Flexadin Advanced

The collagen in Flexadin Advanced is type 2 collagen, which has not been treated with high temperatures or chemicals, and thereby kept its original structure. It has been demonstrated that undenaturated type-II (UC-II) improved function and reduced deterioration of articular cartilage in a rat model of OA (Bagi et al. 2017), improved symptoms in human knee OA (Lugo et al. 2016) and reduced inflammation and pain (D’Atilio et al 2007, Gupta et al. 2011) and mobility ( Stabile et al. 2019) in dogs with OA. During OA, collagen in cartilage will get damaged and will be regarded as ‘foreign protein’, which will be attacked by the body’s immune system. It has been hypothesized that UC-II functions through oral tolerance, which takes place in the small intestine where food is being absorbed. After intake of a small amount of UC-II, a T-cell response in activated at the level of the Gut-Associated-Lymphoid-Tissue (GALT), in the Peyer’s patches. After this stimulation, regulatory T helper 2 and 3 (TH2 and TH3) cells migrate from the GALT through the lymphatic system into the peripheral circulation and, when they match the type 2 collagen as antigen (as in the arthritic joints), they secrete cytokines (such as TGF-b, IL-4, IL-10) that results in the downregulation of the TH1 cells (which are involved in producing the inflammation and destruction of collagen in OA) (Gupta et al. 2011, Stabile et al. 2019). 

PETAGILE® in SPECIFIC CJD Joint Support vs (UC-II) in Flexadin Advanced

Not only the type of collagen in CJD and Flexadin is different, also the amount required for a beneficial effect on OA is different. Studies on PETAGILE® in dogs with OA have shown that improvement of mobility were obtained at an intake of about 1 gram PETAGILE® per 5 kg body weight. SPECIFIC CJD Joint supports contains 1.8% PETAGILE® in order to supply 1 gram of PETAGILE® per 5 kg body weight. Studies on UC-II in dogs with arthritis used 40 mg UC-II, which contains 10 mg undenatured UC-II, per day (Gupta et al. 2011, Stabile et al. 2019). The dose of denatured UC-II in Flexidin Advanced is similar to this amount. Although the daily intakes of the collagen components through CJD or Flexadin are very different, it can be concluded that both for CJD as Flexadin the product supplies the required amount of the specific collagen component which proved to be effective in clinical studies in dogs with OA.

Besides the collagen components SPECIFIC CJD and Flexadin Advanced contain also other components to support OA in dogs:

SPECIFIC CJD Joint Support contains per 100 g: 0.76 g EPA, 0.74 g DHA, 0.1 g GLA, 0.12 g beta-1,3/1,6-glucans, 0.23 g chondroitin sulphate, 82 mg vit E, 2.6 mg manganese, 16.8 mg vit C

Flexadin contains per chew: 95 g total n-3 fatty acids, 9.3 mg EPA, 21 mg vit E, Boswellia Serrata (dose unknown; no controlled studies on efficacy in dogs with OA)

In Table 1, a comparison of the daily intake of relevant components for support of OA in SPECIFIC CJD and Flexadin Advanced is shown. The products provide different types of collagen, but each at a proven effective dose for the specific type of collagen component. The amount of total omega-3 fatty acids, EPA and vitamin E in Flexadin Advanced is almost negligible compared to the levels provided through SPECIFIC CJD. Especially for EPA, studies have shown that EPA improves mobility in dogs with OA (Miller et al. 1992, Roush 2010, Fritsch et al. 2010) by reducing the activity of cartilage degrading enzymes and reduction of inflammatory mediators. In contrast to Flexadin Advanced, SPECIFIC CJD Joint Support also contains beta-glucans and chondroitin sulphate that can improve mobility in dogs with OA and manganese and vitamin C, which are important for the synthesis of cartilage.

Table 1. Comparison of relevant components for support of OA in dogs in SPECIFIC CJD Joint Support and Flexadin Advanced (daily intake for an average adult dog of 20 kg*)

Component

SPECIFIC CJD Joint Support

Flexadin Advanced

PETAGILE® , type 1 bioactive collagen peptides, mg 5100  
UC-II, type 2 undenaturated collagen type II, mg  

10

Total n-3, mg 4845

95

EPA, mg 2166

9.3

Vit E, mg 234

21

Boswellia   +
GLA, mg 285  
Beta1-3/1,6-glucans, mg 340  
Chondroitin sulphate, mg 655  
Vit C, mg 48  
Manganese, mg 7.4  

SPECIFIC Joint Support: 285 g/day;  Flexadin Advanced: 1 chew/day

For fatty acids we know that it will take about 6-10 weeks before there is a new steady state of the fatty acid composition in cell membranes. In human studies on fish oil supplementation, it took up to 12 weeks before major effects could be seen. Also for GAGs it took up to 70 days (McCarthy et al. 2007) before a significant improvement could be detected. It is only for NSAIDs that improvement of clinical signs can be seen earlier (14-42 days, study McCarthy et al. 2007). For SPECIFICTM CJD Joint Support we therefore advice to feed the diet for a period of 10 weeks to notice the full effect of the diet.

In a field trial the efficacy of SPECIFIC CJD Joint Support was evaluated in dogs with clincial signs of osteoarthritis. Already after 3 weeks significant improvement in severity of clinical signs could be observed. However, the clincial signes improved even further when SPECIFIC Joint Support was fed for a longer period. Therefore it is recommended to feed CJD Joint Support for a period of up to 10 weeks to see the full effect.

In literature there is discussion on the use of GAGs in individuals with diabetes. It is hypothesized that diabetic patients can better not use GAGs as this may reduce insulin sensitivity. There are however other articles indicating that GAGs can just be used by diabetics. In order to avoid any risk, we decided not to add GAGs to SPECIFICTM CED Endocrine Support, since this diet is also indicated for dogs with diabetes and other endocrine diseases associated with poor control of blood glucose levels.

This depends a lot on the composition of the GAG-supplement. It is therefore recommended to compare the amount of GAGs which are supplied by the recommended daily intake of a selected GAG-supplement with the daily intake of GAGs when feeding the dog SPECIFIC CJD Joint Support.

For a frequently used GAG-supplement a high starting dose is recommended, followed by a lower maintenance dose. The intake from GAGs from dogs fed on SPECIFIC CJD is very similar to the maintenance dose of this GAG-supplement, meaning that dogs fed on SPECIFIC CJD do not need additional GAG supplementation to get the maintenance GAG dose.

Furthermore, it should be noted that SPECIFIC CJD Joint Support does not only have GAGs as effective component. The presence of other active components like fish oil, collagen peptides and antioxidants will contribute to the beneficial effect of the diet and may further reduce the need for additional supplements.

Dogs with hip dysplasia have an increased risk of osteoarthritis (OA), as almost all joint problems finally result in OA. It is therefore advised to feed SPECIFIC CJD Joint Support for support of maintenance of healthy joints and mobility in these dogs at risk. Furthermore it is also advised to prevent additional risk factors for OA as much as possible, meaning that overweight of the dog should be prevented as well as vigorous exercise. Regular, gentle exercise will aid in keeping the joints and the rest of the locomotor system in good condition.

The composition Royal Canine Mobility C2P+ has changed considerably regarding the effective components in comparison to the original Mobility diet:

  • No green lipped mussel included anymore
  • No glucosamine & chondroitin included anymore
  • The level of EPA & DHA is reduced compared to Mobility Larger Dogs (whereas omega-3 fatty acids from fish oil were evaluated as being the only nutraceuticals with clearly scientifically proven efficacy in the control of osteoarthritis in dogs in the review by Vandeweerd et al. 2012)
  • Instead, the efficacy of Mobililty C2P+ is to a great extend ascribed to the combination of:
  • Curcumin
  • Hydrolysed collagen
  • Green tea extract

For efficacy of the mix of curcumin, hydrolysed collagen and green tea extract a reference is made to an in-vitro study from Comblain et al (2015). In this study curcumin and also the mix of curcumin, hydrolysed collagen and tea extract shows a significant difference in the effect on metabolism of chondrocytes in monolayer versus the control. Production of nitric oxide and prostaglandin E2 and enzyme activities (all indicators related to progression of OA) reduced on curcumin and the mix of curcumin, hydrolysed collagen and green tea. However, hydrolysed collagen or green tea alone was not significantly different from the control.

As also indicated in the article from Combain, it is difficult to extrapolate of the results from the in-vitro study to an in-vivo situation with dogs with OA orally being fed the mix of curcumin, hydrolysed collagen and green tea. Especially the bioavailability of the oral supplement can be an issue and may lead to other in-vivo results. Especially for curcumin it is indicated that it has a poor availability (whereas in the in-vitro tests especially curcumin seems the most essential part of the mix of the 3 substances). It is indicated that oral intake of 4-8 g curcumin per day will result in serum levels of 0.7 to 1.8 μM, whereas the concentrations used in the in-vitro study were up to 10 μM. Royal Canin Mobility C2P+ contains only 1.6 g curcumin/kg diet, thus an average 25-kg dog, eating 300 g Mobility C2P+, will only have an oral intake around 0.5 g curcumin per day.

In marketing materials Royal Canin also the results from a multicentre study in dogs with OA fed on the new Mobility C2P+ and another study performed at the university of Luik, Belgium are shown. Since not many details are given on the methodology (reference to data on file), it is difficult to evaluate these studies. For many joint diets is has been shown that a switch to the joint diet will reduce clinical signs in dogs with OA. In the presentation of selected results, significance is indicated for the difference between scores at the start of the study and after 21 and 42 days on Mobility

C2P+. However, no significance is indicated when results on Mobility C2P+ are shown versus the control diet (name of control joint diet is not given). It is likely that the difference in improvement of mobility between Mobility C2P+ and the control diet is not significantly different as the difference is not large. Full details on the study would be needed in order to be able to evaluate the outcome of the studies more accurately. Also in the presentation of the first studies on Hill’s j/d only the significant differences were presented, whereas there were many parameters measured which were not significantly different.

For now it remains difficult to predict how the efficacy of the new Royal Canin Mobility C2P+ versus SPECIFIC CJD Joint Support and other joint diets will be.

Based on the nutrient composition and the scientific proof for the different dietary measures SPECIFIC CJD (as well as FJD and FJW) Joint Support has an outstanding composition versus competitor joint diets:

  • It has the highest level of EPA (with the exception of Virbac Articulation – which many not be available in all markets selling SPECIFIC)
  • It has the second lowest energy density (only Hill’s Metabolics + Mobility is lower in energy, but this diets is much lower in EPA and glucosamine and chondroitin)
  • It has the highest level of glucosamine & chondroitin

Royal Canin Mobility C2P+ scores considerably less on these dietary characteristics and efficacy of the diet should primarily come from the mix of curcumin, hydrolysed collagen and green tea. However, as indicated no published (or public) in-vivo studies are available yet.

Since EPA reduced the activity of cartilage degradating enzymes in an in-vitro study in a dose-dependent way (Curtis et al. 2002), the higher level in CJD Joint Support can be a benefit compared to competitor diets (there are no studies which describe the relationship between the dietary EPA level and the EPA level found in the synovium, but higher dietary levels of EPA are associated with higher serum level of EPA).

In a study by Hansen et al. (2008), fish oil supplementation (with 480 mg EPA+DHA/MJ) reduced the level of cartilage degradating (pro)enzymes, but not at all time points during the study. The authors suggested that a higher level of EPA and DHA may be more effective.

Unfortunately there are not many publications on an in-vivo dose-effect study on the efficacy of EPA on the improvement of clinical signs of osteoarthritis (OA), but in the study of Fritsch et al. 2010 (attached) dose-titration effects of fish oil in osteoarthiritic dog were studied.

In the study by Fritsch et al. 3 different diets with different fish oil levels were tested:

  • Diet A: (Hill’s j/d) containing 0.8% EPA + DHA on DMB (dry matter basis)
  • Diet B: containing 2 % EPA & DHA on DMB
  • Diet C: containing 3% EPA & DHA on DMB

 FYI: SPECIFIC CJD contains 1.5% EPA & DHA on DMB)

In a double blinded study dogs with clinical signs and radiographic proof of OA were included (ca 60 per group). They were allocated to one of the 3 diets and followed for 90 days.

At the start and at day 21, 45 and 90 severity of clinical signs was scored by the vet and on day 90 progression of arthritis and overall OA condition were scored by the vet with input from the owner.

Blood samples were taken at day 0, 21, 45 and 90 and analysed for fatty acids.

There was a very clear relationship between the fatty acid composition of the diet and the fatty acid composition in serum from the dogs.

The higher the level of EPA & DHA in the diet, the higher the level of EPA & DHA in the dog serum and the lower the level of arachidonic acid in dog serum (which would mean more precursors for anti-inflammatory mediators/eicosanoids and less precursors for pro-inflammatory mediators).

Clinical signs (lameness, weight bearing, range of motion, reluctance to hold up contralateral limb, pain on palpation of affected joint) were scored on a scale from 1 to 4. There was a significantly lower score for diet C vs diet A for lameness and weight bearing.

The overall scores (progression of arthritis and overall arthritic condition) were significantly lower for diet C versus diet A. There was no significant difference between diet B and diet A, although the values for the scores for diet B for the overall scores were lower than for the group fed diet A. In the results no statistical analysis was presented on the presence of a linear effect of the fish oil dose, but based on the values this can be expected: the higher the fish oil dose, the lower the overall scores. In the discussion section of the article it is indeed indicated that regression analysis indicated a close relationship between the amount of added fish oil in the 3 foods and decreases in the 2 overall scores. This certainly would mean that better results can be expected on higher fish oil dose.

At the end of the article it is indicated that the changes in the scores were relatively modest and it is hypothesized that this might have been due to subjectiveness of the scores combined with the relative insensitivity of the scales. Taken this into account, it can be questioned if not more significant differences between diet B and C versus diet A would be found if more sensitive scoring would be used.

Thus, it seems certainly beneficial to have higher levels of EPA in the diet than the EPA level in Hill’s j/d.

Update of SPECIFIC CJD Joint Support 2019

The composition of SPECIFIC CJD Joint Support has been updated for optimized support of healthy joints and mobility:

New added features:

  • Added hydrolysed collagen peptides (PETAGILE®)
  • Added beta-1,3/1,6-glucans
  • Increased chondroitin level and removal of glucosamine

At the update of SPECIFIC CJD Joint Support, already existing supportive characteristics were maintained:

  • Moderate energy density
  • High level of omega-3 fatty acids from marine sources (fish meal, fish oil and Krill)
  • Increased levels of antioxidants
  • Ample supply of manganese

Comparison of SPECIFIC CJD Joint Support with other commercial diets in the vet channel for nutritional support of healthy joints and mobility in dogs

When compared with the other dry joint diets SPECIFIC CJD Joints Support has:

  • The highest level of omega-3 fatty acids EPA & DHA
  • One of the lowest energy densities - Except for Hill’s Metabolic & Mobility, SPECIFIC CJD Joint Support has – together with Hill’s j/d reduced calorie and Virbac HMP Joint and Mobility- one of the lowest energy contents.
  • The highest level of GAGs (sum of glucosamine and chondroitin sulphate)
  • On top of outstanding levels of EPA & DHA, energy density and GAG-content, SPECIFIC CJD Joint Support also contains additional beneficial components that contribute to the support of healthy joints:
    • Hydrolysed collagen peptides
    • Beta-glucans
    • GLA (gamma-linoleic acid)

Overweight is an important risk factor for osteoarthritis and it has been shown in several studies (Impellizeri et al. 2000, Mlacnik et al. 2006 and the SPECIFIC field study on weight reduction of obese dogs with SPECIFICTM CRD-1 Weight reduction) that weight reduction in overweight dogs with OA can significantly improve clinical signs. It is therefore very important that this dog will reduce body weight until an ideal body condition score is reached. If a dog is very obese, weight reduction will be most effective when using SPECIFICTM CRD-1 Weight reduction (energy density 1334 kJ/100 g). If the dog approaches its ideal weight, it can be switched over to SPECIFICTM CJD Joint Support (1568 kJ/100g).

If a dog with OA is slightly overweight (up to approximately 10-15% overweight), it can be switched to SPECIFICTM CJD Joint Support immediately and reduce body weight on SPECIFICTM CJD Joint Support (in the table with the feeding advice on the package and in the handbook, there is also a column for weight reduction).

SPECIFICTM CJD Joint Support is positioned as a complete diet which supports healthy joints and mobility in adult and senior dogs. It has a moderate energy density, and high levels of EPA, GAGs and antioxidants for optimal support of healthy joint. Osteoarthritis (OA) is a common problem in dogs, affecting 20% of the adult dogs. Although the prevalence of OA increases in elderly dogs, OA is also commonly seen in adult dogs which have not reached the senior age yet. The dietary phosphorus and protein level in SPECIFICTM CJD Joint Support is not very high, but not reduced to the levels as in SPECIFICTM CGD Senior. The phosphorus and protein levels in SPECIFICTM CJD Joint Support are not that far reduced, since the diet will also be positioned for adult dogs with OA. The diet has however several characteristics which are beneficial for senior dogs in general; a moderate energy density to prevent obesity, high levels of fish oil to support kidney function and skin and coat and high levels of antioxidants to scavenger increased levels of radicals. If a senior dog is healthy and has no increased risk on joint problems, then it can be advised to feed SPECIFICTM CGD Senior. For senior dogs with joint problems or an increased risk on joint problems, SPECIFICTM CJD Joint Support will be preferred. Whenever a senior dog has a reduced kidney function, the preferred diet will be SPECIFICTM  Heart & Kidney Support, if kidney function gets seriously reduced. For dogs with a combination of kidney failure and joint problems, there is a clear preference for SPECIFICTM Heart & Kidney Support, because the high level of fish oil in the diet will also have beneficial effects on the joints. For kidney patients a reduced P level in the diet is essential.

Multi disorder cases like this cannot be easily managed nutritionally. The major consideration will be to balance the acuteness and risk of the different disorders with the possibility of nutrition to make a difference.

In this case most attention should be given to the kidney disease and pancreatitis: Life expectancy of kidney patients has been shown to be considerably affected by a diet with low P and reduced protein. Low protein diet is also recommended for liver disease. Pancreatitis calls for moderate dietary fat and protein levels for minimal stimulation of the pancreas. (Rule of thumb for dogs: Fat level of 10-15% on dry matter basis and protein 15 -30% DMB.)

Arthritis, though painful, is not life threatening, but closely connected into a vicious circle with the overweight. Both will improve if the dog loses weight and gets dietary GAGs and high levels of omega-3.

Struvite problems in dogs are very often caused by urinary tract infections, so this should be investigated prior to any dietary considerations.

Unfortunately the kidney diets are somewhat too high in fat to meet the guidelines for pancreatitis (CKD 17.5 and CKW 16.4% fat on DMB).

In the list of suitable dog diets for pancreatitis (fat and protein in requested range), some diets could be considered (CGD 13.4 g protein/MJ, P=0.35 g/MJ), CDD protein 10.1 g/MJ and P 0.34 g/MJ), but in fact these P levels are still quite high compared to the kidney diets (0.16 g P/MJ).

DIETARY RECOMMENDATION:

Since there is no single ideal diet for this case, it is recommended  to adapt the kidney diets somewhat by mixing them with CGD (low fat, relatively low P and protein diet) or with cooked rice (providing primarily carbohydrates, thus reducing the % of protein and fat in the diet). A benefit of using CGD is that this is also a complete diet- so all nutrients are present in sufficiently high amounts. Benefit of using the rice is that you can get to some lower P levels, but also other nutrients are somewhat diluted (not expected to cause  problems caused by this), however by using a mix with CGD the level of omega-3 levels remains higher which is beneficial for kidney and joints.

Just evaluate which recipe looks best for this individual dog (dependent on breed size, price preference for CKD versus CKW – or palatability)

Mixing CKW with CGD-M:

Mix per 100 g CKW 20 grams CGD_M

This mixture will contain 11.2 g protein/MJ and 0,23 g P/MJ. Protein = 18.9% on DMB, Fat = 13.7% DMB. Feeding advice: give 61% of recommended feeding amount of CKW (feeding table) and add 20% of this amount as CGD

(example: 14 kg dog: CKW recommendation is 660 g/day (feeding table). Thus give 61% = 400 g CKW and mix this with 0.2*400=80 g CGD-M)

Mixing CKD with CGD:

Mix per 100 g CKD 75 grams CGD-M

This mixture will contain 10.3 g protein/MJ and 0,23 g P/MJ. Protein = 16.9% on DMB, Fat = 14.2% DMB. Feeding advice: give 60% of recommended feeding amount of CKD (feeding table) and add 75 % of this amount as CGD

Mixing CKW with cooked rice (weight of rice = weight after cooking)

Mix per 100 g CKW 30 gram cooked rice

This mixture will contain 8.7 g protein/MJ and 0.14 g P/MJ. Protein = 14.3% on DMB, Fat = 12.6% DMB. Feeding advice: give 78% of recommended feeding amount of CKW (feeding table) and add 30% of this amount as cooked rice

Mixing CKD with cooked rice (weight of rice = weight after cooking)

Mix per 100 g CKD 85 gram cooked rice

This mixture will contain 7.7 g protein/MJ and 0.14 g P/MJ. Protein = 12.7% on DMB, Fat = 14% DMB. Feeding advice: give 82% of recommended feeding amount of CKD (feeding table) and add 85% of this amount as cooked rice

Hill’s j/d has indeed a high level of n-3 fatty acids (1.8 g n-3 fatty acids/MJ), but the major source of n-3 fatty acids in j/d is linseed. Linseed is very rich in ALA (alphalinoleic acid, C18:3n-3). This fatty acid cannot be used immediately for synthesis of anti-inflammatory eicosanoids! ALA first needs to be metabolised into EPA – this is a very slow process and only a minor part of the linseed oil will be metabolised into EPA.

It is strange that Hill’s is using so much linseed oil as n-3 source (although they also have some fish oil in the diet) since they actively promote that ‘healthy cartilage is maintained by a specific action of EPA’. In marketing material Hill’s uses results from an unpublished study from the group from Curtis et al. In this in-vitro-study, dog cartilage was cultured with increasing levels of EPA or AA. For EPA it was found that it reduced cartilage degradation in a dose dependent way. ALA did not reduce the cartilage degradation, but even significantly increased the degradation of cartilage when added to the culture! This does not support to have a high level of ALA in a joint diet!

NSAIDs are indeed effective in the reduction of pain and inflammation. Their efficacy can be ascribed to the inhibition of the activity of the enzyme cyclo-oxygenase and thereby the production of prostaglandins/eicosanoids. Although this will reduce the pain and the inflammation in the joint, it does not directly affect the degradation of cartilage.

SPECIFICTM Joint Support does not only contain components that can affect the pain and the inflammation, but also components that can reduce the degradation of cartilage:

  • EPA can, in a dose-dependent way, reduce the activity of cartilage degrading enzymes.
  • GAGs can reduce the degradation of cartilage and increase the synthesis of cartilage.
  • high levels of antioxidants can scavenger free radicals and prevent them from further damaging the joint.

Furthermore, the moderate energy density of SPECIFIC Joint Support contributes to the maintenance of ideal body weight and thereby eliminates one of the major risk factors of OA. In practice the most optimal management of OA is achieved by a multi-approach, including NSAIDs, diet, gentle exercise and potentially complementary treatment like physiotherapy or acupuncture.

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